Eugene de Rothelin,De l'imprimerie de R. Juigné ... Pour B. Dulau & Company ... et L. Deconchy, 1808 - 161 pages |
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Page 14
... enfants , " a repris ma- dame d'Estouteville , croyant que nous écouterions sa prudence . Mais cette expression , mes enfants , avoit retenti jusqu'au fond de nos cœurs . Nous la répétions avec une joie insensée . Je suis tombé à ses ...
... enfants , " a repris ma- dame d'Estouteville , croyant que nous écouterions sa prudence . Mais cette expression , mes enfants , avoit retenti jusqu'au fond de nos cœurs . Nous la répétions avec une joie insensée . Je suis tombé à ses ...
Page 19
... enfants ; et je trouvois , moi , qu'elle étoit également perdue pour les pères . Aussi ai - je dit à madame d'Estoute- ville : Mon excellent père désire -- 66 que mna barbe pousse blanche . " Il m'a regardé avec assez d'indulgence , et ...
... enfants ; et je trouvois , moi , qu'elle étoit également perdue pour les pères . Aussi ai - je dit à madame d'Estoute- ville : Mon excellent père désire -- 66 que mna barbe pousse blanche . " Il m'a regardé avec assez d'indulgence , et ...
Page 37
... enfants , nous nous étions brouillés etraccommodés sans sa- voir pourquoi . Elle tenoit ses gants - pour me faire voir une bague que je por- tois la première fois que je l'ai vue , et » d . que depuis elle m'a demandée , unique- ment DE ...
... enfants , nous nous étions brouillés etraccommodés sans sa- voir pourquoi . Elle tenoit ses gants - pour me faire voir une bague que je por- tois la première fois que je l'ai vue , et » d . que depuis elle m'a demandée , unique- ment DE ...
Page 45
... enfants qui se bercent d'espérances trompeuses . Alors , à genoux aux pieds d'Athé- naïs , et , avec la gravité , la solennité que j'aurois mise devant les autels , je lui dis : - " Il m'est impossible de dé- " terminer l'instant où mon ...
... enfants qui se bercent d'espérances trompeuses . Alors , à genoux aux pieds d'Athé- naïs , et , avec la gravité , la solennité que j'aurois mise devant les autels , je lui dis : - " Il m'est impossible de dé- " terminer l'instant où mon ...
Page 54
... enfants inter- prètent défavorablement notre con- ́duite , dès qu'elle sort des routes com- munes , et que le motif leur en est inconnu . " Je veux bien aujourd'hui vous rendre compte des raisons qui m'ont déterminé , et ensuite je vous ...
... enfants inter- prètent défavorablement notre con- ́duite , dès qu'elle sort des routes com- munes , et que le motif leur en est inconnu . " Je veux bien aujourd'hui vous rendre compte des raisons qui m'ont déterminé , et ensuite je vous ...
Common terms and phrases
aimé Alfred Amélie amour anxiété assez Athénais auroit bonheur bonté bras CHAPITRE cherchois chère Athénaïs cloître cœur étoit rempli connoisse connoître consentir consolation craint croyoit d'Alfred d'Amélie d'Athénaïs d'Estouteville avoit dame demain demandai devoir Dieu disoit dit-elle donnoit douce douleur enfants étoient eût femme fille fils fliger fortune genoux heure j'ai j'avois j'en j'étois jamais jeune jeunesse jour laisser larmes lendemain lettre de madame long-temps m'avoit m'éloigne m'en madame d'Es madame d'Estoute madame d'Estouteville madame de Rieux madame la maréchale malheur Malte mariage marier matin ment mère moi-même moiselle d'Estaing monde monsieur d'Es monsieur d'Estoute monsieur d'Estouteville monsieur de Rothelin mourir n'aurois n'étoit naïs nièce parler passer peines pensées pensois père peut-être plaindre pouvoit pré première promis prononcer qu'Amélie qu'Athénaïs reconnoissance regard rendre heureux résolution reste reux rien savois sembloit sentiment sentois seroit seul sévérité soir Sophie sort souf tendre teville touteville venoit volonté voulois voyois yeux
Popular passages
Page 158 - Être avec des gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 68 - Dès aujourd'hui je rendrai compte à monsieur d'Estouteville de vos intentions; demain, à pareille heure, je vous donnerai sa réponse. » » Le, lendemain, je me rendis chez la maréchale. « Monsieur d'Estouteville consent à vous donner sa nièce, me dit-elle avec une froideur marquée ; mais Amélie craint, comme moi, que vous ne regrettiez un jour de lui avoir fait de trop grands sacrifices; et voici une lettre qu'elle a voulu vous écrire. — Pourquoi n'at-clle pas daigné me parler?—...
