Le compere Mathieu, ou Les bigarrures de l'esprit humain, Volume 3chez les libraires associés, 1792 |
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Page 30
... communs , interrompit derechef le Dominicain ; nous avons les oreilles rebattues de ces fortes de propos : il femble que les trois quarts de ceux qui paroiffent devant nous fe foient donné le mot pour nous débiter 30 LE COM PERF.
... communs , interrompit derechef le Dominicain ; nous avons les oreilles rebattues de ces fortes de propos : il femble que les trois quarts de ceux qui paroiffent devant nous fe foient donné le mot pour nous débiter 30 LE COM PERF.
Page 69
... commun , n'a de route à tenir que celle que lui prefcrivent l'amour - propre , la juftice & la modération . Laiffons le monde tel qu'il eft & les hommes tels qu'ils font : n'ouvrons les yeur que pour voir fi nos opinions nous font ...
... commun , n'a de route à tenir que celle que lui prefcrivent l'amour - propre , la juftice & la modération . Laiffons le monde tel qu'il eft & les hommes tels qu'ils font : n'ouvrons les yeur que pour voir fi nos opinions nous font ...
Page 74
... commun & de la prudence , vous deviez le cacher plutôt que de le divulguer . Le ⚫ monde eft tellement conftitué , qu'il est des véri- tés très - peu importantes en elles - mêmes , dont l'expofition feroit mille fois plus nuifible au ...
... commun & de la prudence , vous deviez le cacher plutôt que de le divulguer . Le ⚫ monde eft tellement conftitué , qu'il est des véri- tés très - peu importantes en elles - mêmes , dont l'expofition feroit mille fois plus nuifible au ...
Page 78
... communs qui ne convenoient que dans la bouche des pédants , & non à des gens qui faifoient profeffion d'être phi- lofophes . J'aimois mon Compere , mais fon propos me pi- qua : je ne pus m'empêcher de répliquer qu'il n'y avoit point ...
... communs qui ne convenoient que dans la bouche des pédants , & non à des gens qui faifoient profeffion d'être phi- lofophes . J'aimois mon Compere , mais fon propos me pi- qua : je ne pus m'empêcher de répliquer qu'il n'y avoit point ...
Page 99
... commun , nous a donné l'Evangile pour éclairer notre enten- dement , pour nous rendre maîtres de nos affections , pour ne laisser à notre volonté que des defirs légiti- mes ; mais vous vous refufez à la Lumiere qui vous a été donnée ...
... commun , nous a donné l'Evangile pour éclairer notre enten- dement , pour nous rendre maîtres de nos affections , pour ne laisser à notre volonté que des defirs légiti- mes ; mais vous vous refufez à la Lumiere qui vous a été donnée ...
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Common terms and phrases
abfurde affez ainfi alloit Anglois Antioche auffi auroit avoient avoit bonheur c'eft caufe CHAPITRE cher Compere chofes circonftances confidérer confifte connoiffance Croifés Damiette derniere Diego Dieu difcours dife diftinguer dis-je efpece Epit eſt étoient étoit exif exifte fage faifir faifoit faint fang fans fanté fauver favoir fe trouve feconde fens fentiments feroit fervir feulement fiécle fimple foient foit font fous fouvent fuis fuiv fujet funefte fur la terre fur-tout hafard Hift homme honnête Ibid Inquifiteurs j'ai j'avois j'étois Jean voyant jufqu'à jufte juftice Juges l'efprit l'Eglife l'homme l'Univers laiffe loix Lord lorfqu'il Lorfque Maffacre Maître maniere Meffieurs ment méprifer mifere miféricorde mille Miniftres monde mort motifs mourir n'avoit n'eft néceffaire opinions paffage paffer penfer Pere Jean perfonne Philofophe poffible puif puiffe qu'un quæ raifon Récollet refpectable refte Religion Révérend Révérendiffime rien s'eft s'étoit s'il Saladin tion Tyburn vaiffeau Vitulos vrai Chrétien
Popular passages
Page 123 - Pourquoy de mesmes n'estimons nous un homme par ce qui est sien ? Il a un grand train, un beau palais, tant de crédit, tant de rente : tout cela est autour de luy, non en luy. Vous n'achetez pas un chat en poche...
Page 97 - Qui pourrait, dis-je, être assez fou pour résoudre en soimême de s'exposer à un danger possible d'être infiniment malheureux, en sorte qu'il n'y ait rien à gagner pour lui que le pur néant, s'il vient à échapper à ce danger? L'homme de bien, au contraire, hasarde le néant contre un bonheur infini dont il doit jouir au cas que le succès suive son attente.
Page 97 - ... bien considérer toutes choses, ils sont, à mon avis, les plus mal partagés, même dans cette vie. Mais lorsqu'on met en balance un bonheur infini avec une infinie misère, si le pis qui puisse arriver à l'homme de bien, supposé qu'il se trompe, est le plus grand avantage que le méchant puisse obtenir, au cas qu'il vienne à rencontrer...
Page 97 - L'homme de bien, au contraire, hasarde le néant contre un bonheur infini dont il doit jouir au cas que le succès suive son attente. Si son espérance se trouve bien fondée, il est éternellement heureux; et s'il se trompe il n'est pas malheureux, il ne sent rien. D'un autre côté, si le méchant a raison, il n'est pas heureux, et s'il se trompe, il est infiniment misérable.
Page 124 - Quelle âme at-il? est-elle belle, capable et heureusement pourvue de toutes ses pièces? Est-elle riche du sien, ou de l'autrui? la fortune n'y at-elle que voir? Si, les yeux ouverts, elle attend les...
Page 97 - L'homme de bien , au contraire , hafarde le néant contre un bonheur infini dont il doit jouir au cas que le fuccès fuive Ion attente. Si fon efpérance fe trouve bien fondée , il eft éternellement heureux ; & s'il fe trompe, il n'eft pas malheureux ; il ne fent rien; D'un autre côté , fi le méchant a raifon , il n'eft pas heureux ; & s'il fe trompe , II eft infiniment miférablc.
Page 164 - Armées; ni les voleurs de grand chemins, qui ne fort point de fa maifon; ni lacalomnie, qui n'a rien; ni l'envie, qui mene une vie privée ; ni les tremblemens de terre, qui demeure dans les Gaules; ni la foudre, qui habite...
Page 141 - Elle peut tomber en un homme vicieux , vaunéant , très-mal nay , et en soi , vrayement vilain. Elle est aussi inutile à autruy , car elle n'entre point en communication ny en commerce , comme fait la science la bonté, la beauté, les richesses. Ceux qui n'ont en soy rien de recommandable que...
Page 124 - K. , entend les épées traites ; s'il ne lui chaut par , où lui forte la vie , par la bouche ou par le gofier ; fi elle eft raflife, équable & contente : , plus fenfément fur cette matiere : Faites bien , « - difent-ils, & vous ferez roi.
Page 124 - Scavez-vous pourquoi vous l'eftirnez grand ? Vous y comptez la hauteur de fes patins. La baie n'eft pas de la ftatue. Mefurez-le fans fes échaces. Qu'il mette à part fes richefîès & fes honneurs, qu'il fe préfente en chemife.