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M. Talon, ci-devant avocat-général; et depois président à mortier, qui a fait enfermer son fils unique à Saint-Lazare en 1695, parce qu'il s'étoit amouraché de la fille d'un chirurgien, bien qu'il fût conseiller de la cour des Aides, et a fait mettre la fille à la Pitié, après l'avoir fait raser. Elle est depuis sortie par arrêt du Parle

ment.

1 L'on tint ce discours à madame de Mon tespan aux eaux de Bourbon, où elle alloit souvent pour des maladies imaginaires.

I Le prince de Conti, qui gagna la petitevérole auprès de la princesse sa femme,qu'il n'aimoit pas il en mourut, et sa femme en guérit.

De Louvois.

Le chevalier de Soissons; fils naturel du comte de Soissons, tué à la bataille de Sé dan en 1641: il étoit borgne.

I De Lauzun.

De la Feuillade, de la maison d'Aubusson; gouverneur du Dauphiné, et colonel du régiment des Gardes-Françoises, qui a érigé la statue du roi à la place des Victoires, qu'il a fait bâtir sur les ruines de l'hôtel de la Ferté, a fait sa fortune par mille

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quolibets qu'il disoit au roi: Ce fut lui qui conduisit le secours que le roi envoya à l'empereur, qui lui fut si utile, qu'il

défit

avec lui les Turcs à la bataille de SaintGodard en 1664, et les obligea de passer le Raab avec perte de près de 10000 hommes. Cette défaite donna de la jalousie à l'empereur, qui renvoya au roi son secours, sans lui accorder presque de route; ce qui ruina beaucoup les troupes.

2 Le roi Jacques II, qui s'étoit rendu illustre dans le temps qu'il commandoit la flotte d'Angleterre en qualité de duc d'Yorck, et qui depuis ce temps-là n'a fait aucune action de valeur.

1 De Harlay, archevêque de Paris, qui a toujours eu quelque maîtresse : long-temps mademoiselle de la Varenne; depuis ma dame de Bretonvilliers; ensuite madame la duchesse de Lesdiguieres; et enfin la fille d'un marchand, entre les bras de laquelle on veut qu'il soit mort le 6 août 1695.

2 Le cardinal de Bouillon.

3 Boutillier de Rancé, qui a été abbé de la Trappe, où il a mené une vie triste, dure et austère: ou le cardinal le Camus, évêque de Grenoble, qui a été fort débauché, et qui a fait de certains alleluia de la cour, fort impies.

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Le dictionnaire de l'Académie.

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I Lestrot, administrateur et proviseur des prisonniers ou Pellisson, maître des requêtes, qui avoit l'économat des évêchés et des abbayes.

73 De Villeroi.

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2 De Mennevillette, père du président dece nom: ou le marquis de Sablé, de la maison de Léonne.

3 L'abbé Danse, chanoine de la SainteChapelle à Paris, frère de madame Dongois, dont le mari étoit greffier au Parle

ment.

Le comte d'Olonne, ou de Broussin.

Le comte de Montluc, frère du marquis d'Alluye. Il avoit épousé mademoiselle le Lièvre, fille du président de ce nom.

Les appartements de Versailles, ou Marli, où le roi défrayoit toute la cour avec une magnificence royale, et où pourtant ily avoit toujours des mécontents.

Le duc de Villeroi.

CHAPITRE XII.

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DES JUGEMENTS]

Faux dévot.

I Le Basque, où Pecourt.

2 La Dancourt.

3 Champmelé, ou Baron.

1 Mademoiselle Scudéri.

I L'abbé de Rubec, frère de M. de Valancé.
M. le Normand, ou M. d'Apoigni.

3 Benoît, qui a amassé du bien en montrant
des figures de cire.

4 Barbereau, qui a amassé du bien en vendant de l'eau de la rivière de Seine pour des eaux minérales.

5 Caretti, qui a gagné du bien par quelques secrets qu'il vendoit fort cher.

6 M. Bontemps.

1 Ceux de Siam, qui vinrent à Paris dans ce temps-là.

I De Noailles, ci-devant évêque de Châlons, ensuite archevêque de Paris. Les choses

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ont bien changé de face. Ou M. le Camus. 1 De Harlay, premier président.

2 Pellisson, maître des requêtes, historien du roi et de l'Académie, très-laid de visage, mais bel esprit. Il a fait plusieurs petits ouvrages. Il étoit bénéficier, et avoit été huguenot. On veut qu'il soit mort dans cette religion en 1694, après avoir été pen dant quelques années un des plus zélés convertisseurs à la religion catholique.

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2 Pierre Corneille.

I Santeuil, religieux de Saint-Victor, auteur des hymnes du nouveau bréviaire, et l'un de nos meilleurs poëtes latins modernes. Il est mort en 1697.

1 Pelletier de Sousy, intendant des finances. 2 Son frère le ministre.

3 L'Académie Françoise.

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'Le Tellier, chancelier de France, ou M. de Louvois.

* Penautier, receveur-général du Clergé de France, accusé d'avoir empoisonné M.***, trésorier des états de Bourgogne; de la-\ quelle accusation il a été déchargé par un arrêt qui fut fort sollicité par M. le Bours,

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