Page 104 - A me subjuguer. Hélas! il eût mieux valu pour tous deux qu'il eût cherché à rapprocher mon cœur du sien. Ses peines m'étaient insupportables; j'étais venu pour les partager, les adoucir; et je n'osai même pas lui parler de l'objet qui nous intéressait le plus. « Je vais vous mener à l'appartement que je vous ai fait préparer , me dit-il ; car celui que vous occupiez dans votre enfance ne vous convient plus. — Mon père, m'écriai-je vivement ému, vous m'attendiez donc?
Page 152 - J'étais bien sûr, qu'une fois décidé à oublier le passé, mon père ne manquerait à rien de ce qu'il lui devait; il la pria de me considérer comme un fils. — « Ah! » répondit-elle, « si j'ai causé » des peines, au moins ce fut sans le prévoir. » Heureux celui qui voudrait recommencer
Page 137 - ... m'avoua qu'après la mort d'Amélie, votre père désespéré m'avait accusée de son malheur. Ma «fille ne pouvait me justifier sans accuser son père ; entre deux devoirs également sa*crés , le silence seul est permis. » Cependant, à genoux près de votre petit berceau , couvrant votre visage de larmes , apaisant vos premiers cris, elle dit à votre père : « Je vous conjure, au nom d'Amélie, » de m'avertir si jamais cet enfant est malade, » et a besoin d'une mère. Je demande à Dieu...
Page 82 - Je lui offris les présens d'usage : la maréchale seule parut les apprécier; Amélie les vit parce qu'on lui dit de les regarder. Mon fils! mon cher fils! quand on commence à s'aveugler, tout accroît notre illusion. Amélie, si indifférente, ne me parut que raisonnable et modérée ; ce qui aurait dû m'avertir ajoutait à mon erreur. » Le lendemain , la famille de mademoiselle d'Estaing -, celle de monsieur d'Estouteville, la mienne se réunirent à midi chez le maréchal; c'était tout ce...
Page 95 - ... elle votre mère, et cherchais à vous la conserver. » Une nuit que j'avais passée tout entière près de son lit, vers le matin le sommeil m'ayant surpris, je fus éveillé par ses pleurs. Je m'approchai. A travers ses rideaux, je la vis à genoux ; elle priait. « Mon Dieu, disait-elle , je n'ai pas eu un jour de bonheur , et je meurs à dix-sept ans ! Pour ma jeunesse, pour tant de larmes que j'ai versées, mon Dieu, qu'il vive! accordez-moi qu'il vive! » —J'agitai son rideau; elle se...
Page 2 - J'ai été ouvrir la portière de sa voiture ; je l'ai reçu dans mes bras ; je ne pouvais parler, lui exprimer combien j'étais aise de le revoir. Dans l'excès de ma satisfaction , toutes mes inquiétudes étaient dissipées. Il paraissait content ; et nous avons été heureux aussi long-temps que , nous livrant à nos impressions , nous n'avons pu dire une seule phrase suivie. Mais, après avoir épuisé tous les détails sur son voyage , sur sa santé , sur la mienne , sur le succès de sa négociation...
Page 80 - Rappelez-vous ces paroles, mon fils, qui ne me frappèrent alors que pour trouver monsieur d'Estouteville un barbare, capable de tout sacrifier à son orgueil. » Le jour de la signature du contrat, Amélie revint chez le maréchal. Je la vis pour la première fois. Sa timidité était encore augmentée. Sophie ne la quitta pas : attentive à suivre tous ses regards , prévenant ses moindres désirs , elle semblait avoir deviné les sollicitudes d'une jeune mère qui marie sa fille. Leur mutuelle...
Page 54 - J'AVAIS résolu, mon fils, de ne jamais vous parler de mes peines; mais je vois que même nos enfans interprètent défavorablement notre conduite, dès qu'elle sort des routes communes, et que le motif leur en est inconnu. » Je veux bien aujourd'hui vous rendre compte des raisons qui m'ont déterminé ; ensuite je vous permets d'opter entre vos nouveaux amis et moi.