L'âge d'or de la littérature française |
From inside the book
Results 1-5 of 34
Page 13
... yeux . CHAPITRE III RABELAIS La légende et la vérité au sujet de Rabelais . — Le mouve- ment d'idées amené par la Renaissance ne s'était pas en- core manifesté dans la littérature lorsqu'en 1533 parut un livre étrange , fantastique , où ...
... yeux . CHAPITRE III RABELAIS La légende et la vérité au sujet de Rabelais . — Le mouve- ment d'idées amené par la Renaissance ne s'était pas en- core manifesté dans la littérature lorsqu'en 1533 parut un livre étrange , fantastique , où ...
Page 25
... yeux ouverts , car il craint toujours quelque subite attaque de ses antiques ennemies , les Andouilles , qui ne peuvent souffrir le maigre ni le carême . Pantagruel , rebuté par l'affreux portrait qu'on lui fait de Carêmeprenant , passe ...
... yeux ouverts , car il craint toujours quelque subite attaque de ses antiques ennemies , les Andouilles , qui ne peuvent souffrir le maigre ni le carême . Pantagruel , rebuté par l'affreux portrait qu'on lui fait de Carêmeprenant , passe ...
Page 26
... yeux flamboyants « < comme une gueule d'enfer . » Ils ne réussissent à se tirer de ses griffes qu'après lui avoir donné une grosse bourse pleine d'or , moyennant laquelle les Chats - Fourrés les dé- clarent tous « < gens de bien » et ...
... yeux flamboyants « < comme une gueule d'enfer . » Ils ne réussissent à se tirer de ses griffes qu'après lui avoir donné une grosse bourse pleine d'or , moyennant laquelle les Chats - Fourrés les dé- clarent tous « < gens de bien » et ...
Page 29
... yeux hors de la tête , « fichés sur des os « semblables aux talons ... les pieds ronds comme pelotes , « < les bras et mains tournés en arrière vers les épaules ; et cheminent sur leurs têtes , continuellement faisant la roue , « les ...
... yeux hors de la tête , « fichés sur des os « semblables aux talons ... les pieds ronds comme pelotes , « < les bras et mains tournés en arrière vers les épaules ; et cheminent sur leurs têtes , continuellement faisant la roue , « les ...
Page 36
... se dresse quelque tempête violente , pour ce qu'il n'y a1 qu'obscurité devant nos yeux et le tonnerre bruit en nos oreilles , en sorte que 1 Comme il n'y a . tous nos sens sont alourdis de frayeur , il nous 36 L'ÂGE D'OR DE LA.
... se dresse quelque tempête violente , pour ce qu'il n'y a1 qu'obscurité devant nos yeux et le tonnerre bruit en nos oreilles , en sorte que 1 Comme il n'y a . tous nos sens sont alourdis de frayeur , il nous 36 L'ÂGE D'OR DE LA.
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable aime âme amis amour avant J. C. beau beauté Bellay Boileau Bossuet brillant Bruyère Calvin Calypso caractère cartésianisme charme chefs-d'œuvre chose chrétienne Cinna classique cœur comédie comique Condé Corneille cour Descartes devait Dieu doctrine donner douleur éclate écrivains esprit Fables femme Fénelon fille fils Fontaine François Ier Gargantua génie gloire goût grec héros hommes humaine idées jeune jour l'amour l'antiquité l'esprit l'homme laisser langue latin lettres Littérature française livre Louis XIV lui-même lyrisme Madame de Maintenon Madame de Sévigné maître Malherbe Marot ment misère Molière monde Montaigne morale mort mourut moyen âge nature noble œuvre ORGON Pantagruel Panurge Pascal passé passion pensée père personnages peuple Phèdre philosophe pièce Pléiade poésie poète Port-Royal prince quiétisme Rabelais Racine raison Rambouillet Réforme religieuses reste rien Ronsard satire scène seigneur sentiment seul sorte style sujet Sylvanire Tartuffe Télémaque théâtre tion tragédie trouve vérité vices vrai XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 207 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 113 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 173 - On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie : Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 193 - Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte: heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et...
Page 226 - Je ne puis vous dire l'excès de l'agrément de cette pièce : c'est une chose qui n'est pas aisée à représenter et qui ne sera jamais imitée ; c'est un rapport de la musique, des vers, des chants, des personnes, si parfait et si complet, qu'on n'y souhaite rien...
Page 189 - Madame se meurt ! Madame est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup , comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille? Au premier bruit d'un mal si étrange, on accourut à SaintCloud de toutes parts ; on trouve tout consterné , excepté le cœur de cette princesse : partout on entend des cris , partout on voit la douleur et le désespoir , et l'image de la mort. Le roi , la reine , Monsieur...
Page 187 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons.
Page 172 - Grippeminaud, le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 210 - Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées; Racine se conforme aux nôtres : celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les peint tels qu'ils sont.
Page 188 - Non, après ce que nous venons de voir, la santé n'est qu'un nom, la vie n'est qu'un songe, la gloire n'est qu'une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu'un dangereux amusement : tout est vain en nous, excepté le sincère aveu 6 que nous faisons devant Dieu de nos vanités et le jugement arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes.