Eugene de Rothelin,De l'imprimerie de R. Juigné ... Pour B. Dulau & Company ... et L. Deconchy, 1808 - 161 pages |
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Page 6
... " tablier de soie , lui dis - je gaiement ; il " ne faut pas qu'on le voie de loin ; il ne " le faut pas brun ; il faut qu'il soit bien . st --Qu'entendez - vous par bien ? reprit 66 66 " " mon père . J'entends beaucoup de 6 EUGÈNE.
... " tablier de soie , lui dis - je gaiement ; il " ne faut pas qu'on le voie de loin ; il ne " le faut pas brun ; il faut qu'il soit bien . st --Qu'entendez - vous par bien ? reprit 66 66 " " mon père . J'entends beaucoup de 6 EUGÈNE.
Page 7
... reprit mon père . " Antoine , ayez soin des commissions 66 que vous donne mon fils ; je me " chargerai de fournir à Louise les " choses nécessaires qu'il oublie . " Mal- gré ce petit reproche , je ne voyois que la joie d'Agathe , que sa ...
... reprit mon père . " Antoine , ayez soin des commissions 66 que vous donne mon fils ; je me " chargerai de fournir à Louise les " choses nécessaires qu'il oublie . " Mal- gré ce petit reproche , je ne voyois que la joie d'Agathe , que sa ...
Page 14
... reprit mon père , j'aurai tou- jours soin du bonheur de ceux qui " vous seront chers ; ainsi une autre fois , ne formez pas de liaisons sans m'en 66 66 parler . Si j'avois connu votre amitié pour Agathe , j'aurois déjà trouvé " mille ...
... reprit mon père , j'aurai tou- jours soin du bonheur de ceux qui " vous seront chers ; ainsi une autre fois , ne formez pas de liaisons sans m'en 66 66 parler . Si j'avois connu votre amitié pour Agathe , j'aurois déjà trouvé " mille ...
Page 23
... reprit : " j'en aurois plus de " soin que des miens ! " Pauvre Agathe ! elle ne devinoit pas l'amour maternel , et sentoit encore notre jeune et douce affection . Mon père les combla de biens : en partant , Agathe me jeta le dernier ...
... reprit : " j'en aurois plus de " soin que des miens ! " Pauvre Agathe ! elle ne devinoit pas l'amour maternel , et sentoit encore notre jeune et douce affection . Mon père les combla de biens : en partant , Agathe me jeta le dernier ...
Page 63
... reprit aussi- tôt : " Demain , je veux que vous ve- " niez dîner chez moi . " - J'acceptai avec reconnoissance , et me plaçai derrière son fauteuil ; dès qu'elle s'en aperçut , elle me renvoya . " Ne restez point " près de moi , me dit ...
... reprit aussi- tôt : " Demain , je veux que vous ve- " niez dîner chez moi . " - J'acceptai avec reconnoissance , et me plaçai derrière son fauteuil ; dès qu'elle s'en aperçut , elle me renvoya . " Ne restez point " près de moi , me dit ...
Common terms and phrases
66 me dit-elle Agathe âge aimable aimer allai assez Athéna Athénaïs auroit avoient avois bonheur c'étoit chagrin chale CHAPITRE charmante cher cœur connoître content d'elle d'Estoute dame demander deviner devoit dire disois disois-je douce doux étoient étoit fâchée faisoit falloit femme foiblesse gaieté grand'mère heureux humeur intérêt j'ai j'allai j'allois j'aurois j'avois j'en j'éprouvois j'étois jeune homme jeunesse joie jour lendemain long-temps Louise m'avoit m'empêcher m'en madame d'Es madame d'Estouteville madame de Rieux Maman maréchale mencer ment menuet mère monde monsieur de Rieux monsieur de Tavannes Monsieur Eugène n'avois jamais naïs Nangis occupé parler paroissoit paroît parut passer peine penser pensois père avoit personne portrait pourroit première qu'Athénaïs quitta regard regardoit rence répondis-je repris-je reprit reprit-elle retour reux ridicule roit sais sembloit sentiment sentois seroit seul soir soupir sûrement tence tendre touteville triste trouver venoit vouloit me donner voyois walse yeux
Popular passages
Page 154 - Son oncle , qui est très-avare , veut qu'on assemble un conseil de famille; que ce soit moi qui le demande pour sauver votre dot , et que son neveu , réduit à une pension modique , aille passer dans ses terres l'année qui doit s'écouler jusqu'à votre réunion . Cette retraite...
