La métaphysique et la science; ou, Principes de métaphysique positive, Volume 2

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F. Chamerot, 1858 - Metaphysics - 693 pages
 

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Popular passages

Page 652 - Deux molécules matérielles quelconques s'attirent proportionnellement à leurs masses et en raison inverse du carré de leur distance.
Page 219 - De plus, je fis voir quelles étaient les lois de la nature ; et, sans appuyer mes raisons sur aucun autre principe que sur les perfections infinies de Dieu, je tâchai à démontrer toutes celles dont on eût pu avoir quelque doute, et à faire voir qu'elles sont telles, qu'encore que Dieu aurait créé plusieurs mondes, il n'y en saurait avoir aucun où elles manquassent d'être observées.
Page 545 - ... et le vice, si ce n'est comme privation de la règle, de la droiture et de la vertu? Il ya donc primitivement une intelligence, une science certaine, une vérité, une fermeté, une inflexibilité dans le bien, une règle, un ordre , avant qu'il y ait une déchéance de toutes ces choses : en un mot, il ya une perfection avant qu'il y ait un défaut; avant tout...
Page 280 - Dieu ou la Substance est unique. En effet, dit Spinoza, « Dieu est l'être absolument infini, duquel on ne peut exclure aucun attribut exprimant l'essence d'une substance, et il existe nécessairement. Si donc il existait une autre substance que Dieu, elle devrait se développer par quelqu'un des attributs de Dieu, et de cette façon il y aurait deux substances de même attribut, ce qui est absurde. Par...
Page 295 - Notre âme, en tant qu'elle connaît son corps et soi-même « sous le caractère de l'éternité, possède nécessairement la « connaissance de Dieu, et sait qu'elle est en Dieu et est conçue
Page 219 - Ainsi, premièrement, je décrivis cette matière et tâchai de la représenter telle qu'il n'ya rien au monde, ce me semble, de plus clair ni plus intelligible, excepté ce qui a tantôt été dit de Dieu et de l'âme ; car même je supposai expressément qu'il n'y avait en elle aucune de ces formes ou qualités s dont on dispute dans les écoles, ni généralement aucune chose dont la connaissance ne fût si naturelle à nos âmes qu'on ne pût pas même feindre de l'ignorer.
Page 263 - Il faut plutôt croire que, comme il renferme dans lui-même les perfections de la matière sans être matériel, puisqu'il est certain que la matière a rapport à quelque perfection qui est en Dieu ; il comprend aussi les perfections des esprits créés sans être esprit de la manière que nous concevons les esprits ; que son nom véritable est CELUI QUI EST, c'est-àdire l'être sans restriction, tout être, l'être infini et universel.
Page 279 - J'entends par Substance ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ce dont le concept peut être formé sans avoir besoin du concept d'aucune autre chose '. J'entends par Attribut ce que la raison conçoit dans la Substance -comme constituant son essence...
Page 93 - Heu des lois de la nature, des lois de la liberté pénètrent dans la causalité du cours du monde, parce que si cette causalité était déterminée suivant des lois, elle ne serait pas liberté; au contraire, elle ne serait antre chose que la nature.
Page 87 - Car, supposez que le monde ait un commencement: puisque le commencement est une existence précédée d'un temps dans lequel la chose n'est pas , un temps doit donc avoir précédé, dans lequel le monde n'était pas , c'est-à-dire un temps vide. Or rien ne peut commencer d'être dans un temps vide, parce qu'aucune partie d'un pareil temps ne renferme en soi , plutôt qu'une autre...

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