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est la vraie science, a cru démontrer que l'homœopathie n'en est pas une et ne peut pas en être une : 1o en faisant voir qu'il ne sait pas l'histoire; 2° en présentant sous un faux aspect le principe de Hahnemann, afin d'en tirer des conséquences contraires à la vérité; 3° en dénaturant les faits historiques; 4° en attribuant à Hahnemann des principes qu'il n'a jamais énoncés. >>

Telles sont, en substance, les principales idées que notre honorable confrère de Turin a développées avec beaucoup d'esprit, de clarté et d'énergie. Dans son travail, les mots piquants sont accompagnés de cette modération de bon goût qui empêche l'énergie de dégénérer en invectives et que l'on remarque plus souvent chez les défenseurs d'une bonne cause que chez les détracteurs de la doctrine de Hahnemann.

Rapport sur une brochure du docteur Giovanni Nonnis, de Turin, en réponse au docteur Borelli.

Réponse du docteur Giovanni Nonnis à M. le chevalier docteur Borelli, au sujet d'un article inséré dans l'Opinion, intitulé: Homœopathie et Allopathie.

Cet opuscule renferme deux thèses principales: la critique de l'allopathie et la défense de l'homoeopathie. La première consiste à démontrer le manque de principe de l'allopathie, et par conséquent l'inanité du principe contraria contrariis, le défaut radical de tout traitement allopathique, celui-ci ne procédant que par l'un de ces trois modes, la cure du nom, ou celle du symptôme, ou bien celle de la cause; enfin la pauvreté de la matière médicale de l'ancienne école, et l'incertitude de sa thérapeutique.

Les arguments de la seconde série démontrent la futilité des objections que l'on fait à l'homœopathie, les

:

quelles s'adressent souvent à des explications théoriques auxquelles ni le fondateur de la doctrine, ni ses partisans, n'attachent aucune importance. Il rappelle comment le médecin homœopathe procède au lit du malade connaître la maladie par les symptômes, et lui opposer le médicament qui a la propriété de faire disparaître l'ensemble de ceux-ci, propriété que l'expérimen tation sur l'homme sain a mise en évidence; ce procédé n'est-il pas le plus logique,, et l'expérience de chaque jour ne prouve-t-elle pas sa supériorité?

L'auteur s'attache à démontrer encore le progrès que la théorie de Hahnemann a fait subir au traitement des maladies chroniques. Enfin quelques pages sont consacrées à réfuter les objections fondées sur de prétendues expériences telles que celles de MM. Trousseau et Andral, et à rappeler les aveux favorables à l'homœopathie échappés à la plume d'un certain nombre de sommités allopathiques.

De même que dans la brochure du docteur Dadéa, dont il a été question dernièrement, des objections mille fois rebattues ne pouvaient pas ici donner lieu à un grand nombre d'arguments nouveaux mais, quelque répétées que puissent être les pensées vraies, elles rencontrent toujours, en partant de bouches différentes, des oreilles pour lesquelles elles sont neuves, et tout travail de la nature de celui du docteur Nonnès, surtout lorsqu'il présente, comme celui-ci, de la clarté et de la précision, est utile à la propagation de la vérité. C. GUEYRARD.

ERRATA.

Page 516, ligne 15, au lieu de: Au bout de onze mois d'un traitement homœopathique, etc., lisez : Au bout de onze mois d'un traitement allopathique.

Page 517, ligne 15, au lieu de: Sulph. et samb., lisez: Sulph. et silicea. Page 518, au lieu de: Qui paraît dès l'existence, lisez: Qui paraît être l'ex

tension.

TABLE DES MATIÈRES

A nos lecteurs. 9.

Action spécifique et analytique physiologique des eaux de Carlstad, par le doc

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Compte rendu du numéro de l'Anemanno, par le docteur Gueyrard. 217.
Considérations sur la fièvre jaune, moyens prophylactiques de cette mala-
die, etc., par le docteur Maximiano Merques de Carvalho. 289.
Cour impériale de Poitiers (chamb. correct.). 124.

Cramoisy. 162, 461.

Cretin. 13, 193.

Curie. 25, 145.

Epizootie aphtheuse des vaches laitières en 1856, par M. Bouguié, vétéri

naire. 79.

Espanet. 37, 551.

Étranglements intestinaux, traitement par l'ergot de seigle, par le docteur Curie. 25.

Études pathogénétiques et thérapeutiques sur l'hydrocotyle asiatica, par le docteur Audouit. 337, 385, 433, 481.

Extrait des procès-verbaux. (6 avril) 287,

Gastier. 49, 97, 529.

Gueyrard. 217, 318, 570, 573.

(4 mai) 382,

(0 juillet) 506.

H

Hygiène appliquée à l'industrie, par le docteur Leboucher. 241.

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Maison de santé (un mot sur la) fondée en Algérie par le docteur Feuillet, par A Espanet. 551.

Nécrologie. 479.

N

Note sur l'emploi de l'iodure de potassium à doses inférieures et fractionnées contre la syphilis et les scrofules, par le docteur Panien. 174.

Notes cliniques sur quelques affections de la membrane muqueuse des voies respiratoires, par le docteur Black. 89, 136, 166.

Nouvelle (une bonne). 133.

Phlébite. 84.

Préjugés (de quelques) médico-philosophiques, par le docteur Cretin. 13.

R

Rapport sur une brochure du docteur Rocco Rubini, par le docteur Gueyrard. 318.

Rapport sur une brochure du docteur B. Dadea, par le docteur Gueyrard. 570. Rapport sur une brochure du docteur Giovanni Nonnis, par le docteur Gueyrard. 573.

Réplique (quelques mots de) à la réponse de M. Cramoisy. 495.

Réponse du docteur Cramoisy au docteur Audouit. 461.

Revue des journaux allemands, par le docteur Léon Simon fils. 226, 277.
Réponse au docteur Cade, par A. Espanet. 37.

Révulsion (de la) ou médication dite révulsive, par le docteur Gastier. 49, 97.

Revue de la presse médicale. 279, 327, 378, 424, 500, 577.

Rôle (du) et des prétentions de la philosophie médicale, par le docteur Cretin. 193.

Scarlatine (la), par le docteur Curio. 145.

Scrofulide cutanée superficielle, r le docteur Cramoisy. 162.

Sédatifs (un mot sur les), par le docteur Gastier. 529.

T

Tricophyton (du) et du système de M. le docteur Bazin sur la teigne, par le docteur Audouit. 204, 259, 302, 368.

Variété. 95, 190, 240, 383, 432, 518.

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