Chefs-d'oeuvre de Corrneille..: Le CidImprimerie de A. Belin., 1810 |
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... bras chaque jour exécute Me défend de penser qu'aucun me le dispute . 5 SCÈNE I I. CHIMÈNE , ELVIRE : ELVIRE , à part . " QUELLE douce nouvelle à ces jeunes amants ! Et que tout se dispose à leurs contentements ! CHIMÈNE . Eh bien ...
... bras chaque jour exécute Me défend de penser qu'aucun me le dispute . 5 SCÈNE I I. CHIMÈNE , ELVIRE : ELVIRE , à part . " QUELLE douce nouvelle à ces jeunes amants ! Et que tout se dispose à leurs contentements ! CHIMÈNE . Eh bien ...
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... bras du royaume est le plus ferme appui . Grenade et l'Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi vous passeriez bientôt sous d'autres lois ; Et vous auriez bientôt vos ennemis pour ...
... bras du royaume est le plus ferme appui . Grenade et l'Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi vous passeriez bientôt sous d'autres lois ; Et vous auriez bientôt vos ennemis pour ...
Page 10
... bras ; Il apprendroit à vaincre en me regardant faire ; Et , pour répondre en hâte à son grand caractère , Il verroit .... D. DIÈGUE . Je le sais , vous servez bien le roi ; Je vous ai vu combattre et commander sous moi : Quand l'âge ...
... bras ; Il apprendroit à vaincre en me regardant faire ; Et , pour répondre en hâte à son grand caractère , Il verroit .... D. DIÈGUE . Je le sais , vous servez bien le roi ; Je vous ai vu combattre et commander sous moi : Quand l'âge ...
Page 11
... bras . D. DIEGUE . Qui n'a pu l'obtenir ne le méritoit pas . LE COMTE . Ne le méritoit pas ! Moi ? D. DIÈGUE . Vous . LE COMTE . Ton impudence , Téméraire vieillard , aura sa récompense . 5 ( Il lui donne un soufflet . ) D. DIEGUE ...
... bras . D. DIEGUE . Qui n'a pu l'obtenir ne le méritoit pas . LE COMTE . Ne le méritoit pas ! Moi ? D. DIÈGUE . Vous . LE COMTE . Ton impudence , Téméraire vieillard , aura sa récompense . 5 ( Il lui donne un soufflet . ) D. DIEGUE ...
Page 12
... bras , qu'avec respect toute l'Espagne admire , Mon bras , qui tant de fois a sauvé cet empire , Tant de fois affermi le trône de son roi , Trahit donc ma querelle , et ne fait rien pour moi ! O cruel souvenir de ma gloire passée ...
... bras , qu'avec respect toute l'Espagne admire , Mon bras , qui tant de fois a sauvé cet empire , Tant de fois affermi le trône de son roi , Trahit donc ma querelle , et ne fait rien pour moi ! O cruel souvenir de ma gloire passée ...
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Common terms and phrases
aime Albe ALONSE amant amour ARIAS Aristote assez AUGUSTE avez avoit bonheur bras CAMILLE cardinal cardinal de Richelieu César cher chevalier romain CHIMÈNE ciel Cinna cœur colère combat COMTE Corneille coup courage crime CURIACE d'Horace dessein devoir DIÈGUE dieux digne dois Don Sanche douleur doux EL CID ELVIRE ÉMILIE ennemis époux esprit étoit EUPHORBE ÉVANDRE flamme foible foiblesse frères FULVIE funeste généreux gloire grace haine homme honneur honte hymen indigne j'ai j'en JULIE juste l'amour l'honneur L'INFANTE lâche larmes LÉONOR Lépide LIVIE lois m'en madame main malheur MAXIME mérite mort mourir noble paroître père Pertharite pièce Pierre Corneille pleurs POLYCLÈTE Polyeucte pouvoir punir qu'un rien Rodogune Rodrigue rois Romains Rome s'il SABINE sang SCÈNE seigneur Sénèque seroit seul Sire sœur sort souffrir soupirs sujet supplice t'en théâtre tragédie trahis trépas triomphe TULLE tyran vaincu vainqueur Valère vengeance venger vertu veux victoire VIEIL HORACE vœux vois yeux
Popular passages
Page 196 - Rome entière noyée au sang de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques : Le méchant par le prix au crime encouragé, Le mari par sa femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et sa tète à la main , demandant son salaire , Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 249 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 2 - Jeunes, mais qui font lire aisément dans leurs yeux L'éclatante vertu de leurs braves aïeux. Don Rodrigue, surtout, n'a trait en son visage Qui d'un homme de cœur ne soit la haute image, Et sort d'une maison si féconde en guerriers, Qu'ils y prennent naissance au milieu des lauriers.
Page xli - Donc, fier de mon plumage, en corneille d'Horace, Ne prétends plus voler plus haut que le Parnasse. Ingrat , rends-moi mon Cid jusques au dernier mot : Après tu connoîtras , corneille déplumée , Que l'esprit le plus vain est souvent le plus sot , \ Et qu'enfin tu me dois toute ta renommée.
Page 151 - Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de -ses propres mains déchire ses entrailles; Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux!
Page 249 - Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie; Je te fis prisonnier pour te combler de biens ; Ma cour fut ta prison, mes faveurs tes liens...
Page 98 - S'il m'empêchait de voir en quels lieux je suis née. Albe, où j'ai commencé de respirer le jour, Albe, mon cher pays, et mon premier amour; Lorsqu'entre nous et toi je vois la guerre ouverte, Je crains notre victoire autant que notre perte. Rome, si tu te plains que c'est là te trahir, Fais-toi des ennemis que je puisse haïr.
Page 258 - Préfères-en la pourpre à celle de mon sang ; Apprends sur mon exemple à vaincre ta colère. Te rendant un époux, je te rends plus qu'un père.
Page 151 - Rome qui t'a vu naître et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent, tous ses voisins, ensemble conjurés, Saper ses fondements encor mal assurés! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers.
Page 236 - Toi, dont la trahison me force à retenir Ce pouvoir souverain dont tu me veux punir, Me traite en criminel, et fait seule mon crime, Relève, pour l'abattre, un trône illégitime, Et, d'un zèle effronté couvrant son attentat, 1 Pour dans le sien.