HOURCASTREME, (Pierre) né à Navarreins, départem. des Basses-Pyrennées, le 28 décembre, 1742, est auteur des Aventures de messire An selme, chevalier des Lois avec cette épigraphe : Qui adipisci veram gloriam volet, justicia fungatur officiis, Cic. 2 effi, n°43, 2e édit. 4 vol. in-8°. J. JAUFFRET. (Gaspard-Jean- | à la fin de 1790 et en janvier André-Joseph) On doit à cet auteur les ouvrages suivans: De la religion à l'assemblée nationale (discours philosophique et politique, où l'on établit les principaux caractères qu'il importe d'assigner à un systême religieux pour Je réunir au systême politique dans une même constitution, et où l'on examine si ces caractères peuvent également convenir à la religion catholique) cet ouvrage imprimé 1791, a eu deux éditions. Il en a été fait depuis une troisième édition sous le titre : De la Religion aux législateurs, - Du Culte public, en 2 vol. in-8°, imprimé chez Leclere en 1795.-Des Consolations, ou Recueil choisi de tout ce que la raison et la religion peuvent offrir de consolations aux malheureux, 15 vol. in 16. Une édition des Euvres choisies de Fénélon, 6 vol. in-12. KNAPEN, K NAPEN, (Achille-Maximin-Į Philogone) né à Paris le 25 février 1759, mort le 14 prairial an VII (1799), membre de plusieurs acad. et sociétés littéraires, est auteur de Poé sies légères, de Fables, de Contes, de Chansons et de Madrigaux, qui ont été inséres en partie dans l'Almanach des Muses, et dans les Etrennes d'Apollon des années 1786, 87, et 88. Il était rédacteur du Courier lyrique, des Etrennes de Mnémosine, et du Bulle tin de l'assemblée nationale : Ouvrage qui a été réuni au L' LABBE. (N.) On a de lui : Traduction d'un ouvr. d'Euler sur les infiniment petits, 2 vol. in-4°. |tiné à ceux qui veulent pénétrer un peu avant dans l'analyse et étudier avec fruit le calcul différentiel et le calcul intégral. Avant de composer ses Elémens d'algèbre Lacroix avait donné en l'an V, une édit. des Elém. d'algèbre de Clairaut, auxquels il avait fait des additions considérables. L'ouvrage le plus utile aux géomètres que Lacroix ait publié, est son Traité du calcul différentiel et du calcul intégral, en 2 vol. in-4o, suivi d'un Appendice ayant pour titre: Traité des différences et des séries. Ce savant a eu pour objet de réunir en un un seul corps de doctrine, non-seulement la substance des ouvrages d'Euler sur le calcul différentiel et le calcul intégral; mais celle des meilleurs Mém. qui ont été pupliés jusqu'à présent sur ces matières. Il n'a pu remplir ce but sans s'engager dans de profondes recherches et mar cher souvent de front avec les inventeurs. LACROIX, (Silvestre-François) membre de l'instit, nat. ci-dev. examinateur des éléves de l'artillerie, a publié différens ouvrages dé mathématiques très-répandus. Ses Essais de géométrie sur les plans et les surfaces courbes, ou Elémens de géométrie descriptive, parurent pour la première fois en l'an III. Duprat, libraire, vient d'en donner une seconde édit. plus correcte et mieux soignée. Le Cours de mathématiques à l'usage de l'école centrale des Quatre-Nations, composé de 4 vol. in-8°. a remplacé dans les écoles publiques, par le choix spontané des profess. les élémens que les anciens examinateurs du génie, de la marine et de l'artillerie y avaient introduits. Il y a un 5e vol. intitulé: Complément des Elémens d'algèbre, des- I : LIG LAISNÉ, (Nicolas-Gabriel) | cat, né à Athie près Semur né à Paris vers 1740, a donné : a donné Apothéose de RaMelcour et Cétis ou les vicis-meau, scènes