Histoire de la littérature française au XIXe siècle

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Gaume et cie, 1880 - French literature - 551 pages
 

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Popular passages

Page 372 - PREMIÈRES RELATIONS AVEC L'ACADÉMIE En 1817, le Sujet proposé par l'Académie pour le prix de poésie était le Bonheur que procure l'étude dans toutes les situations de la vie.
Page 378 - Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime, Frères, parents, amis, et mes ennemis même Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur, l'été sans fleurs vermeilles, La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, La maison sans enfants ! Mai 1830.
Page 423 - D'où vont venir les pleurs que nous allons verser? Ce matin, quand le jour a frappé ta paupière, Quel séraphin pensif, courbé sur ton chevet, Secouait des lilas dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu'il rêvait?
Page 1 - ESSAI HISTORIQUE, POLITIQUE ET MORAL SUR LES RÉVOLUTIONS ANCIENNES ET MODERNES CONSIDÉRÉES DANS LEURS RAPPORTS AVEC LA RÉVOLUTION FRANÇAISE DE NOS JOURS, OU EXAMEN DE CES QUESTIONS I I.
Page 285 - ... un vers libre, franc, loyal , osant tout dire sans pruderie , tout exprimer sans recherche ; passant d'une naturelle allure de la comédie à la tragédie, du sublime au grotesque; tour à tour positif et poétique , tout ensemble artiste et inspiré , profond et soudain, large et vrai ; sachant briser à propos et déplacer la césure pour déguiser sa monotonie d'alexandrin ; plus ami de l'enjambement qui l'allonge que de l'inversion qui l'embrouille...
Page 387 - Car ces derniers soldats de la dernière guerre, Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre, Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin, Et leur âme chantait dans les clairons d'airain ! Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.
Page 285 - ... les larmes; ce serait le bien, le mal, le haut, le bas, la fatalité, la providence, le génie, le hasard, la société, le monde, la nature, la vie ; et au-dessus de tout cela on sentirait planer quelque chose de grand...
Page 388 - Comme le froid matin d'un jour mystérieux. Son âme palpitait, déjà presque échappée. Un jour enfin il mit sur son lit son épée, Et se coucha près d'elle, et dit : c'est aujourd'hui ! On jeta le manteau de Marengo sur lui. Ses batailles du Nil, du Danube, du Tibre, Se penchaient sur son front ; il dit : Me voici libre ! Je suis vainqueur ! je vois mes aigles accourir...
Page 363 - Pourquoi, durant les nuits, sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant : Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 388 - Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur, Tranquille, souriant à la mitraille anglaise, La garde impériale entra dans la fournaise. Hélas! Napoléon, sur sa garde penché, Regardait, et, sitôt qu'ils avaient débouché Sous les sombres canons crachant des jets de soufre, Voyait, l'un après l'autre, en cet horrible gouffre, Fondre ces régiments de granit et d'acier, Comme fond une cire au souffle d'un brasier. Ils allaient, l'arme au bras, front haut, graves, stoïques, Pas un ne recula....

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