Chefs-d'oeuvre de Corrneille..: Le CidImprimerie de A. Belin., 1810 |
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... SABINE , femme d'Horace , et sœur de Curiace CAMILLE , amante de Curiace , et sœur d'Horace JULIE , dame romaine , confidente de Sabine de Camille . FLAVIAN , soldat de l'armée d'Albe . PROCULE , soldat de l'armée de Rome . La scène est ...
... SABINE , femme d'Horace , et sœur de Curiace CAMILLE , amante de Curiace , et sœur d'Horace JULIE , dame romaine , confidente de Sabine de Camille . FLAVIAN , soldat de l'armée d'Albe . PROCULE , soldat de l'armée de Rome . La scène est ...
Page 97
Pierre Corneille. TRAGÉDIE . ACTE PREMIER . SCÈNE I. ' SABINE , JULIE . SABINE . APPROUVEZ PPROUVEZ ma foiblesse , et souffrez ma douleur ; Elle n'est que trop juste en un si grand malheur : Si près de voir sur soi fondre de tels orages ...
Pierre Corneille. TRAGÉDIE . ACTE PREMIER . SCÈNE I. ' SABINE , JULIE . SABINE . APPROUVEZ PPROUVEZ ma foiblesse , et souffrez ma douleur ; Elle n'est que trop juste en un si grand malheur : Si près de voir sur soi fondre de tels orages ...
Page 98
... SABINE . Je suis Romaine , hélas ! puisqu'Horace est Romain ; J'en ai reçu le titre en recevant sa main : 7 Mais ce nœud me tiendroit en esclave enchaînée , S'il m'empêchoit de voir en quels lieux je suis née . Albe , où j'ai commencé ...
... SABINE . Je suis Romaine , hélas ! puisqu'Horace est Romain ; J'en ai reçu le titre en recevant sa main : 7 Mais ce nœud me tiendroit en esclave enchaînée , S'il m'empêchoit de voir en quels lieux je suis née . Albe , où j'ai commencé ...
Page 99
... SABINE . Tant qu'on ne s'est choqué qu'en de légers combats , 13 Trop foibles pour jeter un des partis à bas , Tant qu'un espoir de paix a pu flatter ma peine , Oui , j'ai fait vanité d'être toute Romaine . Si j'ai vu Rome heureuse avec ...
... SABINE . Tant qu'on ne s'est choqué qu'en de légers combats , 13 Trop foibles pour jeter un des partis à bas , Tant qu'un espoir de paix a pu flatter ma peine , Oui , j'ai fait vanité d'être toute Romaine . Si j'ai vu Rome heureuse avec ...
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... SABINE . 21 20 Ah ! que je crains , Julie , un changement si prompt ! Hier dans sa belle humeur elle entretint Valère ; Pour ce rival , sans doute , elle quitte mon frère ; 22 Son esprit ... SABINE , JULIE . SABINE ACTE I , SCENE I ΤΟΥ.
... SABINE . 21 20 Ah ! que je crains , Julie , un changement si prompt ! Hier dans sa belle humeur elle entretint Valère ; Pour ce rival , sans doute , elle quitte mon frère ; 22 Son esprit ... SABINE , JULIE . SABINE ACTE I , SCENE I ΤΟΥ.
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Common terms and phrases
aime Albe ALONSE amant amour ARIAS Aristote assez AUGUSTE avez avoit bonheur bras CAMILLE cardinal cardinal de Richelieu César cher chevalier romain CHIMÈNE ciel Cinna cœur colère combat COMTE Corneille coup courage crime CURIACE d'Horace dessein devoir DIÈGUE dieux digne dois Don Sanche douleur doux EL CID ELVIRE ÉMILIE ennemis époux esprit étoit EUPHORBE ÉVANDRE flamme foible foiblesse frères FULVIE funeste généreux gloire grace haine homme honneur honte hymen indigne j'ai j'en JULIE juste l'amour l'honneur L'INFANTE lâche larmes LÉONOR Lépide LIVIE lois m'en madame main malheur MAXIME mérite mort mourir noble paroître père Pertharite pièce Pierre Corneille pleurs POLYCLÈTE Polyeucte pouvoir punir qu'un rien Rodogune Rodrigue rois Romains Rome s'il SABINE sang SCÈNE seigneur Sénèque seroit seul Sire sœur sort souffrir soupirs sujet supplice t'en théâtre tragédie trahis trépas triomphe TULLE tyran vaincu vainqueur Valère vengeance venger vertu veux victoire VIEIL HORACE vœux vois yeux
Popular passages
Page 196 - Rome entière noyée au sang de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques : Le méchant par le prix au crime encouragé, Le mari par sa femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et sa tète à la main , demandant son salaire , Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 249 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 2 - Jeunes, mais qui font lire aisément dans leurs yeux L'éclatante vertu de leurs braves aïeux. Don Rodrigue, surtout, n'a trait en son visage Qui d'un homme de cœur ne soit la haute image, Et sort d'une maison si féconde en guerriers, Qu'ils y prennent naissance au milieu des lauriers.
Page xli - Donc, fier de mon plumage, en corneille d'Horace, Ne prétends plus voler plus haut que le Parnasse. Ingrat , rends-moi mon Cid jusques au dernier mot : Après tu connoîtras , corneille déplumée , Que l'esprit le plus vain est souvent le plus sot , \ Et qu'enfin tu me dois toute ta renommée.
Page 151 - Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers. Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de -ses propres mains déchire ses entrailles; Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux!
Page 249 - Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie; Je te fis prisonnier pour te combler de biens ; Ma cour fut ta prison, mes faveurs tes liens...
Page 98 - S'il m'empêchait de voir en quels lieux je suis née. Albe, où j'ai commencé de respirer le jour, Albe, mon cher pays, et mon premier amour; Lorsqu'entre nous et toi je vois la guerre ouverte, Je crains notre victoire autant que notre perte. Rome, si tu te plains que c'est là te trahir, Fais-toi des ennemis que je puisse haïr.
Page 258 - Préfères-en la pourpre à celle de mon sang ; Apprends sur mon exemple à vaincre ta colère. Te rendant un époux, je te rends plus qu'un père.
Page 151 - Rome qui t'a vu naître et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent, tous ses voisins, ensemble conjurés, Saper ses fondements encor mal assurés! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers.
Page 236 - Toi, dont la trahison me force à retenir Ce pouvoir souverain dont tu me veux punir, Me traite en criminel, et fait seule mon crime, Relève, pour l'abattre, un trône illégitime, Et, d'un zèle effronté couvrant son attentat, 1 Pour dans le sien.