Histoire des causes de la Révolution française, Volume 2Garnier frères, 1850 - France |
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affaires Annales franç août arrêt assemblées avaient bailliages Barentin Barrère Besenval Brienne brochures bureaux c'était Calonne Camille Desmoulins clergé comte Conseil constitution Cour des aides Cour plénière Cours souveraines d'Aligre d'Eprémesnil d'Etat dauphine déclaration déficit délibérations demander dépense devait donner double représentation édits enregistrer esprit états de recette Etats Généraux eût événemens factieux faisait finances garde des sceaux garde-des-sceaux Gouv gouvernement de Louis Hist hommes Ibid idées impôt juillet l'abbé Siéyès l'arrêt l'Assemblée l'avait l'édit l'enregistrement l'impôt Lamoignon lement lettres de cachet lit de justice lois Louis XVI lutte magistrats magistrature Marie-Antoinette Mém ment millions ministre Mme Campan monarchie Moniteur n'avait n'était nation néanmoins Necker noblesse Notables ordres parlemens parlement peuple philosophes politique pouvait pouvoir premier président prince principes priviléges province Prudhomme public publique question réformes refus reine rent résistance réunis Révolution royale royaume s'était Sallier séance seul subvention territoriale tiers-état timbre tion trône Versailles Wéber
Popular passages
Page 326 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Page 324 - ... de la destruction des préjugés religieux : ses coryphées déclamaient quelquefois contre le despotisme , et ils étaient pensionnés par les despotes ; ils faisaient tantôt des livres contre la cour, et tantôt des dédicaces aux rois , des discours pour les courtisans , et des madrigaux pour les courtisanes ; ils étaient fiers dans leurs écrits, et rampants dans les antichambres.
Page 25 - Je lui ai inspiré l'amour de ses devoirs envers vous, un tendre attachement, l'attention à imaginer et à mettre en pratique les moyens de vous plaire. Je lui ai toujours recommandé avec beaucoup de soin une tendre dévotion...
Page 240 - Comme la mer, qui semble vouloir couvrir toute la terre, est arrêtée par les herbes et les moindres graviers qui se trouvent sur le rivage; ainsi les monarques, dont le pouvoir paroît sans bornes, s'arrêtent par les plus petits obstacles, et soumettent leur fierté naturelle à la plainte et à la prière.
Page 8 - Comme elles tendent toutes au bien public, et connaissant le zèle pour mon service dont vous êtes tous animés, je n'ai point craint de vous consulter sur leur exécution; j'entendrai et j'examinerai attentivement les observations dont vous les croirez susceptibles. Je compte que vos avis, conspirant tous au même but, s'accorderont facilement, et qu'aucun intérêt particulier ne s'élèvera contre l'intérêt général.
Page 70 - Quant à la personne de Louis XVI, je crois bien qu'il n'a que les défauts de son éducation, et que la nature en a fait une excellente pâte d'homme, qu'on aurait cité comme un digne citoyen s'il n'avait pas eu le malheur de naître sur le trône; mais, tel qu'il est, c'est, à tout prendre, le roi qu'il nous faut. Nous devons bénir le ciel de nous l'avoir donné, nous devons le prier de nous le conserver.
Page 361 - Ce n'était point pour nous, ce n'était point pour elle qu'elle se donnait tous ses soins, c'était pour son mari. Nous le faire connaître, lui concilier nos esprits , faire parler de lui avec éloge dans le monde, et commencer sa renommée, tel fut le principal objet de la fondation de sa société littéraire. Mais il...
Page 56 - Si je n'ai pas répondu, c'est que la nature se refuse à répondre à une pareille inculpation faite à une mère. (Ici l'accusée paraît vivement émue.) J'en appelle à toutes celles qui peuvent se trouver ici l.
Page 26 - ... comme il lui plaît. Aimez donc vos devoirs envers Dieu ; je vous le dis, mon cher Dauphin, et je le dis à ma fille ; aimez le bien des peuples sur lesquels vous régnerez toujours trop tôt. Aimez le roi votre aïeul, inspirez ou renouvelez cet attachement à ma fille ; soyez bon comme lui ; rendez-vous accessible aux malheureux.
Page 324 - ... les beaux esprits. On lui doit en grande partie cette espèce de philosophie pratique qui, réduisant l'égoïsme en système, regarde la société humaine comme une guerre de ruse, le succès comme la règle du juste et de l'injuste, la probité comme une affaire de goût ou de bienséance, le monde comme le patrimoine des fripons adroits.