Les amusemens des gens d'esprit |
From inside the book
Results 1-5 of 14
Page 19
... , doit être regardé comme ayant le plus d'efprit ou de génie , car tous ces mots font fynonymes ; & encore une fois , c'est par un abus hon- teux qu'on croit dire des chofes différentes , lorsqu'on ne DES GENS D'ESPRIT . 19.
... , doit être regardé comme ayant le plus d'efprit ou de génie , car tous ces mots font fynonymes ; & encore une fois , c'est par un abus hon- teux qu'on croit dire des chofes différentes , lorsqu'on ne DES GENS D'ESPRIT . 19.
Page 20
... croit dire des chofes différentes , lorsqu'on ne dit que différens mots aux- quels on n'a attaché aucune idée ou distinction réelle . Si quelqu'un passe pour avoir peu de jugement avec beaucoup d'imagination , cela veut dire que l ...
... croit dire des chofes différentes , lorsqu'on ne dit que différens mots aux- quels on n'a attaché aucune idée ou distinction réelle . Si quelqu'un passe pour avoir peu de jugement avec beaucoup d'imagination , cela veut dire que l ...
Page 56
... , le petit Maître fait vanité de paroî- tre encore plus déréglé qu'il n'eft ; l'un pense beaucoup avant que de parler , de parler , l'autre parle beaucoup & ne penfe guéres ; l'un court après la fortune , l'autre croit 56 AMUSEMENS.
... , le petit Maître fait vanité de paroî- tre encore plus déréglé qu'il n'eft ; l'un pense beaucoup avant que de parler , de parler , l'autre parle beaucoup & ne penfe guéres ; l'un court après la fortune , l'autre croit 56 AMUSEMENS.
Page 57
... croit que la fortune doit courir après lui ; le Courtifan témoigne de la complaisance à un rival qu'il déteste intérieurement le petit Maître ne cache ni l'a- mitié ni le mépris qu'il a pour quelqu'un . Le langage du Courtisan eft poli ...
... croit que la fortune doit courir après lui ; le Courtifan témoigne de la complaisance à un rival qu'il déteste intérieurement le petit Maître ne cache ni l'a- mitié ni le mépris qu'il a pour quelqu'un . Le langage du Courtisan eft poli ...
Page 58
... par un air empreffé , ou par un feint attachement pour les plaifirs , il croit être le plus heureux de tous les hommes . Qu'un grand Seigneur qui paroît vous honorer de fa protection 38 AMUSEMENS De la Religion Des grands Seigneurs,
... par un air empreffé , ou par un feint attachement pour les plaifirs , il croit être le plus heureux de tous les hommes . Qu'un grand Seigneur qui paroît vous honorer de fa protection 38 AMUSEMENS De la Religion Des grands Seigneurs,
Contents
107 | |
108 | |
109 | |
110 | |
111 | |
124 | |
126 | |
128 | |
64 | |
67 | |
69 | |
81 | |
82 | |
83 | |
84 | |
86 | |
94 | |
96 | |
97 | |
99 | |
102 | |
104 | |
106 | |
133 | |
135 | |
138 | |
152 | |
157 | |
161 | |
167 | |
171 | |
173 | |
178 | |
185 | |
211 | |
214 | |
215 | |
223 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez ainfi dire auffi auroit avoit befoin bel efprit bon fens c'eft c'eſt Caton caufe cauſes chofes Cicéron citoyens Commerce connoiffance connoître Courtifan deffein défir difcours difpofition doit eſt Etat étoient étoit fagacité fage fageffe fans ceffe fcience fe donner fecond fecours fecret femble Femmes fens fent feroit fervir feul fexe fiécle fimple fions Flaterie fociété foi-même foible foibleffe foient foit foldats font fortune fous fouvent fujets gens Henriade hommes infi inſtant jaloux juſtice l'ame l'Amitié l'amour l'efprit l'eſprit l'Hiftoire l'hiſtoire l'homme l'imagination l'Oifiveté laiffe Loix lorf lorfqu'on Luxe maîtreffe maniere mauvaiſe Mayen ment mérite mœurs molleffe monde n'eft n'eſt Nation néceffaire néceffité pable paffe paffions paroît penfe penſer perfonne peuple Philofophie plaifir plaiſirs Poëtes prefque préſente Prince puiffance qu'un raifon réuffir richeffes roit Romains ſes ſon ſur ſyſtême talens tems Terentia tions vertu
Popular passages
Page 57 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la, vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses...
Page 122 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde; on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre.
Page 120 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 149 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.
Page 163 - C'est dans les pays de la liberté que le négociant trouve des contradictions sans nombre ; et il n'est jamais moins croisé par les lois que dans les pays de la servitude.
Page 19 - Suivant les principes que nous avons posés et que nous croyons vrais, celui qui a le plus d'imagination doit être regardé comme ayant le plus d'esprit ou de génie, car tous ces mots sont synonymes...
Page 116 - Des hommes fi endurcis étoient ordinairement fains. On ne remarque pas dans les Auteurs , que les armées Romaines , qui faifoient la guerre en tant de climats , périflent beaucoup par les maladies ; au lieu qu'il arrive prefque continuellement aujourd'hui , que des armées fans avoir combattu , fe fondent pour ainfi dire dans une campagne.
Page 121 - Quoi ! ce sénat n'avoit fait évanouir tant de rois que pour tomber lui-même dans le plus bas esclavage de quelques-uns de ses plus indignes citoyens, et s'exterminer par ses propres arrêts ! on n'élève donc sa puissance que...
Page 51 - Lion, qui cede a la main qui le fiate , ou à la voix qui l'appaife ; celui qui craint la religion & qui la hait , eft comme les bêtes fauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de fe jetter fur c-eux qui paffent.
Page 193 - J anéantis ; on verroit cefler toutes les formalités des jugemens ; la crainte s'empareroit de tous les efprits ; on verroit la pâleur fur tous les vifages ; plus de confiance , plus d'honneur , plus d'amour , plus de fureté , plus de Monarchie. Voici d'autres réflexions. Dans les Etats Monarchiques , le Prince eft la Partie qui pourfuit les accufés & les fait punir ou abfoudre ; s'il jugeoit lui-même , il feroit le Juge & la Partie. Dans ces mêmes Etats , le Prince a fouvent les confifcations...