Critiques et portraits littéraires, Volume 5E. Renduel, 1839 - Authors, French |
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Popular passages
Page 279 - O moment solennel ! ce peuple prosterné , Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs , son jour sombre et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité, Luit devant le Très-Haut , jour et nuit suspendue ; La majesté d'un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs , les vœux , l'encens qui...
Page 453 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Page 464 - II s'admire et se plaît de se voir si savant. Que ne vient-il vers moi ? je lui ferai connaître Mille de mes larcins qu'il ignore peut-être. Mon doigt sur mon manteau lui dévoile à l'instant La couture invisible et qui va serpentant, Pour joindre à mon étoffe une pourpre étrangère. Je lui montrerai l'art, ignoré du vulgaire, De séparer aux yeux, en suivant leur lien, Tous ces métaux unis dont j'ai formé le mien.
Page 454 - D'Elysée à mon cœur la paix devient amère, Et la terre à mes os ne sera plus légère. Chaque fois qu'en ces lieux un air frais du matin Vient caresser ta bouche et voler sur ton sein, Pleure, pleure, c'est moi ; pleure, fille adorée ; C'est mon âme qui fuit sa demeure sacrée, Et sur ta bouche encore aime à se reposer. .Pleure, ouvre-lui tes bras et rends-lui son baiser.
Page 413 - Chastenay disait, en effet, de lui qu'il avait l'air d'une âme qui a rencontré par hasard un corps, et qui s'en tire comme elle peut.
Page 313 - C'est une vérité indubitable qu'il n'ya qu'un seul « talent dans le monde : vous le possédez cet art qui s'assied « sur les ruines des empires, et qui seul sort tout entier du « vaste tombeau qui dévore les peuples et les temps. Est-il « possible que vous ne soyez pas touché de tout ce que le « Ciel a fait pour vous, et que vous songiez à autre chose qu'à
Page 415 - Joubert est un esprit délicat avec des pointes fréquentes vers le sublime ; car, selon lui, « les esprits délicats sont tous des esprits nés sublimes, qui n'ont pas pu prendre l'essor, parce que, ou des organes trop faibles, ou une santé trop variée, ou de trop molles habitudes, ont retenu leurs élans.
Page 452 - FILLE du vieux pasteur, qui, d'une main agile, Le soir, emplis de lait trente vases d'argile, Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui marche toujours seule, et qui paît à l'écart. Libre, elle lutte et fuit, intraitable et rebelle: Tu ne presseras point sa féconde mamelle, A moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié.
Page 437 - L'animal, pour tromper leur course suspendue, Bondit, s'écarte, fuit, et la trace est perdue. Furieux, de ses pas cachés dans ces déserts Leur narine inquiète interroge les airs, Par qui bientôt frappés de sa trace nouvelle, Ils volent à grands cris sur la route fidèle.
Page 342 - Révolution du même pinceau que l'Inquisition et les massacres des Seize. Il faut avoir soin d'éviter toute réaction en parlant de la Révolution. Aucun homme ne pouvait s'y opposer. Le blâme n'appartient ni à ceux qui ont péri, ni à ceux qui ont survécu. Il n'était pas de force individuelle capable de changer les éléments et de prévenir les événements qui naissaient de la nature des choses et des circonstances.