French prose of the XVII centuryFrederick Morris Warren |
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... conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés , qui en ont été les auteurs , et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l'éloquence a des forces et des ...
... conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés , qui en ont été les auteurs , et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l'éloquence a des forces et des ...
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... conversation qui me divertît , et n'ayant d'ailleurs , par bonheur , aucuns soins ni passions qui me troublassent , je demeurais tout le jour enfermé seul dans un poêle , où j'avais tout le loisir de m'entretenir de mes pensées . Entre ...
... conversation qui me divertît , et n'ayant d'ailleurs , par bonheur , aucuns soins ni passions qui me troublassent , je demeurais tout le jour enfermé seul dans un poêle , où j'avais tout le loisir de m'entretenir de mes pensées . Entre ...
Page 91
... trouverait insupportable de ne bouger de la ville ; et on ne recherche les conversations et les divertissements des jeux que parce qu'on ne peut de- meurer chez soi avec plaisir . 2 30 Mais quand j'ai pensé de plus près , et que PASCAL 91 ...
... trouverait insupportable de ne bouger de la ville ; et on ne recherche les conversations et les divertissements des jeux que parce qu'on ne peut de- meurer chez soi avec plaisir . 2 30 Mais quand j'ai pensé de plus près , et que PASCAL 91 ...
Page 119
... on puisse avoir dans la conversation . 144. On n'aime point à louer , et on ne loue jamais per- sonne sans intérêt . La louange est une flatterie habile , 30 5 ΙΟ 15 : cachée et délicate , qui satisfait LA ROCHEFOUCAULD 119.
... on puisse avoir dans la conversation . 144. On n'aime point à louer , et on ne loue jamais per- sonne sans intérêt . La louange est une flatterie habile , 30 5 ΙΟ 15 : cachée et délicate , qui satisfait LA ROCHEFOUCAULD 119.
Page 137
... proie du premier venu . Que 30 MADAME était au - dessus de cette faiblesse ! Ni la surprise , ni l'intérêt , ni la vanité , ni l'appât d'une flatterie délicate , ou d'une douce conversation , qui souvent , épanchant le - BOSSUET 137.
... proie du premier venu . Que 30 MADAME était au - dessus de cette faiblesse ! Ni la surprise , ni l'intérêt , ni la vanité , ni l'appât d'une flatterie délicate , ou d'une douce conversation , qui souvent , épanchant le - BOSSUET 137.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 237 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 83 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 79 - ... mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet astre décrit, et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Page 16 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 16 - Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales que je fusse assuré de ne rien omettre.
Page 99 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 243 - Le fleuriste a un jardin dans un faubourg; il y court au lever du soleil, et il en revient à son coucher. Vous le voyez planté et qui a pris racine au milieu de ses tulipes et devant la Solitaire...
Page 88 - Que chacun examine ses pensées , il les trouvera toujours occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent; et, si nous y pensons , ce n'est que pour en prendre la lumière , pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais , mais nous espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
Page 187 - ... des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros.
Page 83 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.