Page images
PDF
EPUB

III. * Ode, à la députation de la garde nationale de Metz, allant à Paris pour recevoir les drapeaux des mains du Roi.....

IV. Bertrands [les] à Paris, ou les Marrons firés du feu. Metz, Juge, 1832, in-8 de 16 pag.

Dialogue en vers, publié sous le pseudon. de RATON DE SAINTE-BARBE.

V. Fragments sur une nouvelle théorie de l'univers. [En vers et en prose]. Paris, les march. de nouv., 1833, in-8 de 61 pag. [2 fr.].

A la fin d'un des opuscules que nous venons de citer, on trouve une liste des ouvrages inédits de l'auteur, qui se composent de tragédies, drames, opéras, comédies [au nombre de six], de poëmes, odes, satires, épigrammes et madrigaux. Ces divers ouvrages sont 1o en théâtre: Pierre-le-Grand, ou la Mort du prince Alexis, tragédie en 5 actes et en vers; la Mort de Louis XVI, drame en 5 actes et en vers; Giaffard le Barmécide, opéra en 3 actes; le Salon de Larive, comédie en un acte et en vers; la Vente judiciaire, ou Me Bourguignon, comédie en 5 actes et en vers; - 2o En poésie: le Palais de la chicane, ou Malplaquet, poëme burlo-satiri-calembouri-héroï-comique en XII chants; les Funérailles du duc de Larochefoucauld-Liancourt, pair de France; le Ministère suisse, ou la Sainte-Alliance; le Masque jeté, satire politique; les Missionnaires, satire; la Loge du triple accord, satire; Ode, à Bourmont; l'Hercule français, ou les Barricades de Juillet 1830; Samos, ode, dédiée aux Hellènes; le Soldat qui se venge d'un ministre; Epigrammes et madrigaux; Essai sur l'honneur, aux députés de 1832.

AUBUSSON [d']. Voy. LA FEUILLADE D'AUBUSSON.

[ocr errors]

AUCEL [l'abbé]. Recueil des circulaires, mandements, etc., de Mgr Arbaud, évêque, etc., précédé d'un Aperçu sur les traditions religieuses de cette église [de Sisteron], et d'une Notice sur chacun des évêques qui l'ont gouvernée jusqu'à ce jour. Gap, Allier, 1839, in-8 de 424 p., avec un portrait.

AUDEBEZ [ J.-Joel], pasteur à Paris, ancien pasteur de l'église réformée dé Nérac. [Voy. la France littér., tom. Ier, p. 119].

I. Jésus le conseiller, sermon. Paris, Risler, 1833, in-8 de 24 pag.[ 60 c.]

II. Jésus l'admirable, sermon sur Esaïe, IX, 5. Paris, Risler, 1833, in-8 de 24 pag.

Réimprimé, dans la même année, sous le titre de Jésus l'admirable.

Ces trois Sermons ont encore été imprimés dans le volume intitulé l'Enfant de la prophétie.

III. Jésus le Dieu fort et puissant,

sermon sur Esaïe. Ix, 3. Paris, J.-J. Risler. Genève, Mme Suz. Guers,

1833, in-8 de 24 pag. [60 c.].

Cet opuscule est paginé de 49 à 72, comme continuant la pagination des deux sermons précédents.

IV. Cène [la] du Seigneur. Deux sermons sur Ire aux Corinth. XI, 23-29, prêchés, le premier le 7, le second le 21 décembre 1834, à l'occasion de la communion célébrée, pour la première fois, dans la chapelle Taitbout, à Paris. Paris, Risler, 1835, in-8 de 40 pag.

V. Enfant [1'] de la prophétie, ou l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Six sermons: cinq sur Esaïe, IX, 5; un sur Jean, 1, 29. Paris, Risler. Genève, Mme S. Guers, 1857, in-8 de 140 pag. [2 fr. 50 c.]

VI. Sermons sur divers textes de l'ancien et du nouveau Testament, dédiés à l'église chrétienne réformée de Nérac. Paris, J.-J. Risler. Genève, Suz. Guers, 1837, in-8 de 383 pag. [ 5 fr.].

VII. Lettre à M. Pouget, curé de Nérac, vicaire - général et chanoine d'Agen, en réponse à sa seconde lettre, adressée aux fidèles de son arrondissement. Agen et Nérac, l'Auteur, 1826, in-8 de 64 pag. [75 c.].

Cette lettre traite particulièrement, 1° de l'interprétation de l'Ecriture sainte, ou opposition au système de l'église romaine; de la vocation, de l'ordination et de la mission des pasteurs protestants, contre les prétentions de la même église.

