Œuvres de Moliere: avec des remarques grammaticales, des avertissemens et des observations sur chaque piéce, Volume 4Tardieu-Denesle, 1821 |
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... cour ; il les traite aussi singulièrement que la fille du roi , les guérit , et revient dans sa maison comblé de présens . Molière , qui , d'après ce fabliau , avoit jadis com- posé pour la province deux farces sous les titres de ...
... cour ; il les traite aussi singulièrement que la fille du roi , les guérit , et revient dans sa maison comblé de présens . Molière , qui , d'après ce fabliau , avoit jadis com- posé pour la province deux farces sous les titres de ...
Page 67
... SCÈNE V. SGANARELLE , LÉANDRE , GÉRONTE . GÉRONTE . АH ! monsieur , je demandois où vous étiez . SGANARELLE . Je m'étois amusé dans votre cour à expulser le superflu de la boisson . Comment se porte la malade ACTE III , SCENE III . 67.
... SCÈNE V. SGANARELLE , LÉANDRE , GÉRONTE . GÉRONTE . АH ! monsieur , je demandois où vous étiez . SGANARELLE . Je m'étois amusé dans votre cour à expulser le superflu de la boisson . Comment se porte la malade ACTE III , SCENE III . 67.
Page 85
... cour le mettoient trop souvent de descendre si fort au - dessous de lui - même , mais Louis XIV n'étoit pas un monarque à qui l'on pût refuser quelque chose ; et les beaux - arts lui devoient trop pour qu'ils ne se prêtassent pas à se ...
... cour le mettoient trop souvent de descendre si fort au - dessous de lui - même , mais Louis XIV n'étoit pas un monarque à qui l'on pût refuser quelque chose ; et les beaux - arts lui devoient trop pour qu'ils ne se prêtassent pas à se ...
Page 86
... cour . Pour le prince .... sans peine on le remarque , Et d'une stade loin il sent son grand monarque ; Dans toute sa personne il a je ne sais quoi , Qui d'abord fait juger que c'est un maître roi . Toute sa cour s'empresse à chercher ...
... cour . Pour le prince .... sans peine on le remarque , Et d'une stade loin il sent son grand monarque ; Dans toute sa personne il a je ne sais quoi , Qui d'abord fait juger que c'est un maître roi . Toute sa cour s'empresse à chercher ...
Page 96
... cour ; Que ces bois vont jouir aujourd'hui de sa vue Et qu'on raisonne fort touchant cette venue . NICANDRE . Nous n'avons pas envie aussi de rien savoir . LICARSIS . Je vis cent choses là , ravissantes à 96 MÉLICERTE ,
... cour ; Que ces bois vont jouir aujourd'hui de sa vue Et qu'on raisonne fort touchant cette venue . NICANDRE . Nous n'avons pas envie aussi de rien savoir . LICARSIS . Je vis cent choses là , ravissantes à 96 MÉLICERTE ,
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Common terms and phrases
ACANTE ACTE ADRASTE ALCMÈNE Allons âme amour AMPHITRYON assez auroit avez BALLET beau bontés charmante chose ciel CLÉANTE CLEANTHIS cœur comédie connoître coups courroux DAMIS dansans DAPHNÉ dessein Dieu dieux dire diroit discours don Pèdre DORINE douceur doute doux ELMIRE ENTRÉE DE BALLET époux ÉROXÈNE êtes étoit falloit faux dévot femme FILÈNE fille gens GÉRONTE HALI homme ISIDORE j'ai j'en JACQUELINE jaloux jamais JUPITER l'amour l'Imposteur LÉANDRE LICARSIS LUCAS LUCINDE LYCAS m'en madame mademoiselle de Brie maître MARIANE MARTINE médecin MÉLICERTE MERCURE messieurs MIRTIL Mme PERNELLE Molière avoit monde monsieur MOPSE n'avoit n'étoit NAUCRATES NICANDRE OBSERVATIONS DE L'ÉDITEUR ORGON pardon parle paroître PASTORALE HÉROÏQUE père Plaute prendre qu'à qu'un raison rien s'il vous plaît sais Scaramouche SCÈNE VII sentimens seroit seul SGANARELLE SICILIEN sieur soins sorte SOSIE souffrir Tartufe théâtre TIRÈNE traître trouve vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois vouloir vrai yeux ZAÏDE zèle
Popular passages
Page 244 - L'apparence du mal a chez eux peu d'appui, Et leur âme est portée à juger bien d'autrui. Point de cabale en eux, point d'intrigues h suivre; On les voit, pour tous soins, se mêler de bien vivre. Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement , Ils attachent leur haine au péché seulement, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel, plus qu'il ne veut lui-même.
Page 279 - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles, Mais il étale en vous ses plus rares merveilles; II a sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris, et les cœurs transportés, Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature, Sans admirer en vous l'auteur de la nature, Et d'une ardente amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint.
Page 240 - Il m'enseigne à n'avoir affection pour rien ; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m'en soucierais autant que de cela.
Page 242 - Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et comme on ne voit pas qu'où l'honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et vrais dévots, qu'on doit suivre à la trace, Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace.
Page 328 - Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, Un prince dont les yeux se font jour dans les cœurs, Et que ne peut tromper tout l'art des imposteurs. D'un fin discernement sa grande âme pourvue...
Page 147 - IL fait noir comme dans un four '. Le ciel s'est habillé ce soir en Scaramouche , et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez.
Page 244 - Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment ; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère, Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 199 - La raison de cela, c'est que la comédie de Scaramouche joue le Ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne se soucient point; mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c'est ce qu'ils ne peuvent souffrir.
Page 285 - Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. • Chaque instant de ma vie est chargé de souillures...
Page 243 - Oui, vous êtes, sans doute, un docteur qu'on révère; Tout le savoir du monde est chez vous retiré; Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton, dans le siècle où nous sommes; Et près de vous ce sont des sots que tous les hommes.