457 FEROUX, ( Christophe Léon) du départem, du Pasde-Calais, membre de la société académique des sciences de Paris, est auteur des ouvr. suivans: Vues d'un solitaire patriote, 2 vol. in-12, 1784. Nouvelle institution nationale, I vol. in-12, 1788.Vues politiques sur la division légale des grandes propriétés, 1793. FEVRE, (Pierre-FrançoisAlexandrele) secrétaire ordinaire et premier lecteur de l'avant-dernier duc d'Orléans, auteur dramatique, s'est distingué de bonne heure par la tragedie de Zuma, qui a eu un brillant succès. Il avait déjà donné, au théâtre Français, Tome VI. Cosroes, qui avait eu douze représentations; depuis il a fait paraître dom Carlos, dont la représentation fut défendue par l'ancien gouvernement, mais qu'il fit impr. en 1784. Son dernier ouvrage est sa trag. d'Hercule au mont Eta représentée en 1787, conjointement avec la ge reprise de Zuma. On assure qu'il a dans son porte-feuille un poëme épique en douze chants, dont le sujet est la révolution de Suède achevée par le fameux, Gustave Vasa. FOURCROY, (Ant.-Franç. ) ci-dev. docteur en médecine, membre de la société de médecine, de celle d'agricult., et de la convent. nat., aujourd'hui professeur de chimie, membre de l'institut national, directeur du muséum d'hist. natur., et conseiller-d'Etat. On doit à ce savant et laborieux chimiste les ouvrages suiv. Essai sur les maladies des artisans, trad. du latin de Ramazzini, avec des notes et des additions, 1777 ? in-12.Leçons element. d'hist. natur. et de chimie, 1782, 2 vol. in-8°; 2e édition sous ce titre: 58 -- Elémens d'hist. natur. et de chimie, 1786, 4 vol. in-8°; 3e édition, 1789, 5 vol. in 80; 4 édition, 179*, et enfin 5e edit., 1794, 5 vol. gr. in-8°. Memoires et Observations pour servir de suite aux Elémens de chimie, 1784, in-8°. | Principes de chimie à l'usage de l'école vétérinaire, - L'Art 178*, 2 vol. in-12. de connaître et d'employer les médicamens dans les maladies qui attaquent le corps humain, 1785, 2 vol. in-8°.Entomologia Pariensis, (auct. Geoffroy) édition de 1785, 2 vol. in-12. Méthode de nomenclature chimique proposée par Morveau, Lavoisier, Bertholet et Fourcroy; on y a joint un nouveau systême des caractères chimiq. adapté à cette nomenclature par Hassenfratz et Adet, 1787, grand in-8°.- Essai sur le phlogistique et sur la constitution des acides, traduit de l'anglais de Kirwan, avec des notes de Morveau, Lavoisier, de la Place, Monge et Bertholet, 1788, gr. in-8°. Analyse Analyse chimique de l'eau sulfureuse d'Enghien pour servir à l'histoire des eaux sulfureuses en général, par Fourcroy et de la Porte, 1788, in-8°. Annales de chimie, ou Recueil de Mémoires concernant la chimie et les arts qui en de - pendent, par Morveau, Lavoisier, Monge, Berthollet Fourcroy, le baron de Dietrich, Hassenfratz et Adet 1789 et 1794, 18 vol. in-8°. La Médecine éclairée par les sciences physiques, 1er et 6e vol. en 1791, 7e et 12 vol. en 1792. Philosophie chimique, ou Vérités fondamentales de la chimie moderne disposée dans un nouvel ordre, Paris, 1792, in-8°; nouvelle édition augmentée de notes et d'axiomes tirés des nouvelles découvertes par J.-B. van Mons, Bruxelles, 1795, in-8°. Il a part au Magasin ency clopédique, où l'on trouve entre autres notices, celle sur la vie de Lavoisier lue au ly cée des arts le 15 thermidor an IV et au Journal de l'Ecole polytechnique. Il a fait plusieurs Rapports à la convention nationale, qui ont été impr. dans le Moniteur et dans le Journal des Débats. On a enfin de lui: Tableaux pour servir de résumé aux leçons de chimie, faites à l'école de médecine de Paris pendant l'an VIII. Systême des connaissances chimiques, et et de leurs applications aux phénomènes de la nature et de l'art, en 10 vol. in-8°, et I vol. de tables, ou en 5 vol. in-4°, à Paris, en l'an VIII, Baudouin. GARNIER G. RNIER DES CHÊNES, souvent réimprimé, à l'usage (Edme-Hilaire) ancien no- des colléges. taire à Paris, né à Montpellier en 1729. a donné: Traité élémentaire de Géographie astronomique, naturelle et politique, Paris, an VI (1798). Il a traduit en vers la Coutume de Paris, 1768. — On a encore de lui: Réflexions sur T'origine du calcul duodécimal an IX (1805). GAUDIN, (Jean) grammairien latin, jésuite de Poitiers, où il naquit en 1617. Tous les biographes ont oublié le nom de cet auteur qui consacra sa plume et ses jours à l'instruction de la jeunesse. Nous lui devons entr'autres ouvr., une des meilleures Gramm. latines, que les méthodes modernes n'ont pas fait oublier. Ces dernières ont plus de précision, mais non autant de clarté et de principes utiles, que celle du P. Gaudin. Il a publié Epigrammatum libri tres, Limoges, 1661, in-12. -Trésor, ou Dictionnaire des langues latine, française et grecque, Limoges, 1709, 2 vol. in-4°.