Eugene de Rothelin,De l'imprimerie de R. Juigné ... Pour B. Dulau & Company ... et L. Deconchy, 1808 - 161 pages |
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Adélaïde-Marie-Emilie Filleul marquise de Souza-Botelho. CHAPITRE II . Ce
matin mon père est parti pour Versailles . Il est resté trois heures dans le cabinet
du ministre . Je l ' attendois dans le salon , me promenant seul . J ' ai eu le temps
de ...
Adélaïde-Marie-Emilie Filleul marquise de Souza-Botelho. CHAPITRE II . Ce
matin mon père est parti pour Versailles . Il est resté trois heures dans le cabinet
du ministre . Je l ' attendois dans le salon , me promenant seul . J ' ai eu le temps
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Page 29
Adélaïde-Marie-Emilie Filleul marquise de Souza-Botelho. CHAPITRE V . EST -
IL possible que j ' aie aussi des jours d ' humeur , d ' exigence ? Hier au soir j ' ai
été tout - à - fait injuste , et combien Athénaïs a été bonne ! . . Mon père m ' ayant
...
Adélaïde-Marie-Emilie Filleul marquise de Souza-Botelho. CHAPITRE V . EST -
IL possible que j ' aie aussi des jours d ' humeur , d ' exigence ? Hier au soir j ' ai
été tout - à - fait injuste , et combien Athénaïs a été bonne ! . . Mon père m ' ayant
...
Page 48
CHAPITRE VII . En revenant chez mon père j ' éprouvois une tranquillité , une
force d ' ame qui m ' étoit inconnue . Sûr de mon respect pour lui , de mon
affection pour elle , je me croyois à l ' abri de tout reproche , supérieur à toutes
les ...
CHAPITRE VII . En revenant chez mon père j ' éprouvois une tranquillité , une
force d ' ame qui m ' étoit inconnue . Sûr de mon respect pour lui , de mon
affection pour elle , je me croyois à l ' abri de tout reproche , supérieur à toutes
les ...
Page 103
CHAPITRE IX . . Il étoit nụit lorsque j ' arrivai chez mon père . Je le trouvai seul
dans ce grand salon . Pas de livres , à peine de lumière , rien autour de lui qui
eût pu le distraire . Il étoit visible qu ' il avoit passé le jour à réfléchir , à s '
inquiéter ...
CHAPITRE IX . . Il étoit nụit lorsque j ' arrivai chez mon père . Je le trouvai seul
dans ce grand salon . Pas de livres , à peine de lumière , rien autour de lui qui
eût pu le distraire . Il étoit visible qu ' il avoit passé le jour à réfléchir , à s '
inquiéter ...
Page 142
CHAPITRE XIII . Les jours suivants mon père ; morné , abattu , oublioit même de
me parler . Je me persuadai qu ' il avoit lu la lettre de madame d ' Estouteville à l '
embarras qu ' il éprouvoit . Ce n ' étoit plus l ' homme qui croyoit avoir raison ...
CHAPITRE XIII . Les jours suivants mon père ; morné , abattu , oublioit même de
me parler . Je me persuadai qu ' il avoit lu la lettre de madame d ' Estouteville à l '
embarras qu ' il éprouvoit . Ce n ' étoit plus l ' homme qui croyoit avoir raison ...
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Common terms and phrases
affection aimé Alfred Amélie amie amour assez Athénaïs aujourd'hui auroit avant avoit bonheur bonne bonté bras CHAPITRE cher consentir consolation cour craint crois d'Amélie d'Athénaïs d'avoir d'elle d'être dame demain demander désirs devant devoir Dieu dire dit-elle donner douce douleur également enfants Enfin espérer étoit Eugène eût famille femme fille fils force fortune fût heure heureux homme j'ai j'avois j'étois jeune jeunesse jour laisser larmes lendemain lettre loin lorsqu'il m'en madame d'Estouteville madame de Rieux main malheur maréchale mariage marier matin ment mère mieux monde monsieur d'Estouteville mourir n'ai n'en n'étoit obligé parler passer passion pauvre peines pendant pensées père permis personne peut-être plaindre porte pouvoit pré première présents pris prononcer qu'à qu'une raison rappeler regarder regret rendre réponse résolution respect reste retour rien s'il seconde sentiment sera seul sévérité soins soir Sophie sort suivi tendre trouver venir volonté voulu yeux
Popular passages
Page 158 - Être avec des gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 68 - Dès aujourd'hui je rendrai compte à monsieur d'Estouteville de vos intentions; demain, à pareille heure, je vous donnerai sa réponse. » » Le, lendemain, je me rendis chez la maréchale. « Monsieur d'Estouteville consent à vous donner sa nièce, me dit-elle avec une froideur marquée ; mais Amélie craint, comme moi, que vous ne regrettiez un jour de lui avoir fait de trop grands sacrifices; et voici une lettre qu'elle a voulu vous écrire. — Pourquoi n'at-clle pas daigné me parler?—...