lyriques, en situdes de l'amour et de la société avec Amanton, in-8°, fortune, Paris, an VIII. Dijon, 1783. LANNOY, (François-Fer- LORENTZ, (Joseph-Adam) dinand de) maréchal de camp, maître-ès-arts de l'université etc. est né à Lille en 1732, de de Strasbourg, docteur en Pierre Maximilien de Lan- médecine de la faculté de noy et de Marie Françoise Montpellier, médecin en chef Eléonore d'Angeville, le chef des armées françaises sur le d'une des plus illustres et des Rhin, ancien memb. du conplus anciennes maisons de seil de santé des armées, près Flandres, féconde en grands le ministre de la guerre, anhommes. On a de lui: Un cien directeur de l'école de Mém. curieux sur la guerre médecine de Strasbourg, méde 1756.-Des principes d'é- decin en chef de l'hôpital miducation pour les demoiselles. litaire d'instruction de cette -Un portrait d'un gentilhom- place, correspondant de l'anme français.-Des Réflexions cienne et de la nouvelle sosur la nouvelle constitution ciété de médecine de Paris militaire, en 1776.- Un dé- et de celle de Bruxelles, naveloppement du résultat de quit à Ribeauvillé, départeces réflexions.-Des Réflex. ment du Haut-Rhin le 19 sur les ordonnances militaires janv. 1734, et est mort âgé de des 23 et 24 mars 1776. Des 67 ans ; le 2 pluviôse an IX, Réflexions sur la déclaration (22 fevrier 1801) au quartier du 1er février 1776, concer- général de l'armée du Rhin, nant la nouvelle éducation des a Saltzbourg, en Allemagne. élèves de l'école militaire. On Le médecin Lorentz est auremarque dans tous ces écrits teur de plusieurs ouvrag, trèsune grande connaissance du estimés. Le principal est cecœur humain, beaucoup d'es- lui qu'il publia en 1766 sur prit et d'instruction, mais sur- les maladies de l'armée du tout une probité, une délica-Rhin, en Westphalie, où il tesse et un amour de la patriese fit une grande réputation à toute épreuve. Il a contri- pendant la guerre de 1757 bué à l'abolition de la ques-jusqu'en 1763. Il a pour titre: tion préparatoire. Il est mort Morbi deterioris note gallorum à Paris le 20 janvier 1790, des castra, trans Rhenum sit. suites d'une hydropisie. Ab anno 1757 ad 1762 infestantes.- Les autres écrits de ce médecin célèbre sont consignés LIGERET, (François) avo consignés dans l'ancien jour- | être distribués aux officiers de santé attachés aux hôpitaux ambulans, temporaires et permanens de ces armées. Entr'autres ouvr., on distingue son Mém. sur la dyssenterie qui a régné en 1793, où, nal de Médecine, rédigé par le docteur Vandermonde, en 1761 et ann. suiv. et dans le journal de Médecine militaire, rédigé par le docteur de Horne, imprimé aux frais du gouvernement, en 1781 et an-après avoir parlé des causes qui y ont donné lieu, il iudique les moyens de la prévenir et d'en arrêter les progrès. Plus, un autre Mém. sur les maladies qui ont régné à l'armée du Rhin, en l'an II, et principalement sur cette fièvre putride inflammatoire qui a fait périr plus de deux mille officiers de santé militaires, dans les hôpitaux des armées, depuis le commencement de la guerre. Il a laissé à son fils des manuscrits contenant des observations précieuses sur les maladies des armées. C. J. Tissot, officier de santé en chef des armées, a tracé de la manière suivante le portrait de Lorentz, dans un article de Nécrologie qu'il a publié le 14 pluviôse an IX. « Le médecin Lorentz, dit-il, fut appelé par son mérite au conseil de santé des armées, créé par un décret de la convention nationale. Il a rendu les plus grands services aux armées françaises