-Le Rudiment de la langue latine, in-8°, très GENDRE, (Adrien-Marie le) de l'institut national, ancien profess, de mathématiques à l'Ecole militaire de Paris, est connu des géomètres par plusieurs belles découvertes, consignées dans les Mém. de l'academie des sciences. Il a publié un Mémoire sur les transcendantes elliptiques, à Paris en l'an Il, in-4°; et la même année, la re édition de ses Elémens de géométrie. Son Essai sur la théorie des nombres, (an VI, in-4°, à Paris, chez Duprat) peut-être considéré comme un Traité complet sur cette partie délicate et difficile de l'Analyse indé terminée. de la géométrie, qui y étaient presqu'oubliées. Il apprit aux Français le jeu de Dames, et en donna les règles. Il avait emprunté des Sarrasins d'Espagne ce jeu, et on assure qu'il tira encore d'eux la connaissance des chiffres arabes, et les introduisit dans le reste de l'Europe; mais ils ne se trouvent que dans des copies peu anciennes ou fort postérieures à l'ouvrage de Gerbert, et on n'en voit aucun vestige dans l'autographe du même ouvrage, conservé à la bibliothèque nationale, no 5366. Il a été soigneusement examiné par les savans auteurs du nouveau Traité de diplomatique, qui renvoyent l'introduction de ces chiffres vers le milieu du 12e siècle. Malgré cela, Gerbert doit être regardé comme un des restaurateurs des sciences en Europe; il mourut en 1003, dans la 5e année de son pontificat. GERBERT, premier pape français, sous le nom de Silvestre II, naquit en Auvergne, et fut élevé au monastère d'Aurillac. Il vint ensuite à Reims, y donna des leçons, et eut pour disciple Robert, fils de Hugues Capet. Son savoir lui valut l'archevêché de cette dernière ville, d'où il passa à celui de Ravenne; et il fut élu pape le 19 févr. 999, à la prière de l'emper. Othon, qui avait été aussi son disciple. Gerbert était fort au-dessus de son siècle par ses connaissances et ses lumières. Outre un assez grand nombre de Lettres et quelques Discours, nous avons de lui un Traité de géométrie divisé en XCIV chapitres; un Ecrit sur la manière de raisonner, et l'usage de la raison adressé à l'empereur Othon; un autre sur des questions de trigonométrie, etc.; il composa encore la Vie de SaintAdalbert-des-Ursins, évêque de Prague, et rédigea les Actes du concile provincial tenu GILLE, (Jacq.) notaire, adà Reims en 992. Guillaume joint à la mairie d'Auxonne de Malmesbury prétend que né en cette ville en 1757, a Gerbert a surpassé Ptolemee donné: Coup-d'œil sur les fidans l'astronomie, et qu'il fit nances de la ville d'Auxonne, renaître en France l'étude des et sur les ressources qu'elles sciences, sur-tout de l'arith-offrent à une bonne adminismétique, de la musique, et tration, etc. en société avec GERLET, médecin, est auteur du Thérapeute, ou médecine-raisonnée, 1 vol. in-8°, dont il y a eu plusieurs édi tions. Amanton, in-8°, à Dijon en l'an IX (1801). ! GROBERT chef de brigade d'artillerie, de l'institut de Bologne, a fait imprimer : Description des pyramides de Chizé, de la ville du Caire et de ses environs, in- 4°, Paris, an VIII (1800). GUIBAUD, (Eustache) oratorien, né à Hières le 20 septembre 1711, fut préfet du collége de l'Oratoire à Marseille du tems de l'évêque Belsunce. Etant du partijanséniste, il fut appellé à Soissons dans le tems que Fitzjames en était évêque. Il a donné : Les Gémissemens d'une ame tament à l'usage des colléges en 8 tomes, formant 5 vol. gr. in-12, vers la fin de 1785 Cette Explication tient le milieu entre celle de Sacy, qui est trop étendue, et celle de Mesenguy, qui ne l'est pas assez. Une Explication des Pseaumes. Il n'a pas fini une Hist. abrégée de Port-Royal, qu'il avait assez avancée. Il a passé une partie de sa vieillesse à Lyon du tems de Montazet; enfin il quitta, vers 1792, la maison de l'Oratoire de Marseille, et est mort à Hières en Provence en 1794. GUINÉE, membre de l'académie des sciences, profess. de mathématiques, et ancien ingénieur, a donné: Application de l'algèbre à la géométrié, in-4o, impr. à Paris, en 1705. HALY, (Stanislas) milésien H. HARRIOT, bayonnais, est d'origine et citoyen français, auteur d'une Méthode pour est auteur d'une brochure in-apprendre la langue basquè titulée Essais en prose et en intitulée: Gramatica escuaratz vers; d'un Essai sur l'ortho-èta franceza, Bayonne, 1741, graphe franç, des sons, de l'as in-12. C'est le seul ouvrage piration et desarticulations; et élémentaire que nous ayions d'un petit poëme narratif, en sur un des plus étranges idiovers, qu'il nomme Octuples. mes de la France. |