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(tous deux enfemble.)

Si, fi, brindifi a te
Amate, bevete, ridete

Si, fi, brindifi a te, &c.

(ils danfent enfemble le verre à la main en chantant:)
Si, fi, brindisi a te, &c.

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Les Acteurs précédens, LE BARON armé, & fes fuivans entrent de tous côtés dans la chambre.

LE BARO N.

CORSAIRE, il faut ici danser une autre danfe.

ABDALA, cherchant fon fabre.

Che veggo? che veggo?

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Ton maître, & la vengeance.

Il eft jufte, foldats, qu'on l'enchaîne à fon tour:
Ainfi tout a fon terme, & tout passe en un jour.

Levanti, venite !

A B DAL A.

LE

BARON.

Tes Levanti, Corsaire,

Sont tous mis à la chaîne & s'en vont en galère.
Ami, l'oifiveté t'a perdu comme moi :

Je te rends la leçon que je reçus de toi.
Je t'en donne encore une avec reconnaissance :
Je te rends ton vaiffeau, va, pars en dilig nce.
Laisse-moi la beauté qui nous a tous fauvés,
Et rembarque avec toi mes confeillers privés.

1

(il chante.)

Je jure... je jure d'obéir

Pour jamais à ma belle Irène.

Peuples heureux dont elle est souveraine,
Répétez avec moi, contens de la fervir:

L E CHOEU R.

Je jure...je jure d'obéir

Pour jamais à la belle Irène.

Fin du troisième & dernier acte.

PANDORE,

OPERA.

PERSONNAGES.

PROMETHÉE, fils du Ciel & de la Terre,

demi-dieu.

PANDORE.

JUPITER.

MERCURE.

NEMESI S.

NYMPHE S.

TITANS.

DIVINITÉ S céleftes.

DIVINITÉs infernales.

PANDORE,

OPERA.

ACTE PREMIER.

(le théâtre reprefente une campagne, & des montagnes dans le fond.)

SCENE PREMIERE.

PROMETHEE feul, CHOEUR, PANDORE dans l'enfoncement couchée fur une eftrade.

PROMET HÉE.

PRODICE de mes mains, charmes que j'ai fait naître,

Je vous appelle en vain, vous ne m'entendez
Pandore, tu ne peux connaître

Ni mon amour ni tes appas.

pas.

Quoi! j'ai formé ton cœur, & tu n'es pas fenfible! Tes beaux yeux ne peuvent me voir !

Un impitoyable pouvoir

Oppofe à tous mes vœux un obftacle invincible;

Ta beauté fait mon désespoir.

Quoi! toute la nature autour de toi refpire!

Oifeaux, tendres oifeaux, vous chantez, vous aimez, Et je vois fes appas languir inanimés;

La mort les tient fous fon empire.

Théâtre. Tom. IX.

Р

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