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naires et des fonctions qui en | Finances, 1784, 3 vol. in-4°. résultent, où l'on traite de Il a travaillé avec Querlon à nouveau la question des loga- la continuation de l'Hist. des rithmes des quantités néga-Voyages. tives, Paris, an IX, Firmin Didot. Essai analytique sur le langage et l'entendement, l'écriture et la lecture, considérés dans leurs rapports mutuels, Paris, an IX(sous presse). Plusieurs articles de musique, dans le Diction-mières études, dans la connaire de musique de l'Encyclo-grégation de l'Oratoire, et ne pédie méthodique.

SURGY, (Jacq.- Philibert ROUSSELOT de) ci-devant censeur-royal, né à Dijon le 26 juin 1737, a publié les ouvr. suiv.: nouv. Description de l'Islande, par Anderson, ouvrage trad. de l'allemand, avec Meslin, 1764, 2 v. in-12. -Mêlanges intéressans et curieux, ou Abrégé d'histoire naturelle, morale, civile et politiq. de l'Asie, l'Afrique, l'Amérique et des Terres polaires, 1766 et ann. suivantes, J4 vol. in-12. Eloge histor. du marquis de Montmirel, 1766, in - 12. Mémoires géographiques, physiques et historiq. sur différentes contrées, extraits des écrits des jésuites, 1767, 4 vol. in-12. Histoire naturelle et politique de la Pensylvanie, trad. de l'allemand, 1768, in-12. Les vicissitudes de la fortune, ou Cours de morale mis en action, pour servir à l'Hist. de l'Humanité, Paris, 1769, 2 vol. in 12. Dictionnaire de

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SURIAN, (Jean-Baptiste) évêque de Vence, memb. de l'acad. française, né à SaintChamas en Provence, le 20 septembre 1670, mourut en 1754. Il entra, après ses pre

tarda pas à se faire une grande réputation comme prédicateur. Les débats du jansénisme étaient alors dans la plus grande activité : le P. Surian refusa d'y entrer, et continua de cultiver les liaisons qu'il avait avec plusieurs jésuites qui déploraient, ainsi que lui, l'acharnement des deux partis. Nommé en 1727 à l'évêché de Vence, il conserva les mêmes principes de modération, et évita toujours de se mêler de toutes les querelles qui n'intéressaient pas son diocèse. Il y vécut comme il avait vécu à l'Oratoire ; il y fit une résidence scrupuleuse, et remercia la providence de ce qu'elle l'avait placé dans un des plus petits siéges du royaume, où il pourrait goûter la paix et la tranquillité qu'il avait toujours ambitionuées. « Dans l'espace de 27 ans d'espicopat, dit son historien, il n'a pas demandé une seule lettre de cachet, tandis que de son tems, les autres évêques croyaient ne pouvoir fai

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pondit-il, le tems qu'il me faus pour me rendre dans cette ville; mais je ne saurais estimer celui qu'il faudrait à une armée qui aurait à combattre les troupes du roi mon maître. Ce vertueux évêque fit les pauvres ses héritiers universels: les habitans de Vence firent pla cer sur la principale porte de