AUDEBRAND [Philibert], littérateur.

C'est la liste des membres de la Société des gens de lettres qui nous fait connaître le nom de ce littérateur. Du reste l'on n'a jusqu'à ce jour aucun livre de M. Audebrand. Sous les pseudonymes d'Eugène Duvernay, de Jules Manzoni et d'Evariste de Saint-Amand, il a fourni et fournit encore des feuilletons littéraitard, nous en verrons paraître si non la réures à plusieurs journaux de la capitale; tôt ou

nion au moins un choix.

AUDENELLE [Jean], préposé des douanes, né à Thionville, le 10 février 1797.

Essai statistique sur les frontières nord-est de la France. Metz, Hadamard, 1827, in-8 de 366 pag. [6 fr. 50 c.].

L'Auteur a coopéré au « Journal des sciences militaires des armées de terre et de mer.»> AUDIBERT. [Voy, la France littér., pag. 119].

-

- Eloge du duc d'Enghien, discours qui a obtenu un prix d'éloquence à la

Société royale des bonnes-lettres,séance du 31 mai 1827. Paris, Trouvé, 1827, in-8 de 60 pag.

AUDIBERT [Maxime-Joseph-Jérôme], directeur des écoles d'industrie de la Société de bienfaisance de Marseille, ancien maitre de pension.

I. Syllabaire français. Marseille, de l'impr. de feue veuve Bertrand, 1828, in-16 de 32 pag.

II. Alphabet des alphabets, ou nouvelle Méthode de lecture simplifiée, contenant les vrais principes de la lecture et de la prononciation, puisés dans les auteurs les plus estimés; applicable à tous les modes d'enseignement. Marseille, rue Neuve, no 22; l'Auteur, rue de Berri, no 1, 1831, in-8 de 120 pag. -Deuxième édit., augmentée de notes, sous ce titre : Alphabet des alphabets, ou, etc.; suivi du Livre de lecture pour la première enfance, ou Choix de pièces de lecture propres à amuser et à instruire les enfants, et à former leur cœur à la vertu; méthode applicable à tous les modes d'enseignement, et mise en usage dans un grand nombre d'établissements. Paris, L. Hachette; L. Colas; et Marseille, aux écoles d'industrie, déc. 1832, in-8.

III. Livre de Lecture pour la première enfance, ou Choix de pièces de lecture propres à amuser et à instruire les enfants et à former leur cœur à la vertu, tirées de Berquin et autres auteurs; précédé d'un petit Traité sur la liaison des mots; à l'usage de toutes les écoles, quelle que soit la méthode de lecture qu'on y suive. Marseille, 1831, gr. in-8 [60 c.]. IV édit., revue et augm. Marseille, l'Auteur; et Paris, Hachette; L. Colas, 1838, in-12 de 72 pag.

IV. Abrégé de l'Alphabet des alphabets, ou nouvelle Méthode de lecture simplifiée, contenant les vrais principes de la lecture et la partie la plus essentielle du Traité de prononciation; suivi du Livre de lecture pour la première enfance, ou Choix de pièces de lecture propres à amuser et à instruire les enfants et à former leur cœur à la vertu; méthode applicable à tous les modes d'enseignement et mise en usage dans un grand nombre d'établissements. Paris, L. Hachette; L. Colas, nov. 1832, in-8 de 80 pag. [60 c.].

V. Tableaux [douze) élémentaires de

TOM. I.

1

lecture, contenant les vrais principes de la lecture et la partie la plus essentielle du Traité de prononciation, adoptés par le comité d'instruction primaire du premier arrondissement des Bouchesdu-Rhône pour l'école-modèle de Marseille, et mis en usage dans un grand nombre d'autres établissements. Marseille, in-fol. [3 fr.].

VI. Traité de mnémotechnie générale, ou l'Art d'aider la mémoire, appliqué à toutes les sciences. Deuxième édition. Paris, Ebrard, 1839, in-18, avec 8 planch. [3 fr. 50 c.].

[ocr errors]

AUDIBERT [Auguste] littérateur mort poitrinaire, et jeune, vers 1835.

I. Papillotes [les], scènes de tête, de cœur et d'épigastre. Paris, Hip. Souverain, 1831, in-8, avec portrait [7 fr.50 c.].