Page 62 - ... lorsque l'ambassadeur d'Espagne donna une fête superbe à laquelle je fus invité. En entrant dans la salle du bal, j'aperçus la maréchale d'Estouteville; elle y était venue pour conduire la marquise de Rieux , sa petite-fille. Madame d'Estouteville, assise au haut de la galerie, regardait avec assez d'indifférence toute cette agitation ; mais dès que ses yeux eurent rencontré les miens , elle me fit signe d'approcher :
Page 144 - Eugène, je crois que j'ai dit confier. » Je l'aime autant qu'il est possible d'aimer , et jamais je ne puis lui exprimer ce que j'éprouve, de manière à me satisfaire, à me flatter d'être deviné; tandis qu'elle, d'un regard, d'un mot, vient surprendre toute mon affection, me donner mille petits bonheurs inattendus qui enchantent mon âme et me persuadent toujours. Après dîner, lorsque j'espérais...
Page 60 - ... moi-même. Obligé de m'avouer que la jeunesse est indiscrète , imprudente , je ne pensais qu'à devenir meilleur , à devenir si parfait pour mon père , qu'il pût me bénir tous les jours de sa vie. A ma dernière heure, me disais-je, je lui demanderai de mettre ma main sur son cœur, de la placer là où mon affection n'a pu pénétrer. Oh! quel est le jeune homme qui ne se rappelle, qu'à la première peine de son âme, toutes les idées d'une fin prématurée sont venues le consoler et...
Page 147 - Uniquement occupés de n'être pas entendus par madame d'Estouteville , nous descendions la tête baissée , parlant bien bas pour qu'elle ne pût nous comprendre. Deux jeunes gens ont passé ; l'un a dit à l'autre : — « Où est donc ce tranquille monsieur de » Rieux ?» — J'ai relevé ma tête , et les ai regardés en frémissant de colère.
Page 129 - Assurez davantage vos qualités ; faites que vos dispositions deviennent des principes , sans quoi ces qualités seront peut-être plus à craindre que des défauts. » J'ai relu plusieurs fois ce portrait, et j'avoue que j'aime assez l'Eugène qu'il représente. Cependant, je sens fort bien qu'il m'apprend plutôt ce que je dois être que ce que je suis. D'ailleurs ces dernières lignes ne me gâtent pas trop. Mais comme SaintPreux , j'adore ma jolie prêcheuse ; je suis prêt à lui crier merci,...
Page 179 - ... préventions que j'en ignore le motif. Promettez-moi que vous viendrez ici autant que vous faisiez avant son retour. » — Je m'y suis engagé. — « Ce n'est pas assez : dites, après moi , que vous viendrez comme pendant son absence. —. Comme pendant son absence, » ai-je répété après elle. — « Tous les jours. — Tous les jours, » ai-je repris, transporté de joie. — « Et moi, je m'engage à ne jamais prononcer un mot qui puisse l'affliger ; à être votre amie, votre meilleure...
Page 10 - Jours de bonheur, d'innocence! jours paisibles! ni la fortune, ni l'ambition, ni même un amour partagé ne pourront vous faire oublier. Jardin d'Agathe, vous ne serez plus si près du château; mais vous aurez encore une place dans le parc : un sentier détourné, solitaire, me conduira vers vous ; ce n'est point avec des regrets que j'irai vous chercher. Amour pour Agathe, vous n'eussiez pas rempli ma vie; mais j'irai penser à vous avec charme, et comme on se rappelle ces beaux jours qui n'ont...
Page 45 - Il me fallait des amis que je crusse aimer le reste de mes jours, une maison qui fût la mienne , et un pays où l'ambition de me distinguer pût m'être permise. Aussi, dès que nous fîmes un pas vers le retour, je fus transporté de joie. Jusque-là j'avais vu passer les premières , les plus belles années de ma jeunesse sans gaité comme sans affection , et je me disais souvent : • Je ne sais pas pourquoi je vieillis, car je ne vis pas.
Page 148 - A peine avons-nous été arrivés chez madame d'Estoutevitle, qu'Athénaïs lui a dit : « Maman, je souffre, et vais me retirer. » — Elle m'a dit en passant: — « Eugène, que vous m'avez mal jugée ! oui, oui, j'écrirai. » — Et elle est sortie. Je suis resté bien contrarié, bien agité ; cette soirée m'a paru éternelle. CHAPITRE XIX. On m'a remis ce matin la lettre suivante de madame de Rieux. «Je viens de vous quitter, Eugène, et je sens avec chagrin que vous vous affligez sûrement...