Œuvres de Moliere: avec des remarques grammaticales, des avertissemens et des observations sur chaque piéce, Volume 4Tardieu-Denesle, 1821 |
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... la campagne à faire dialoguer , et il leur fit parler leur langage grossier , comme il l'avoit déjà fait dans quel- ques scènes du Festin de Pierre . C'est ce que Des- préaux , qui ne pouvoit souffrir qu'on blessât la lan- 6 AVERTISSEMENT.
... la campagne à faire dialoguer , et il leur fit parler leur langage grossier , comme il l'avoit déjà fait dans quel- ques scènes du Festin de Pierre . C'est ce que Des- préaux , qui ne pouvoit souffrir qu'on blessât la lan- 6 AVERTISSEMENT.
Page 7
... souffrir qu'on blessât la lan- gue , ne put jamais lui pardonner : le satirique croyoit à cet égard avoir pour lui les anciens auteurs comi- ques . « « « Vous ne voyez pas , disoit - il , que Plaute ' ni ses confrères estropient la ...
... souffrir qu'on blessât la lan- gue , ne put jamais lui pardonner : le satirique croyoit à cet égard avoir pour lui les anciens auteurs comi- ques . « « « Vous ne voyez pas , disoit - il , que Plaute ' ni ses confrères estropient la ...
Page 11
... souffrir tes fredaines . SGANARELLE . Oh ! la grande fatigue que d'avoir une femme , et qu'Aristote a bien raison , quand il dit qu'une femme est pire qu'un démon ! MARTIN E. Voyez un peu l'habile homme , avec son benêt d'Aristote ...
... souffrir tes fredaines . SGANARELLE . Oh ! la grande fatigue que d'avoir une femme , et qu'Aristote a bien raison , quand il dit qu'une femme est pire qu'un démon ! MARTIN E. Voyez un peu l'habile homme , avec son benêt d'Aristote ...
Page 112
... souffrir cette atteinte ; Et que me sert d'aimer , comme je fais , hélas ! Si vous êtes si prête à ne le croire pas ? MÉLICERTE . Je pourrois moins , Mirtil , redouter ces rivales , Si les choses étoient de part et d'autre égales ; Et ...
... souffrir cette atteinte ; Et que me sert d'aimer , comme je fais , hélas ! Si vous êtes si prête à ne le croire pas ? MÉLICERTE . Je pourrois moins , Mirtil , redouter ces rivales , Si les choses étoient de part et d'autre égales ; Et ...
Page 116
... souffrir ses vœux que quand vous le voudrez . SCÈNE V. LICARSIS , MIRTIL . MIRTIL . EH bien ! vous triomphez avec cette retraite , Et dans ces mots votre âme a ce qu'elle souhaite ; Mais apprenez qu'en vain vous vous réjouissez , Que ...
... souffrir ses vœux que quand vous le voudrez . SCÈNE V. LICARSIS , MIRTIL . MIRTIL . EH bien ! vous triomphez avec cette retraite , Et dans ces mots votre âme a ce qu'elle souhaite ; Mais apprenez qu'en vain vous vous réjouissez , Que ...
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Common terms and phrases
ACANTE ACTE ADRASTE ALCMÈNE Allons âme amour AMPHITRYON assez auroit avez BALLET beau bontés charmante chose ciel CLÉANTE CLEANTHIS cœur comédie connoître coups courroux DAMIS dansans DAPHNÉ dessein Dieu dieux dire diroit discours don Pèdre DORINE douceur doute doux ELMIRE ENTRÉE DE BALLET époux ÉROXÈNE êtes étoit falloit faux dévot femme FILÈNE fille gens GÉRONTE HALI homme ISIDORE j'ai j'en JACQUELINE jaloux jamais JUPITER l'amour l'Imposteur LÉANDRE LICARSIS LUCAS LUCINDE LYCAS m'en madame mademoiselle de Brie maître MARIANE MARTINE médecin MÉLICERTE MERCURE messieurs MIRTIL Mme PERNELLE Molière avoit monde monsieur MOPSE n'avoit n'étoit NAUCRATES NICANDRE OBSERVATIONS DE L'ÉDITEUR ORGON pardon parle paroître PASTORALE HÉROÏQUE père Plaute prendre qu'à qu'un raison rien s'il vous plaît sais Scaramouche SCÈNE VII sentimens seroit seul SGANARELLE SICILIEN sieur soins sorte SOSIE souffrir Tartufe théâtre TIRÈNE traître trouve vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois vouloir vrai yeux ZAÏDE zèle
Popular passages
Page 244 - L'apparence du mal a chez eux peu d'appui, Et leur âme est portée à juger bien d'autrui. Point de cabale en eux, point d'intrigues h suivre; On les voit, pour tous soins, se mêler de bien vivre. Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement , Ils attachent leur haine au péché seulement, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel, plus qu'il ne veut lui-même.
Page 279 - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles, Mais il étale en vous ses plus rares merveilles; II a sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris, et les cœurs transportés, Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature, Sans admirer en vous l'auteur de la nature, Et d'une ardente amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint.
Page 240 - Il m'enseigne à n'avoir affection pour rien ; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m'en soucierais autant que de cela.
Page 242 - Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et vrais dévots, qu'on doit suivre à la trace, Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace.
Page 328 - Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, Un prince dont les yeux se font jour dans les cœurs, Et que ne peut tromper tout l'art des imposteurs. D'un fin discernement sa grande âme pourvue...
Page 147 - IL fait noir comme dans un four '. Le ciel s'est habillé ce soir en Scaramouche , et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez.
Page 244 - Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment ; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 199 - La raison de cela, c'est que la comédie de Scaramouche joue le Ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne se soucient point; mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c'est ce qu'ils ne peuvent souffrir.
Page 285 - Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. • Chaque instant de ma vie est chargé de souillures...
Page 243 - Oui, vous êtes, sans doute, un docteur qu'on révère; Tout le savoir du monde est chez vous retiré; Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton, dans le siècle où nous sommes; Et près de vous ce sont des sots que tous les hommes.