Publiées sous le pseudonyme de JEAN-LOUIS. C'est la réunion d'assez courts, mais nom→ breux morceaux de littérature qui avaient paru dans la «Caricature» et peut-être allleurs. L'auteur les a classés en neuf sections : I. Mœurs de convention. II. Mœurs politiques. III. Battements de cœur. IV. Fatalités. V. Mœurs ecclésiastiques.VI. Mœurs d'artistes. VII. Mœurs populaires. VIII. Silhouettes, IX. Florentine. II. Histoire et Roman. Paris, Dufey, 1834, in-8.

Ce volume, qui renferme d'excellentes choses, n'a pourtant obtenu qu'un très-médiocre succès; et cela, parce que, ainsi que les «Pa pillotes» que nous venons de citer, c'est la réunion d'articles qu'on connaissait déjà. 11 a été reproduit, en 1838, sous le titre suivant : Mélanges de littérature et d'histoire. Paris, Proux; Bohaire.

Les journalistes, induits en erreur par le nouveau frontispice, ont considéré ce volume comme une publication de quatre années plus récente qu'elle ne l'est de fait, et ont parlé du livre de feu Audibert.

M. Louis Alloury a, dans le feuilleton du «Journal des Débats» des 20 et 21 mai 1839, rendu compte de cet ouvrage : il fait l'éloge de deux morceaux historiques qui se trouvent dans ce volume: le premier, intitulé le Cardinal de Retz, et le second sur le Règne de Louis XI.

M. A. Leclerc, dans des Études littéraires qu'il publie dans la «Revue du XIXe siècle, »> a rendu compte, dans le t. V de la seconde série de ce recueil, du volume de feu Audibert, et voici le résumé qu'il en fait :

«M. Audibert s'est fait l'historien de deux des plus grandes figures de nos annales: le cardinal de Retz et Louis XI. Sous l'apparence modeste d'un simple portrait historique, l'auteur, dans le Cardinal de Retz, a écrit l'histoire complète, animée de la Fronde et de tous les personnages qui y prirent une part. Ce n'est pas seulement l'étude et l'appréciation d'un simple caractère, c'est la peinture de toute une époque, époque souvent embrouillée et

7

confuse, même avec les Mémoires que nous a laissés le cardinal. Le caractère de Louis XI, si souvent entrepris par les historiens et sí souvent mal fait, il faut le dire, nous a semblé sous la plume de M. Audibert une page historique des plus intéressantes, faite avec une grande conscience et largement écrite. Les faits de la vie de Louis XI nous apparaissent sous un jour plus vrai que celui qu'on s'est plu constamment à nous montrer, depuis l'Ecossais Walter-Scott, jusqu'au romancierVictor Hugo. C'est ainsi qu'on a toujours représenté Louis XI comme un prince burlesquement cruel, jouant une hypocrite comédie en faisant tomber des têtes, portant à son bonnet l'image en plomb de la Vierge sa petite maîtresse, toujours un genou en terre, balbutiant des Pater noster, ou la main dans celle de son Tristan, en conversation familière d'arrêts de mort et d'exécutions avec son compère. Tout ceci n'est qu'un coin du tableau, que le côté grotesque du portrait; il y a encore dans Louis XI un autre homme, il y a encore le Dauphin, le preux chevalier, le prince lettré, le beau soldat, le profond diplomate, en même temps qu'il y a le mauvais fils, le hardi rebelle, le'fauteur de troubles; et c'est sous cette double face que l'a envisagé M. Audibert.

«La seconde partie des Mélanges de littérature et d'histoire contient les entretiens de l'auteur avec Talma. On sait que l'illustre tragédien, pour se reposer des soins et des fatigues du théâtre, s'amusait à relever l'ancien château des marquis de Brunoy, et passait son temps à aligner des allées d'arbres ou à refaire la symétrie de son parc. C'est sous ces arbres et dans ces occupations que l'auteur le trouvait quand il allait le visiter; et alors, sous les ombrages de Brunoy, commençait entre eux un de ces entretiens 'si amusants, si variés, si

spirituels, que M. Audibert nous a transmis. Talma n'avait rien de caché pour son interlocuteur, il l'initiait à toutes ses pensées sur l'art dramatique, à toutes les réformes qu'il méditait pour l'art du comédien et à toutes celles qu'il avait déjà introduites. Cette partie des entretiens de Talma est un traité spécial et complet à l'usage de MM. les comédiens. Une autre fois, il lui racontait ces piquantes anecdotes sur l'Empereur, qui fut toujours un héros pour Talma, lors même qu'il a pu, comme son valet de chambre, le voir en déshabillé; d'autres fois enfin l'entretien roulait sur lui-même, sur ses goûts, sur ses désirs, sur toutes les mille petites choses qui composaient l'intérieur de sa vie, et ces causeries promptes, originales, s'élançaient en spirituelles saillies, ou, tombant dans le cœur d'un ami comme dé douces et naïves confidences, faisaient admirablement connaître le caractère, la bonté et toutes les qualités du cœur et de l'esprit de Talma.

