Montaigne, regards sur les Essais: Regards sur les Essais

Front Cover
Wilfrid Laurier Univ. Press, Mar 26, 1986 - History - 141 pages

Les Essais de Montaigne sont Poeuvre la plus indispensable pour quiconque veut comprendre l’histoire de la pensee occidentale depuis le 16e siècle (T.S. Eliot dixit). De par la grande diversite des themes explores, cet ouvrage s’adresse a tous ceux (specialistes et amateurs) qui s’interessent ce grand ecrivain-philosophe français. Parmi les aspects importants de l’oeuvre de Montaigne qui sont examines se trouvent l’Apologie de Raymond Sebond, l’autoportrait dans l’essai De la presomption, la poetique montaignienne, les rapports entre le texte et le lecteur, la metaphore de la balance dans Des livres et De trois commerces, le “desordre” des Essais, Porthodoxie religieuse de l’auteur, les rapports Montaigne/Descartes, la notion de l’ame, les “causes perdues” de l’histoire et les excipit des Essais.

Dans les onze communications que renferme ce volume, communications faites par des specialistes canadiens, americains et français lors du colloque organise en 1980 par l’Universite de Western Ontario à l’occasion du quatrieme centenaire de la publication des Essais, les auteurs ont aborde maints aspects de Poeuvre, tout en mettant a contribution les abondantes ressources de la critique de ces dernieres decennies. Tant d’analyses penetrantes ne manqueront pas de passionner tous les lecteurs des Essais de Montaigne.

From inside the book

Contents

Introduction
1
Montaigne et le devoir de sessayer
13
Montaigne et Iextreme limite de la Chrestienne intelligence
21
sa fonction structurelle
33
vers la certitude subjective
47
Some Observations
61
A Rhetorical and Phenomenological Examination
69
Montaigne ou IÉvolution de la notion dauteurpoète au cours des Essais
79
Des livres 1580 aux trois commerces 1588
89
Montaigne et les causes perdues de Ihistoire
99
Qualité et quantité dans les Essais de Montaigne
111
comment Montaigne termine ses essais
121
Index
137
Copyright

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 54 - C'est pourquoi, sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l'étude des lettres; et me résolvant de ne chercher plus d'autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde...
Page 57 - La première était d'obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance...
Page 57 - Non que j'imitasse pour cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter et affectent d'être toujours irrésolus ; car, au contraire, tout mon dessein ne tendait qu'à m'assurer et à rejeter la terre mouvante et le sable pour trouver le roc ou l'argile.
Page 56 - Ainsi voit-on que les bâtiments qu'un seul architecte a entrepris et achevés ont coutume d'être plus beaux et mieux ordonnés que ceux que plusieurs ont tâché de raccommoder en faisant servir de vieilles murailles qui avaient été bâties à d'autres fins.
Page 56 - Grotesques, qui sont peintures fantasques, n'ayant grâce qu'en la variété et estrangeté. Que sont-ce icy aussi,% à la vérité, que Grotesques et corps monstrueux, rappiecez de divers membres, sans certaine figure, n'ayants ordre, suite ny proportion que fortuite?
Page 113 - Nos opinions s'entent les unes sur les aultres; la première sert de tige à la seconde, la seconde à la tierce : nous eschellons ainsi de degré en degré ; et advient de là que le plus...
Page 52 - Finalement, il n'ya aucune constante existence, ny de nostre estre, ny de celuy des objects. Et nous, et nostre jugement, et toutes choses mortelles, vont coulant et roulant sans cesse, Ainsin il ne se peut establir rien de certain de l'un à l'autre, et le jugeant et le jugé estans en continuelle mutation et branle.
Page 54 - Je pourray tantost changer, non de fortune seulement, mais aussi d'intention. C'est un contrerolle de divers et muables accidens * et d'imaginations irrésolues et, quand il y eschet, contraires; soit que je sois autre moymesme, soit que je saisisse les subjects par autres circonstances et considérations.
Page 72 - J'entends que la matière se distingue soy-mesmes. Elle montre assez où elle se change, où elle conclud, où elle commence, où elle se reprend, sans l'entrelasser de parolles de liaison et de cousture introduictes pour le service des oreilles foibles ou nonchallantes, et sans me gloser moymesme.

References to this book

Bibliographic information