Histoire de la littérature française, Volume 1 |
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Popular passages
Page 382 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 339 - Capitole; donnez en cette Grèce menteresse et y semez encore un coup la fameuse nation des GalloGrecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple delphique, ainsi que vous avez fait autrefois, et ne craignez plus ce muet Apollon , ses faux oracles ni ses flèches rebouchées.
Page 342 - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin. Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.
Page 483 - J'y veux pouvoir quelque chose du mien. Le maniement et emploite des beaux espris donne pris à la langue, non pas l'innovant tant comme la remplissant de plus vigoreux et divers services, l'estirant et ployant. Ils n'y aportent point des mots, mais ils enrichissent les leurs, appesantissent et enfoncent leur signification et leur usage, luy aprenent des mouvements inaccoustumés, mais prudemment et ingénieusement.
Page 382 - Et réduisit la muse aux règles du devoir. ' Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois ; et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle. Marchez donc sur ses pas; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté...
Page 367 - Comme Oreste agité de fureurs infernales. » Mais je n'en ay point veu qui soient d'audacieux Plus humbles devenus, plus doux ny gracieux...
Page 167 - La mort le fait fremir, pallir, Le nez courber, les vaines tendre Le col enfler, la chair mollir, Joinctes et nerfs croistre et estendre.
Page 237 - De l'adolescence de Gargantua. Gargantua, depuis les trois jusques à cinq ans, fut nourri et institué en toute discipline convenante, par le commandement de son père, et cellui temps passa comme les petits enfants du pays : c'est assavoir, à boire, manger et dormir; à manger, dormir et boire ; à dormir, boire et manger.
Page 82 - L'expérience et les années semblaient lui avoir donné, avec la satiété des spectacles qui avaient amusé sa jeunesse et son âge mûr , un certain goût de pénétrer dans les causes et de tirer la morale des événements. Au commencement de ses chroniques, il s'était naïvement qualifié à.
Page 151 - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.