« Quelques traductions terminent le volume: le Prisonnier de Chillon, et le quatrième chant de la Jérusalem délivrée, nous semblent traduits avec un grand bonheur. Mais le plaisir que nous a fait cette lecture ne nous a pas empêché de regretter que l'auteur consacrât son talent à des œuvres de si courte haleine; car nous nous sommes dit, et tout le monde le dira comme nous, que l'auteur du Cardinal de Retz et de Louis XI, du jour où il voudra se donner à écrire l'histoire, peut prétendre à une des premières places parmi nos historiens; que l'auteur de l'Officier de Culloden, du Divorce et du Marchand de Zamora peut, quand il voudra faire des romans, disputer la pre

mière place à nos plus illustres romanciers (*); et enfin que celui qui a traduit les fragments du Tasse, de Byron et de Tacite que nous trouvons dans les Mélanges de littérature et d'histoire, peut devenir un de nos plus habiles et de nos plus heureux traducteurs. M. Audibert n'a qu'à choisir."

Aug. Audibert a été, après Balzac, le rédacteur en chef du journal la «Caricature; » plus tard il fonda la « Silhouette. »

AUDIBERT, de Vins [Var]. Description du forceps indicateur, ou l'Instrument mousse, présentant sur ses branches, d'une manière claire et précise, un petit manuel d'accouchement anormal. Paris, Just Rouvier, 1833, in-8 de 56 pag., avec 2 planches [1 fr. 50 c.]. AUDIBERT [Nestor ]. Table des heures de pleine mer à Calais, établie pour le matin et le soir de chaque jour de 1836. Calais, Leleux, 1836, in-12 de 12 pag. Idem, pour l'année 1858.

[ En français et en anglais ]. Calais, Leleux, 1858, in-12 de 12 pag.

AUDIBERT-CAILLE [le doct. J.-M.], ex-médecin à Brignolles.[Voy. la France littér., tom. Ier, p. 120].

I. Lettre de félicitation sur l'opération de la pierre, d'après le procédé de l'immortel Civiale, adressée à M. Nestor Ruy, docteur en médecine à Belgentier [Var]. Brignolles, de l'impr. de Perreymond-Dufort, 1850, in-4 de 4 pag.

II. Notice biographique sur M. E. Perrolle, doct. en médecine, etc. Grasse, de l'impr. de Dufort aîné, 1831, in-8 de 24 pag.

AUDIBERT-LEDUC [ Louis-Charles ], aujourd'hui capitaine au 56o régiment d'infanterie de ligne.

(*) M. Eusèbe G****** [ Girault, de Saint-Fargeau], dans sa « Revue des romans » parle de plusieurs autres nouvelles qui font partie de ce volume que nous n'avons pu voir. Ainsi, dit-il, dans la Bataille d'Hongues-Down, M. Audibert décrit la victoire remportée sur les Danois par Egbert, fondateur du royaume d'Angleterre ; les événements qui précédèrent la bataille et qui en furent le résultat sont racontés avec précision. — Bed-Kaudir est un conte oriental plein de couleur et de sensibilité. Dans l'Ormeau, l'auteur a retracé une de ces luttes de galanterie si fréquentes au moyen-âge. Henri III, en présence de la reine Marguerite, a décoché une épigramme contre la fidélité des femmes, à laquelle Marguerite a répondu par la contre-partie de cette épigramme. Les deux adversaires consentent à porter ce combat tout poétique dans la réalité : : une aventure propice s'est offerte, et son dénoûment apprendra lequel de Henri ou de Marguerite sera vainqueur. C'est Marguerite qui l'emporte.

I. Huningue. Ode [ sur l'héroïque défense de cette forteresse, pendant l'invasion de 1814], offerte aux braves Alsaciens par un soldat de l'ex-garde impériale, suivie de Notes historiques et du Chansonnier des camps 1. Belfort, de l'impr. de Clerc, 1832, in-8 de 64 p. [1 fr. 50 c.].

Ce que nous donnons entre parenthèses se lit sur la couverture en plus que sur le titre. En tête de l'Ode est une notice biographique sur l'Auteur, qui ne donne ni le lieu ni la date de sa naissance.

