Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres,: depuis son establissement jusqu'à present. Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie, depuis son renouvellement jusqu'en M. DCCX.[-M.DCCXCIII.].De l'Imprimerie royale., 1743 - Learned institutions and societies |
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affez affûre ainfi ainſi ajoûte auffi Augufte auroit Auteurs avoient avoit Bithynie c'eft c'eſt chofe Chrétiens Chroniques compofé conféquent confervé confidérable Conftantin Confucius Confuls connoiffance déja devoit difcours différens Differtation edit Empereurs enharmonique eſt étoient étoit Evhémere faifoit fans doute fe trouve feconde felon fentiment feroit fervir feulement fiécle fimple foient foin foit font fous fouvent fuite fuivant fujet Gaulois Gorgias Gratien Grecs Hift Hiftoire Hiftoriens Ibidem Infcriptions Joinville jufqu'à jufqu'au l'an l'Hiftoire laiffé loix lorfque Manufcrit Manufcrits Mufique n'avoit n'eft n'eſt n'étoit ouvrages paffage paffé parle paroît Payens perfonne Pétrarque Philofophe Pindare plufieurs Plutarque Poëfie Poëte pouvoit préfent prefque premiére Prince Protagoras puifque quæ raifon rapport refte regne Romains Rome s'eft Saint Louis Saint-Denys ſes Sire de Joinville Socrate ſon Souverain Pontife Strabon ſur tems tétracorde Tite-Live toûjours ufage verf Zofime καὶ τῆς τὸ
Popular passages
Page 222 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux1.
Page 149 - L'homme est la mesure de toutes choses , de celles qui sont en tant qu'elles sont, et de celles qui ne sont pas en tant qu'elles ne sont pas.
Page 573 - Celtes , et si leur langue n'était pas un dialecte de la celtique, elle devait du moins avoir quelque rapport avec elle. Ces nouveaux vainqueurs ne firent aucun effort pour faire recevoir leur langue aux vaincus ; ils en adoptèrent même les lois en partie , ou laissèrent chacun suivre la sienne. Le peuple et ceux de la campagne continuèrent de se servir d'une langue composée de celtique et de latin , mais dans laquelle celui - ci l'emportait assez pour qu'on la nommât langue romane.
Page 621 - L'épreuve par l'eau froide , qui étoit celle du petit Peuple , fe faifoit aiTez fimplement : après quelques Oraifons prononcées fur le Patient , on lui lioit la main droite avec le pied gauche, & la main gauche avec le pied droit , & dans cet état on le jetoit à l'eau. S'il furnageoit , on le traitoit en criminel; s'il enfonçoit , il étoit déclaré innocent.
Page 191 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 621 - L'épreuve par l'eau fe faifoit , ou par l'eau bouillante, ou par l'eau froide : l'épreuve par l'eau bouillante étoit accompagnée des mêmes cérémonies que celle du fer chaud, & confiftoit à plonger la main dans une cuve , pour y prendre un anneau qui y étoit fufpendu plus ou moins profondément.
Page 574 - Ces changemens même firent sentir aux Francs la rudesse et la disette de leur langue; leurs rois entreprirent de la polir, ils l'enrichirent de termes nouveaux. Ils s'aperçurent aussi qu'ils manquaient de caractères pour écrire leur langue naturelle , et pour rendre les sons nouveaux qui s'y introduisaient.
Page 358 - Grèce; mais ce qui mit le comble à fa gloire , ce fut cette fameufe déclaration de la Pythie , qui enjoignoit aux habitans de Delphes de donner à Pindare la moitié de toutes les prémices que l'on offriroit à Apollon. On dit que fur la fin de fes jours le poëte eut une vilîon en fonge.
Page 120 - GERMANIC. MAX. ALAMANN MAX. FRANC. MAX. GOTHIC. MAX. TRIB. POT. VII. IMP. VI COS. II. PPP. ET. FL.
Page 572 - Bretagne, avoit conserve' la langue celtique avec le moins d'altération, parce que les Romains y firent peu de séjour, et qu'il s'y réfugia un grand nombre de Gaulois qui redoutoient la domination romaine. César dit que Dumnac, angevin (*), se sauva à l'extrémité de l'Armorique, et plusieurs savans ont prétendu que, si l'on...