re régner la iranquillité dans | leurs diocèses, que par un abus continuel des ordres surpris à l'autorité du prince... On lui offrit d'autres évêchés; il les refusa constamment, et dit qu'il ne quittait pas une femme pauvre pour en prendre une riche». Il fut élu de l'académie franç. en 1733, et fut choisi par le roi pour prononcer l'o-leur hôpital, une inscription raison funèbre de Victor-Amé- pour perpétuer la mémoire dée, roi de Sardaigne: il sut de ce bienfait. On a quelquesréunir dans ce discours, les uns de ses discours dans le resuffrages de la cour de Ver-cueil des sermons choisis pour sailles et de la cour de Turin. les jours de carême, à Liége, On lui reprochait d'amasser 1738, 2 vol. in-12. On a imdes sommes considérables ;primé en 1778, in-12, son mais l'événement justifia sa petit carême prêché en 1719. prudence, et fit éclater sa générosité. Les autrichiens et SURIN, (Jean-Joseph) jéles piémontais firent une ir-suite, mort à Bordeaux, sa ruption en Provence en 1747: patrie, le 22 avril 1665, âgé l'évêque de Vence subjugua de 65 ans. Laborieux et zélé, par ses vertus les généraux et il se consacra aux missions, et les principaux officiers enne- composa plusieurs ouvr.ascétimis, et dans ce moment, ques en verset en prose qui n'en il porta la main avec trans- sont pas meilleurs pour avoir port sur ce trésor dont on lui été réimprim. plusieurs fois faisait un crime. La ville paya même en Italie. Surin a plus des contributions, mais par de célébrité par les rapports égard pour lui, celles qu'on qu'il eut avec les religieuses imposa furent si modiques de Loudun qu'il exorcisà après que les habitans gagnèrent le supplice de Grandier. Elles plus qu'ils ne perdirent dans lui donnèrent beaucoup de les désastres de la guerre. peine, dit d'Avrigny dans ses Surian au milieu des en- Mém. Les principaux écrits nemis, ne dissimulait pas de Surin sont: Fondemens son patriotisme. Un aide-de- de la vie spirituelle; extraits camp lui ayant demandé in- de l'imitation, Paris, 1669, discrètement ce qu'il faudrait in-12. Cathéchisme spiride tems à l'armée autrichien-tuel, Paris, 1669, 2 vol. inne pour aller jusqu'à Lyon: 12. Medulla ascetica, BamJe sais bien Monsieur, lui ré-berg, 1755, 2 vol. in-8°.

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vin, in-12, etc.

SUTAINE, a donné un plan d'études et d'éducation, 1764,

in-12.

Le Prédicateur de l'amour di- | ver toute son autorité, elle se fit séparer par arrêt, puis par accommodement elle consentit de donner à son mari 25 mille écus pour qu'il la laissât tranquille; sur quoi on dit qu'elle avait fait un mauvais marché pour s'être trop pressée, et que pour peu qu'elle eût attendu, ç'aurait été lui qui lui aurait donné 25 mille écus pour être débarrassé d'el

SUTIÈRES SAREY. (de) On a de lui: Agronomie expérimentale, 1765, in-12.-Défense de l'Agronomie expérimentale, 1766, in-12.-Cours complet d'agriculture, ou le-le. Devenue libre, elle se livra çons périodiques sur cet art, 1788.

SUZE, (Henriette de COLIGNY, comtesse de la ) morte à Paris en 1673. Elle était fille du second maréchal de Châtillon, petit-fils de l'amiral de Coligny, et fut aussi célèbre par son esprit et par sa beauté, que ses pères l'avaient été par leur gloire militaire et par leurs grandes aventures. Elle avait d'abord épousé un seigneur écossais, Thomas Adington, qui la laissa veuve très-jeune; elle épousa en secondes noces le comte de Suze, mari jaloux et sévère, qui la rendit très-malheureuse; elle prit le parti de s'en séparer. Elle était protestante ainsi que ses pères, et le comte de Suze était aussi protestant; elle commença par se faire catholique, pour ne voir son mari ni dans ce monde ni dans l'autre, disait la reine Christine. Mais malgré ce changement de religion, le comte de la Suze prétendant conser

Tome VI.

toute entière à la poésie et aux plaisirs de la société. Sa maison fut le rendez-vous des esprits aimables et de la bonne compagnie. On jugeait de son tems qu'elle excellait dans l'élégie, et qu'elle y mettait une grande délicatesse; elle était beaucoup lue, elle l'est peu aujourd'hui, mais il lui reste, comme par tradition quelque chose de son ancienne reputation; elle a été fort célébrée en diverses langues. On connaît ces vers faits à sa louange, que le P, Bouhours rapporte dans sa manière de bien penser sur les ouvrages. d'esprit, et que quelques-uus lui attribuent à lui-même :

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térature de son siècle doit le compter parmi ses bienfaitears. On de lui un ouvrage intitulé: Progymnasmatum in artem oratoriam Francisci Syl

méritent le même éloge, des
odes qui leur sont fort infé-
rieures. Ses Œuvres parurent
en 1684, en 2 vol. in-12. On
les réimprima avec plusieurs
pièces de Pelisson et de quel-vii
ques autres, en 1695 et en
1725, en 5 vol. in-12.

