Œuvres de BoileauGarnier, 1889 - 542 pages |
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... yeux de tous comme écrivain . 1. Ce fut Boileau , savez - vous bien ? qui procura un libraire à La Fontaine pour ses meilleurs ouvrages . La première édition des Fables , contenant les six premiers livres , fut publiée en 1668 , chez le ...
... yeux de tous comme écrivain . 1. Ce fut Boileau , savez - vous bien ? qui procura un libraire à La Fontaine pour ses meilleurs ouvrages . La première édition des Fables , contenant les six premiers livres , fut publiée en 1668 , chez le ...
Page xiii
... yeux de Rodrigue . L'Académie en corps a beau le censurer , Le public révolté s'obstine à l'admirer . Quelle générosité d'accent ! comme le sourcil s'est déridé ! Cet œil gris petille d'une larme : son vers est bien alors ce vers de la ...
... yeux de Rodrigue . L'Académie en corps a beau le censurer , Le public révolté s'obstine à l'admirer . Quelle générosité d'accent ! comme le sourcil s'est déridé ! Cet œil gris petille d'une larme : son vers est bien alors ce vers de la ...
Page xxii
... yeux de Despréaux . Il se sentit blessé dans son cœur , dans son esprit , dans sa piété respectueuse et tendre à l'égard des anciens , et dans son goût de poëte , qu'irritajent ces pro- saïques blasphèmes . Perrault lui parut doublement ...
... yeux de Despréaux . Il se sentit blessé dans son cœur , dans son esprit , dans sa piété respectueuse et tendre à l'égard des anciens , et dans son goût de poëte , qu'irritajent ces pro- saïques blasphèmes . Perrault lui parut doublement ...
Page xxvi
... yeux ; Mais elle feroit encor mieux D'abandonner la médecine , Car l'ignorante , tous les jours , Mille et mille gens assassine Au lieu de leur donner secours . A quoi la cigogne répond : D'avoir bien fait je suis blâmée . Si l'os que ...
... yeux ; Mais elle feroit encor mieux D'abandonner la médecine , Car l'ignorante , tous les jours , Mille et mille gens assassine Au lieu de leur donner secours . A quoi la cigogne répond : D'avoir bien fait je suis blâmée . Si l'os que ...
Page xli
... yeux de la société polie et le mettre au rang des Trissotin et des Vadius , dont le temps était passé sans retour . Despréaux , pour ne pas rester sous le coup de cette injure , essaye d'en déter- miner le sens et de la rejeter sur son ...
... yeux de la société polie et le mettre au rang des Trissotin et des Vadius , dont le temps était passé sans retour . Despréaux , pour ne pas rester sous le coup de cette injure , essaye d'en déter- miner le sens et de la rejeter sur son ...
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Common terms and phrases
aisément Alcippe amoureux Apollon Arnauld assez auteur avoit beau Boileau Brontin CASSAIGNE censeur chanter Chapelain Charles Perrault charme chose ciel Clélie cœur composé Cotin Cyrus Despréaux Dieu DIOGÈNE dire discours docteur écrits enfin ennemis épigrammes épître esprit étoient étoit faisoit fameux faux femmes françois gens gloire grec héros Hippolyte Rigault Homère homme Horace HORATIUS COCLÈS Iliade j'ai jamais Joconde jour l'abbé l'Académie l'amour l'Arioste l'auteur l'esprit l'honneur l'Iliade laisse latin lecteur lettre Longin Louis Louis Racine lutrin main médecin MINOS Molière monde monsieur mort muse n'étoit noble ouvrages parler Parnasse paroît passer pensée Perrault Pindare plaisir plein PLUTON poëme poésie poëte pourtant préface prélat Pucelle qu'en qu'un quelquefois Quinault Racine raison ridicule rien rime sage saint sais sait satire sauroit sens seroit seul siècle sort souvent style sujet Térence Topinamboux triste trouve vains veut veux Virgile Voilà vois voix vrai yeux
Popular passages
Page 188 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 189 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 187 - Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 73 - Chapelain! ah! c'est un si bon homme! Balzac en fait l'éloge en cent endroits divers *. Il est vrai, s'il m'eût cru, qu'il n'eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n'écrit-il en prose? Voilà ce que l'on dit. Et que dis-je autre chose? En blâmant ses écrits, ai-je d'un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux? Ma muse, en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poète.
Page xiii - En vain contre le Cid un ministre se ligue, Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 198 - Enfant au premier acte est barbon au dernier. .Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage, Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 186 - Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant, L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Page 72 - Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.
Page 71 - Voilà jouer d'adresse et médire avec art; Et c'est avec respect enfoncer le poignard. Un esprit né sans fard, sans basse complaisance, Fuit ce ton radouci que prend la médisance. Mais de blâmer des vers ou durs ou...
Page 148 - C'est là, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file. Ici dans un vallon bornant tous mes désirs, J'achète à peu de frais de solides plaisirs ; Tantôt, un livre en main, errant dans les prairies, J'occupe ma raison d'utiles rêveries : Tantôt, cherchant la fin d'un vers que je construi, Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avait fui...