Œuvres de Moliere: avec des remarques grammaticales, des avertissemens et des observations sur chaque piéce, Volume 4Tardieu-Denesle, 1821 |
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... jours avant de sortir , afin que la douleur où il la laissera , puisse le tranquilliser sur sa conduite . La jeune femme , déjà battue plus d'une fois , trouve un jour deux messagiers du roi qui vont passer en Angleterre . Pourquoi fere ...
... jours avant de sortir , afin que la douleur où il la laissera , puisse le tranquilliser sur sa conduite . La jeune femme , déjà battue plus d'une fois , trouve un jour deux messagiers du roi qui vont passer en Angleterre . Pourquoi fere ...
Page 6
... jours sur nos théâtres avec le plaisir le plus vif . Quoi- que écrite en prose , elle abonde en traits qui ont fait proverbe , et qui se replacent sans cesse dans la con- versation . Molière avoit , dans cette bagatelle , des gens de la ...
... jours sur nos théâtres avec le plaisir le plus vif . Quoi- que écrite en prose , elle abonde en traits qui ont fait proverbe , et qui se replacent sans cesse dans la con- versation . Molière avoit , dans cette bagatelle , des gens de la ...
Page 12
... jour où je m'a- visai d'aller dire oui ! SGANARELLE . 1 Que maudit soit le bec cornu de notaire qui me fit signer ma ruine ! MARTINE . C'est bien à toi , vraiment , à te plaindre de cette affaire ! Devrois - tu être un seul moment sans ...
... jour où je m'a- visai d'aller dire oui ! SGANARELLE . 1 Que maudit soit le bec cornu de notaire qui me fit signer ma ruine ! MARTINE . C'est bien à toi , vraiment , à te plaindre de cette affaire ! Devrois - tu être un seul moment sans ...
Page 22
... vous ne prendriez jamais pour ce qu'il est . Il va vêtu d'une façon extravagante , affecte quelquefois de paroître ignorant , tient sa science renfermée , et ne fuit rien tant , tous les jours , que d'exercer 22 LE MÉDECIN MALGRÉ LUI ,
... vous ne prendriez jamais pour ce qu'il est . Il va vêtu d'une façon extravagante , affecte quelquefois de paroître ignorant , tient sa science renfermée , et ne fuit rien tant , tous les jours , que d'exercer 22 LE MÉDECIN MALGRÉ LUI ,
Page 23
... jours , que d'exercer les mer- veilleux talens qu'il a eus du ciel pour la médecine . VALÈRE . C'est une chose admirable , que tous les grands hommes ont toujours du caprice , quelque petit grain de folie mêlé à leur science . MARTIN E ...
... jours , que d'exercer les mer- veilleux talens qu'il a eus du ciel pour la médecine . VALÈRE . C'est une chose admirable , que tous les grands hommes ont toujours du caprice , quelque petit grain de folie mêlé à leur science . MARTIN E ...
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Common terms and phrases
ACANTE ACTE ADRASTE ALCMÈNE Allons âme amour AMPHITRYON assez auroit avez BALLET beau bontés charmante chose ciel CLÉANTE CLEANTHIS cœur comédie connoître coups courroux DAMIS dansans DAPHNÉ dessein Dieu dieux dire diroit discours don Pèdre DORINE douceur doute doux ELMIRE ENTRÉE DE BALLET époux ÉROXÈNE êtes étoit falloit faux dévot femme FILÈNE fille gens GÉRONTE HALI homme ISIDORE j'ai j'en JACQUELINE jaloux jamais JUPITER l'amour l'Imposteur LÉANDRE LICARSIS LUCAS LUCINDE LYCAS m'en madame mademoiselle de Brie maître MARIANE MARTINE médecin MÉLICERTE MERCURE messieurs MIRTIL Mme PERNELLE Molière avoit monde monsieur MOPSE n'avoit n'étoit NAUCRATES NICANDRE OBSERVATIONS DE L'ÉDITEUR ORGON pardon parle paroître PASTORALE HÉROÏQUE père Plaute prendre qu'à qu'un raison rien s'il vous plaît sais Scaramouche SCÈNE VII sentimens seroit seul SGANARELLE SICILIEN sieur soins sorte SOSIE souffrir Tartufe théâtre TIRÈNE traître trouve vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois vouloir vrai yeux ZAÏDE zèle
Popular passages
Page 244 - L'apparence du mal a chez eux peu d'appui, Et leur âme est portée à juger bien d'autrui. Point de cabale en eux, point d'intrigues h suivre; On les voit, pour tous soins, se mêler de bien vivre. Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement , Ils attachent leur haine au péché seulement, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel, plus qu'il ne veut lui-même.
Page 279 - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles, Mais il étale en vous ses plus rares merveilles; II a sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris, et les cœurs transportés, Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature, Sans admirer en vous l'auteur de la nature, Et d'une ardente amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint.
Page 240 - Il m'enseigne à n'avoir affection pour rien ; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m'en soucierais autant que de cela.
Page 242 - Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et vrais dévots, qu'on doit suivre à la trace, Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace.
Page 328 - Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, Un prince dont les yeux se font jour dans les cœurs, Et que ne peut tromper tout l'art des imposteurs. D'un fin discernement sa grande âme pourvue...
Page 147 - IL fait noir comme dans un four '. Le ciel s'est habillé ce soir en Scaramouche , et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez.
Page 244 - Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment ; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 199 - La raison de cela, c'est que la comédie de Scaramouche joue le Ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne se soucient point; mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c'est ce qu'ils ne peuvent souffrir.
Page 285 - Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. • Chaque instant de ma vie est chargé de souillures...
Page 243 - Oui, vous êtes, sans doute, un docteur qu'on révère; Tout le savoir du monde est chez vous retiré; Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton, dans le siècle où nous sommes; Et près de vous ce sont des sots que tous les hommes.