Introduction. Les Sophistes et Socrate. Platon. Aristote. Epicure et Zénon. Du droit chez les Grecs

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Page 153 - ... tendant au bien commun, et rapportant chaque partie au tout, et non le tout à quelqu'une des parties. Et tu murmures, parce que tu ignores ce qui est le meilleur...
Page 346 - Zénon , tel esclavage qui vient de la conquête , et tel autre qui vient d'un achat : à l'un et à l'autre correspond le droit du maître , et ce droit est mauvais.
Page 410 - Celui qui se servira de ligatures, de charmes, d'enchantements, et de tous autres maléfices de cette nature, à dessein de nuire par de tels prestiges, s'il est devin ou versé dans l'art d'observer les prodiges , qu'il meure; si, n'ayant aucune connaissance de ces arts, il est convaincu de ces sortes de maléfices; le tribunal décidera ce qu'il doit souffrir dans sa personne ou dans ses biens.
Page 231 - Il ya donc aussi quelque chose qui meut éternellement ; et comme il n'ya que trois sortes d'êtres, ce qui est mu, ce qui meut, et le moyen terme entre ce qui est mu et ce qui meut, c'est un être qui meut sans être mu, être éternel, essence pure, et actualité pure.
Page 153 - Toi-même , chétif mortel , tout petit que tu es , tu entres pour quelque chose dans l'ordre général, et tu t'y rapportes sans cesse. Mais tu ne vois pas que toute génération se fait en vue du tout, afin qu'il vive d'une vie heureuse; que l'univers n'existe pas pour toi, mais que tu existes toi-même pour l'univers.
Page 229 - Une tradition venue de l'antiquité la plus reculée et transmise à la postérité sous le voile de la fable nous apprend que les astres sont des dieux et que la divinité embrasse toute la nature; tout le reste n'est qu'un récit fabuleux imaginé pour persuader le vulgaire et pour servir les lois et les intérêts communs. Ainsi on donne aux dieux la forme humaine, on les représente sous la figure de certains animaux; et mille inventions du même genre qui se rattachent aces fables.
Page 78 - Calchas : chante l'hymne lugubre, oui, l'hymne lugubre; mais que l'événement soit heureux! Jupiter ! qui que tu sois, si ce nom t'agrée, c'est sous ce nom que je t'implore ! J'ai beau réfléchir, me perdre dans mes pensées , il n'est qu'un dieu qui puisse soulager l'homme du fardeau des vaines inquiétudes : c'est Jupiter. Celui qui le premier régna sur le monde2, ce dieu jadis plein d'une irrésistible force, que pourrait-il faire?
Page 89 - ... que partout ailleurs. De petites chiennes, selon le proverbe, y sont sur le même pied que leurs maîtresses; les chevaux et les ânes, accoutumés à marcher tête levée et sans se gêner, heurtent tous ceux qu'ils rencontrent, si on ne leur cède le passage. Enfin, tout y jouit d'une pleine et entière liberté. — Tu me racontes mon propre songe : je ne vais presque jamais à la campagne que cela ne m'arrive. — Or...
Page 356 - Or il faut que celui qui veut se conformer à la nature, regarde comme indifférentes 1 les choses que la nature distribue indistinctement et sans égard au vice et à la vertu. Tout homme donc qui ne reçoit pas également les plaisirs et les peines , la mort et la vie , la gloire et l'ignominie est sans aucun doute impie ou porté à le devenir.
Page 34 - Je dis que ce rapport d'un et plusieurs se trouve partout et toujours, de tout temps comme aujourd'hui , dans chacune des choses dont on parle. Jamais il ne cessera d'être , et il n'a jamais commencé d'exister : mais , autant qu'il me paraît, c'est une qualité inhérente au discours, immortelle et incapable de vieillir. Le jeune homme qui se sert pour la première fois de cette formule, charmé comme s'il avait découvert un trésor de sagesse, est transporté de joie jusqu'à l'enthousiasme...

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