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Ambiani, viri eruditione rectâ et judicio acuto insignis, centuriæ tres; ou plutôt c'est le titre que donna Alexandre Scot, surnommé l'Ecossais à l'Abrégé qu'il en fit depuis, en un vol. in-8°.

SYLVIUS, ou du Bois, (François) né à Brenne-le-Comte, dans le Hainault en 1581 chanoine de Douai, mourut en 1649. On a de lui des Commentaires sur la Somme de St.-Thomas, et d'autres ou-decin', mourut en 1555, à 77

vrages, imprimés à Anvers, 16,8, en 6 vol. in-fol.

SYLVIUS, (François) professeur d'éloquence, et principal du college de Tournay à Paris, était du village de Lévilly près d'Amiens. Il mourut vers 1530, après avoir travaillé avec zèle à bannir des colleges la barbarie, et à y introduire les belles-lettres et l'usage du beau latin. Ses soins ne furent pas perdus, et la lit

SYLVIUS, (Jacques ) frère du précédent, et célèbre mé

ans, avec la réputation d'un homme habile dans les langues grecque et latine, dans les mathématiques et dans l'anatomie. On a de lui divers ouvrages imprimés à Cologne en 1630, in-fol. sous le titre d'Opera medica. Parmi les traités qui composent ce vol. on doit distinguer sa Pharmacopée; trad. séparément en français par Caille, et imprimée à Lyon en 1574.

T.

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TABARY,
ABARY, (Jean-François) | et en vers, par Pierre Tre-

libraire, né à St. - Quentin, mort en 1776, a donné: Essais surla noblesse de France, contenant une dissertat. sur son origine et son abaissement, par le comte de Boulainvilliers, avec des Notes histor. etc. 1732, in-8°.

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TABOUET, (Julien) né dans le Maine, mort en 1562, était procureur-général du sénat de Chambéry. Ayant reçu une forte mercuriale de la part du premier président, Raymond Pelisson ordre de sa par compagnie; Tabouet, pour s'en venger, accusa le premier président de malversations. Pelisson fut condamné à une peine infamante ( à l'amende honorable et à l'amende bursale) par le parlement de Dijon, en 1552. Mais ayant obtenu que son procès serait revu par des commissaires, il fut absous en 1556, et son accusateur condamné à la peine qu'il avait subie.. Tabouet fut depuis mis au pilori et banni. On a de lui: Sabaudiæ principum genealogia versibus et latiali dialecto digesta; traduite en français, en prose

bedam. Une Histoire de France dans le même goût, imprimée avec l'ouvrage précédent en 1560, in-4°,

TABOURIER, (Pierre Nicolas ) ci-dev. curé, né à Chartres, a publié un Disc. pour tranquilliser les consciences sur les affaires du tems qui sont relatives à la religion, 1791, in-8°. —Défense de la constution civile du clergé avec des réflexions sur l'excommunicationdont nous sommes menacés, 1791, in-8°.

TABOUROT, (Jean) chanoine et official de Langres, mort en 1595, est auteur des ouvrages suivans, dont les titres et l'objet forment un contraste aussi frappant que bisarre avec son état de chanoine et d'official: Le Calendrier des bergers, 1588, in-8°, et la Méthode pour apprendre toutes sortes de danses, 1589, in-4°, l'un et l'autre ont paru sous le nom de Thoinot Arbeau.

TABOUROT, (Etienne) plus connu sous le nom Des-Accords,

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