Page 104 - A me subjuguer. Hélas! il eût mieux valu pour tous deux qu'il eût cherché à rapprocher mon cœur du sien. Ses peines m'étaient insupportables; j'étais venu pour les partager, les adoucir; et je n'osai même pas lui parler de l'objet qui nous intéressait le plus. « Je vais vous mener à l'appartement que je vous ai fait préparer , me dit-il ; car celui que vous occupiez dans votre enfance ne vous convient plus. — Mon père, m'écriai-je vivement ému, vous m'attendiez donc?
Page 152 - J'étais bien sûr, qu'une fois décidé à oublier le passé, mon père ne manquerait à rien de ce qu'il lui devait; il la pria de me considérer comme un fils. — « Ah! » répondit-elle, « si j'ai causé » des peines, au moins ce fut sans le prévoir. » Heureux celui qui voudrait recommencer
Page 137 - ... m'avoua qu'après la mort d'Amélie, votre père désespéré m'avait accusée de son malheur. Ma «fille ne pouvait me justifier sans accuser son père ; entre deux devoirs également sa*crés , le silence seul est permis. » Cependant, à genoux près de votre petit berceau , couvrant votre visage de larmes , apaisant vos premiers cris, elle dit à votre père : « Je vous conjure, au nom d'Amélie, » de m'avertir si jamais cet enfant est malade, » et a besoin d'une mère. Je demande à Dieu...
Page 82 - Je lui offris les présens d'usage : la maréchale seule parut les apprécier; Amélie les vit parce qu'on lui dit de les regarder. Mon fils! mon cher fils! quand on commence à s'aveugler, tout accroît notre illusion. Amélie, si indifférente, ne me parut que raisonnable et modérée ; ce qui aurait dû m'avertir ajoutait à mon erreur. » Le lendemain , la famille de mademoiselle d'Estaing -, celle de monsieur d'Estouteville, la mienne se réunirent à midi chez le maréchal; c'était tout ce...
Page 95 - ... elle votre mère, et cherchais à vous la conserver. » Une nuit que j'avais passée tout entière près de son lit, vers le matin le sommeil m'ayant surpris, je fus éveillé par ses pleurs. Je m'approchai. A travers ses rideaux, je la vis à genoux ; elle priait. « Mon Dieu, disait-elle , je n'ai pas eu un jour de bonheur , et je meurs à dix-sept ans ! Pour ma jeunesse, pour tant de larmes que j'ai versées, mon Dieu, qu'il vive! accordez-moi qu'il vive! » —J'agitai son rideau; elle se...
Page 2 - J'ai été ouvrir la portière de sa voiture ; je l'ai reçu dans mes bras ; je ne pouvais parler, lui exprimer combien j'étais aise de le revoir. Dans l'excès de ma satisfaction , toutes mes inquiétudes étaient dissipées. Il paraissait content ; et nous avons été heureux aussi long-temps que , nous livrant à nos impressions , nous n'avons pu dire une seule phrase suivie. Mais, après avoir épuisé tous les détails sur son voyage , sur sa santé , sur la mienne , sur le succès de sa négociation...
Page 80 - Rappelez-vous ces paroles, mon fils, qui ne me frappèrent alors que pour trouver monsieur d'Estouteville un barbare, capable de tout sacrifier à son orgueil. » Le jour de la signature du contrat, Amélie revint chez le maréchal. Je la vis pour la première fois. Sa timidité était encore augmentée. Sophie ne la quitta pas : attentive à suivre tous ses regards , prévenant ses moindres désirs , elle semblait avoir deviné les sollicitudes d'une jeune mère qui marie sa fille. Leur mutuelle...
Page 54 - J'AVAIS résolu, mon fils, de ne jamais vous parler de mes peines; mais je vois que même nos enfans interprètent défavorablement notre conduite, dès qu'elle sort des routes communes, et que le motif leur en est inconnu. » Je veux bien aujourd'hui vous rendre compte des raisons qui m'ont déterminé ; ensuite je vous permets d'opter entre vos nouveaux amis et moi.