sér. La vie. Les hommes. Mourants. Ultima verba. Épitaphes. Les femmes. Mariage. Gens et choses de justiceH. Welter, Libraire-Éditeur, 1903 - French literature |
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Popular passages
Page 17 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel, qui me consoliez Des amertumes de la vie! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 158 - Celui qui cy maintenant dort Fit plus de pitié que d'envie, Et souffrit mille fois la mort Avant que de perdre la vie. Passant, ne fais ici de bruit. Garde bien que tu ne l'éveille, Car voici la première nuit Que le pauvre Scarron sommeille.
Page 185 - Le premier jour du mois de Mai Fut le plus heureux de ma vie ; Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de Mai. Je vous vis, et je vous aimai. Si ce dessein vous plut, Silvie, Le premier jour du moisde Mai Fut le plus heureux de ma vie.
Page 17 - On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien. Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans; Et mon âme, aux désirs ouverte, Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'Amitié vint à mon secours; Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les Amours.
Page 16 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par là main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 12 - Ma muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours; Mais sa voix n'a plus rien de tendre.
Page 175 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 194 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que...
Page 21 - Saurin sortit, et l'abbé Galiani entra, et avec le gentil abbé, la gaieté, l'imagination, l'esprit, la folie, la plaisanterie, et tout ce qui fait oublier les peines de la vie. Dieu sait les contes qu'il fit.
Page 89 - Lattaignant, par avis de famille, Au même confesseur ont fait le même aveu : En tel cas il importe peu Que ce soit à Gauthier, que ce soit à Garguille ; Mais Gauthier cependant me semble mieux trouvé : L'honneur de deux cures semblables A bon droit était réservé Au chapelain des Incurables î.