La Morale de CicéronFischbacher, 1891 - 407 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
actions aimer âme amis amitié amour Antipater Atticus beauté beauté de l'âme bienséance bonheur bonté Brutus Carnéade céron chagrin cher choses Cicéron citoyen cœur colère conscience corps courage crainte Crantor Cratippe d'âme d'autrui d'être Denys d'Héraclée devoir dévouement Dieu dieux digne Diogène de Babylone dire dit-il divin doit donne douleur elle-même enfants Ennius Épicure esprit éternel force gens gloire heureux homme honnête honneurs honteux humaine j'ai jamais joie juge juste justice l'âme l'amitié l'amour L'AUDITEUR l'esprit l'homme l'honnête l'honnêteté l'immortalité l'utilité Lépide lois lui-même ment misérables morale mort mourir nature nête noble nous-mêmes Octavius Mamilius parfaite passions patrie pensée philosophes Pinthia plaisirs plutôt principe propre puisse qu'un raison Régulus république rien s'il sage sagesse Scipion Scipion l'Africain semble sentiment serait seul Socrate sorte souffrir souvent souverain stoïciens surtout tendresse Thémistocle tion trouve Tusculanes tyran utile vérité vertu vieillard vieillesse vivre volupté vrai vrais maux Zénon
Popular passages
Page 323 - Être avec des gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 384 - Courage ! me dit-il , et souviens-toi que si ton corps » doit périr, toi, tu n'es pas mortel. Cette forme sensible, » ce n'est point toi; ce qui fait l'homme, c'est l'âme, et » non cette figure que l'on peut montrer du doigt.
Page 36 - Lois1, que le sentiment des plus sages a été que la loi n'est point une imagination de l'esprit humain, ni une volonté des peuples, mais quelque chose d'éternel, qui doit régir le monde entier par la sagesse des commandements et des défenses. C'est ce qui leur a fait dire que cette première et dernière loi était l'esprit...
Page 260 - Non, il n'existe qu'un seul droit, dont la société humaine fût enchaînée, et qu'une loi unique institua; cette loi est la droite raison, en tant qu'elle prohibe ou qu'elle commande; et cette loi, écrite ou non, quiconque l'ignore est injuste.
Page 23 - ... c'est donc par des notions empreintes dans nos âmes., ou plutôt innées, que nous comprenons qu'il ya des dieux : or, tout jugement de la nature, quand il est universel , est nécessairement...
Page 380 - Épaminondas le pouvait, et sans chercher des exemples dans l'antiquité, ou parmi les étrangers, moi-même je le pouvais. Mais nous avons au dedans de nous je ne sais quel pressentiment des siècles futurs; et c'est dans les esprits les plus sublimes, c'est dans les âmes les plus élevées qu'il est le plus vif, et qu'il éclate davantage. Otez ce pressentiment, serait-on assez fou pour vouloir passer sa vie dans les travaux et dans les dangers? Je parle de grands.
Page 14 - En effet, lorsque l'âme, après avoir connu et compris les vertus, se sera dégagée de toute complaisance envers le corps, et qu'elle aura étouffé la volupté comme la souillure du beau , qu'elle se sera affranchie de toute crainte de la mort et de la douleur, qu'elle se sera associée à ses semblables par le lien de la charité, qu'elle aura regardé les hommes comme ses alliés naturels ; lorsque enfin , ayant embrassé le culte des dieux et une religion pure . elle aura exercé cette vue...
Page 320 - Nous ne pouvons rien aimer que par rapport à nous, et nous ne faisons que suivre notre goût et notre plaisir quand nous préférons nos amis à nous-mêmes; c'est néanmoins par cette préférence seule que l'amitié peut être vraie et parfaite.
Page 139 - Ce que nous savons, c'est que les passions dont nous venons de parler sont comme autant de cordes ou de fils qui nous tirent chacun de son côté, et qui par l'opposition de leurs mouvements nous entraînent vers des actions opposées : ce qui fait la différence du vice et de la vertu.
Page 251 - ... la nature prescrit à l'homme de faire du bien à son semblable, quel qu'il soit, par cette seule raison qu'il est homme comme lui, il sait nécessairement que l'utilité de chacun se trouve dans l'utilité commune.