Mémoires inédites du comte Leveneur de Tillières: ambassadeur en Angleterre, sur la cour de Charles Ier, et son mariage avec Henriette de France |
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affaires ambassadeur Angleterre assez assuré avaient ayant Buckin c'était cardinal de Richelieu cause Charles Ier choses comte d'Arondel comte de Carlisle comte de Holland comte de Sommerset comte de Tillières comtesse conseil considérer contentement croyait d'Écosse dame désire dessein devait Dieu dire discours donner duc de Buckingham Écosse envoya Espagnols espérer esprit eût faisait faveur fille fût gleterre Gondomar Gourdon gouvernement Grande-Bretagne guerre haine Henriette homme huguenots intérêts Jacques Ier juger l'autre l'Espagne l'esprit l'État l'évêque de Mende laisser ledit lettres Leveneur Londres Luynes madame de Saint-Georges maître Majesté maréchal de Cadenet mari marquis d'Effiat marquis d'Hamilton marquis de Buckingham ment ministre Monsieur moyens n'était néanmoins offensé paix Palatinat parlement passer passion pays personne peuple portait pouvait prince de Galles protestants Puisieux puritains raison reine d'Angleterre reine mère reine sa femme répondit résolution royaume ruine s'en s'il serait servir serviteurs seulement sujet témoigna tion trouver vaisseaux Ville-aux-Clercs voulait
Popular passages
Page xxxi - ... la tyrannie sous le nom de liberté; une reine fugitive > qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n'est plus qu'un triste lieu d'exil; neuf voyages sur mer, entrepris par une princesse, malgré les tempêtes; l'Océan étonné de se voir traversé tant de fois en des appareils si divers, et pour des causes si différentes; un trône indignement renversé, et miraculeusement rétabli.
Page viii - ... ardente de la jeune princesse une grande exaltation religieuse. Le souverain pontife lui disait expressément « qu'il n'aurait jamais accordé les dispenses nécessaires à son mariage, sans l'espoir qu'il avait que, devenue reine d'un pays hérétique, elle serait l'ange gardien et le défenseur de ses coreligionnaires. » II l'encourageait à devenir l'Esther du peuple opprimé, la Clotilde qui conquit à la foi le cœur de son époux, l'Audeberge dont le mariage rétablit en Angleterre le...
Page xxxi - Macaulay, pour qu'il devint manifeste que ces zélateurs politiques et religieux, à qui un doit attribuer cet acte, avaient commis non-seulement un crime, mais une faute. Ils avaient en effet fourni à un prince connu jusqu'alors de son peuple, surtout par ses défauts, l'occasion de déployer sur un grand théâtre, aux yeux de toutes les nations et de tous les siècles, quelques-unes des qualités qui attirent insensiblement l'amour et l'admiration des hommes, c'est-àdire le courage d'un brave...
Page 63 - Dieu, si vous faites bien, ou en enfer avec les esprits malins, si vous faite» mal. Souvenez-vous que vous êtes fille de l'Église, et que c'est la première et principale qualité que vous ayez et que vous aurez jamais ; c'est celle qui vous donne entrée au ciel. Les autres dignités, comme venant de la terre, ne passent point la terre; mais celle-ci, comme venant du ciel, remonte à sa source et vous élève. Rendez grâce à Dieu, chaque jour de ce qu'il vous a faite chrétienne et catholique....
Page 65 - ... plus en plus, vous ouvrirez votre esprit à ceux qui auront le soin de votre conscience, pour leur rendre compte de tout ce qui la regardera. Fréquentez les sacrements qui sont la vraie nourriture des bonnes âmes et communiez tous les premiers dimanches des mois, toutes les fêtes de Nôtre-Seigneur Jésus-Christ et celle de sa sainte Mère, à laquelle je vous exhorte d'avoir une dévotion particulière. Vivant ainsi, vous ferez des œuvres dignes de la foi que Dieu vous a empreinte et que...
Page 68 - ... unie avec ce royaume à qui telle union importe également, vous êtes obligée de vous rendre le lien et le ciment de ces deux couronnes, et contribuer tout ce que vous pourrez à leur bien mutuel. Il vous sera d'autant plus aisé de satisfaire en ce point aux obligations de votre naissance et de votre mariage que vous n'aurez qu'à suivre l'inclination et la bonne...
Page 67 - Par ce saint désir, vous devez faire effort à vous-même en plusieurs choses qui seraient peut-être difficiles à votre humeur; mais vous êtes obligée de vous oublier pour vous rendre davantage à celui à qui Dieu vous donne et pour lui complaire dans ses humeurs et volontés. J'entends, ma fille, hors ce qui concerne la religion, car en ce point, vous devez avoir et montrer de bonne heure tant de constance et de fermeté que vous ne craigniez point de lui dire hardiment et franchement que...
Page 69 - Soyez officieuse et presque respectueuse envers tous, n'offensant jamais personne ni de parole ni d'effet; faites qu'ils connaissent que l'autorité que vous avez pardessus eux est pour leur bien et non pour les déprimer ou offenser ; bannissez de votre présence la médisance et la moquerie, vices ordinaires dans la cour des grands, qui diminuent l'affection des sujets envers leurs princes. Je ne finirais jamais si je n'arrêtais les mouvements de mon cœur, tant je suis émue et remplie de diverses...
Page 66 - ... et les disposer charitablement à sortir de l'erreur où le malheur du siècle les a portés plus que leur propre volonté, en quoi peut-être votre assistance leur donnera sujet de se convertir à Dieu, en sorte qu'un jour ils vous précéderont au royaume des cieux. Après Dieu et la religion qu'il a établie au monde pour nous donner...
Page 63 - Dieu pour père, qui le sera à jamais puisqu'il est éternel; c'est de lui de qui vous tenez l'être et la vie ; c'est lui qui, vous ayant fait naître d'un grand roi, vous met aujourd'hui une couronne sur la tête et vous établit en Angleterre, où vous devez croire qu'il veut que vous le serviez et y fassiez votre salut. — Qu'il vous souvienne, ma fille, chaque jour de votre...