sur le Rhin, nées suiv., savoir: Observations sur les funestes effets des poudres d'Aillaud, ann. 1761. Mém. sur le traitement des fièvres intermittentes, principalement de la fièvre quarte, dans lequel il a, le premier, prouvé l'efficacité des bains dans certaines fièvres intermittentes; c'est aussi lui, conjointement avec son estimable frère Lorentz, médecin des hôpitaux militaires en Corse, qui a proposé dans ce mémoire, d'après un médecin de Rome, nommé Vinci-Guerra, l'association de la magnésie avec le Kina dans le traitement des fièvres intermittentes. (Voyez journal de méd. militaire, 1782. Mém. medico-topographique de la ville de Schélestat, département du Haut-Rhin. Voyez id. 1784). - Mém. sur les métastases, ouvrage précieux. Mém. sur les elfets de l'huile d'asphalte dans la phytisie commencante. J. A. Lorentz, pendant son sé-sur-tout pendant les épidé jour à l'armée du Rhin et mies. Quoiqu'avancé en âge Mozelle, et à celle du Da- il visitait sans cesse avec un nube, a fait plusieurs écrits zèle infatigable, les hôpitaux très-intéressans concernant militaires confiés à ses soins; la santé des troupes, et le ser- il y portait une surveillance vice militaire hospitalier,pour pleine de sagesse, d'expérien Tome VI, 59 ce et de lumières. Sa présence seule semblait commander le bien, et avertissait chacun de remplir ses devoirs. Il était aimé, respecté, et on l'ecoutait avec cette confiance qu'inspire la science unie à la probité. Le medecin Lorentz communiquait avec facilité toutes ses connaissances, toutes ses vues en médecinepratique. Il était d'un désintéressement qui ne lui a pas permis de s'enrichir. Son caractère était doux, affable; son cœur excellent. Citoyen vertueux, bon ami, bon père, il était chéri de ses enfans, qui faisaient son bonheur. Il a emporté l'estime de tous ceux qui l'avaient connu, et sur-tout du général Moreau qui pour honorer sa mémoire lui a fait rendre des honneurs funèbres dignes de son mérite. LURBE, (Gabriel de ) Lurbæus, avocat à Bordeaux, où il écrivait sur la fin du 16e siècle. Les ouvrag. qu'il a laissés ont tous au moins le mérite d'une utilité locale, ce qui fait pardonner la sécheresse de leur style, et le défaut des matières qu'ils traitent. Le principal et le plus connu des ouvrages de de Lurbe, est la Chronique Bordelaise, qui sert de base à la première hist. de Bordeaux. Ses continuateurs auraient bien du s'écarter un peu du plan de ce livre, où tous les détails vraiment historiques sont laconiquement compilés en style de gazette, quand ils ne sont pas totalement omis. La révision des diverses Chroniques de Bordeaux a été entreprise en 1797 par Bernadeau, qui en a préparé une édit. corrigée sous ce titre : Les fastes de Bordeaux réédits et complete's par la refonte des anciennes Chroniques de cette ville. Les autres ouvrages de de Lurbe sont assez ordinaires, excepté celui qui a pour objet l'Hist, littéraire de Guyenne: il est superficiel et inexact, car il ne fait connaître que 113 hommes illustres de Guyenne, tandis que le Panthéon d'Aquitaine en célèbre plus de douze cents. Les ouvrages de de Lurbe sont intitulés: Burdigalensium rerum Chronicon, Bordeaux, 1590, in-4°.-Anciens et nouveaux statuts de Bordeaux, 1612 in-4°.-Chronique Bordelaise traduite en français et augm. par l'auteur, Bordeaux, 1619, in-4°.- De illustribus Aquitania viris, Bordeaux, 1591 in-8°.. De scholis litterariis omnium gentium, Bordeaux, 1592, in-8°.-Lurbæi garumna seu de fluviis et urbibus Aquitania, Bordeaux, 1593, in-8°. |