Oeuvres, Volume 3Chez Prault l'aîné, 1754 |
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Achille affez Agamemnon ainfi amans amour Andromaque Atride auffi auroit avoit beautés Berger Bergers bleffe c'eft c'eſt chants chofes choifir choſes circonftances Climene cœur combat confeils confifte d'Homere Dacier Daphnis deffein Defpreaux déja Dieux difcours difpute Diomede dire efprit EGLOGUE Epiques eſt étoit faifant falut fans doute fçai fçait fçauroit fecond fecours fecret felon femble fenfible fens fentimens fentiment feroit fervi feul fiécle fimple fincere foient foins foit fonge font fous fouvent fuis fujet goût grace Grecs Hector Héros Homere hommes Iliade j'ai jufqu'à jufte juge Jupiter l'amour l'efprit l'Eglogue l'Iliade laiffe Licas LICIDA m'en maniere matiere ment mieux n'eft n'eſt néceffaire Neftor paffer paffion paroît Patrocle penfées perfonnages perfonne plaifir plaifirs plufieurs Poëfie Poëme Poëte poëtique préfente prefque premiere puiffe puifque qu'à qu'Homere qu'un raifon refpect refte rien roit s'eft ſes Silvandre ſon tems Tircis Troyens Voilà vûë
Popular passages
Page 55 - Quant à la versification des odes , je conviens encore avec vous qu'elle est plus agréable et plus variée ; mais je ne crois pas qu'elle fût propre pour la narration. Comme chaque strophe doit finir par quelque chose de vif et d'ingénieux , cela...
Page 58 - Ils croient que tout l'agrément, toute la perfection de cet ouvrage, viennent de quelques traits de ressemblance qu'il a avec le poème grec ; au lieu que ces traits mêmes tirent leur perfection du choix que vous en faites , de la place où vous les employez, et de cette foule de beautés originales dont vous les accompagnez toujours.
Page 63 - Je suis d'autant plus touché de ce que nous avons d'exquis dans notre langue, qu'elle n'est ni harmonieuse, ni variée, ni libre, ni hardie, ni propre à donner de l'essor, et que notre scrupuleuse versification rend les beaux vers presque impossibles dans un long ouvrage. En vous...
Page 48 - ... nouveau, où vous auriez mêlé de grandes leçons avec de fortes peintures. J'aimerais mieux vous voir un nouvel Homère que la postérité traduirait , que de vous voir le traducteur d'Homère même. Vous voyez bien que je pense hautement pour vous : c'est ce qui vous convient.
Page 316 - Et cette illusion pour quelque temps répare Le défaut des vrais biens que la nature avare N'a pas accordés aux humains.
Page 64 - Elle me paraîtrait dangereuse si elle allait jusqu'à mépriser et à cesser d'étudier ces grands originaux. Mais rien n'est plus utile que de tâcher d'atteindre à ce qu'ils ont de plus sublime et de plus touchant , sans tomber dans une imitation servile pour les endroits qui peuvent être moins parfaits ou trop éloignés de nos mœurs.
Page 63 - En vous exposant mes pensées avec tant de liberté , je ne prétends ni reprendre , ni contredire personne ; je dis historiquement quel est mon goût, comme un homme dans un repas dit naïvement qu'il aime mieux un ragoût que l'autre. Je ne blâme le goût d'aucun homme, et je consens qu'on blâme le mien. Si la politesse et la discrétion nécessaires...
Page 19 - Tous les égards sont dus à ceux avec qui nous vivons, et nous ne devons rien aux autres que la vérité. Il faudrait donc, pour l'instruction de nos contemporains, mettre à profit cette liberté que nous pouvons prendre sur les auteurs qui ne sont plus. Que notre propre conduite nous...
Page 51 - J'ai craint d'être partial en votre faveur, et je me suis livré à une critique scrupuleuse contre vous : mais j'ai été contraint de vous reconnaître tout entier dans un genre de poésie presque nouveau à votre égard. Je ne puis néan1 Cette lettre ne se trouve point, comme les précédente...
Page 96 - ... épique. L'art de l'auteur est d'écarter tout ce qui peut rendre son dessein équivoque; autrement il ne saurait faire ce plaisir d'unité, qui vient de ce qu'on rapporte naturellement toutes les parties à un tout, qu'on en approuve les proportions, et qu'on admire l'intelligence de l'ouvrier, qui n'a rien fait au hasard, et qui semble avoir conçu son ouvrage tout à la fois.