II. Ordonnance anticipée. [Facetie]. Belfort, de l'impr. de Clerc, 1832, in-8 de 4 pag.

III. Communication au gouvernement français d'une missive adressée au sieur Gisquet, député, ex-préfet de police de la Seine. Bayonne, de l'impr. de Duhart-Fauvet, 1838, in-8 de 48 p. En prose. Est suivie d'une Épître [en vers] à S. M. Louis-Philippe, roi des Français, à l'occasion de démonstrations captieuses portées par la police contre les officiers de la garnison. IV. Réfutation des imputations de trahison portées contre le lieutenantgénéral Raphaël Maroto, ou Réponse préalable aux chimères et aux calomnies débitées, tant par les ojalateros que par le fourbe jésuite Casares, contre le chef de l'armée et les hommes de l'armée généreux qui ont participé à la pacification des provinces basques. Bayonne, de l'impr. de Lamaignière, 1859, in-8

de 48 pag.

L'Auteur a pris sur cet écrit le titre de soldat philantrope, spectateur des événements. AUDIBRAN [Joseph], chirurgien-dentiste, à Paris. [Voy. la France litter., tom. Ier, p. 121].

Un Mot sur la réfutation du sieur Dubois-Chemant, dentiste, au sujet de quelques réflexions qui furent publiées lors du procès qu'il perdit contre le lord comte de Bridgewater. Paris, le concierge de l'Auteur, 1827, in-4 de 8 pag. AUDIERNE [l'abbé]. Notice historique sur la cathédrale de Saint-Front de Périgueux. Paris, de l'impr. de Dupont, 1839, in-8 de 20 pag., avec une planche.

AUDIFFRET [Pierre-Hyacinthe-Jacq.J.-B.]. [Voy. la France littér., t. Ier, p. 120].

Saint-Charles [la] et la SaintLouis, dissertation historique et critique qui peut-être n'en est pas une ;

enrichie de notes, etc.; par H. Feutardif, membre obscur de plusieurs academies, collaborateur de.., etc., et de... etc., auteur de plusieurs ouvrages qui n'ont jamais vu le jour. Paris, Delaforest, 1825, in-8 de 32 pag. [1 fr.].

Feutardif, anagramme du nom Audiffret, est le masque sous lequel l'auteur s'est caché. Cet opuscule n'est point une adulation fade pour la fête de Charles X, mais une critique du caractère léger des Français qui fêtent et négligent tour à tour les saints comme les rois.

A la liste des ouvrages auxquels M. Audiffret a coopéré, cités par la France littéraire, il faut ajouter encore: I. Le Dictionnaire de la conversation dont il a été, dès l'origine, l'un des principaux auteurs, et auquel il a fourni un très-grand nombre d'articles relatifs à l'histoire des théâtres en France, à la biographie et à l'histoire orientale, et d'articles de genre, tels que: Académie royale de Musique, Arlequin, Aureng-Zeyb, Avignon, Bagdad, Bureau d'esprit, Chaussée-d'Antin, Clairon, Comédie italienne, Dehly, Dekkan, Duchesnois, Dumesnil, Théâtres Feydeau et dé la Foire, Remusat [ Abel], Silvestre de Sacy, les Vestris, Wahabis. II. L'Encyclopédie des gens du monde, pour laquelle il a écrit entre autres articles, les suivants: Egypte moderne, Elleviou, Gaznerides, Géorgie, etc. III. L'Encyclopédie catholique, à laquelle il a fourni les articles: Abbassides, Afrique [ histoire ] et Agiotage. IV. Enfin, le Supplément à la Biographie universelle de Michaud, dans lequel on à déjà remarqué de M. Audiffret les Notices sur Abdallah, dernier prince des Wahabis; Cailhava, Candeille [Simons], Hussein pacha, grand-amiral sous Selim MI.

V. A. S.

ExaAUDIFFRET [le vicomte d']. men des revenus publics. Paris, de l'impr. de Crapelet. Dufart, 1839, in-8 de 148 pag., plus un tableau [3 fr.].

AUDIGANNE, avocat. * M. Guizot. Paris, typogr. de F. Didot frères, 1838, in-8 de 23 pag. [1 fr. 50 c.].

Brochure apologétique.

M. Audiganne est l'un des rédacteurs de la Revue administrative; » le tome II de ce re

cueil renferme de lui deux articles sur l'ouvrage de M. de Gérando, intitulé : « De la Bienfaisance publique. »

AUDIGER [G.].-Souvenirs et Anecdotes sur les comités révolutionnaires [1793-1795]. Paris, rue du Coq, no 11; Delaunay, 1831, in-8.

Reproduit l'année suivante avec un nouveau titre, portant: Sec. édit.

[ocr errors]

AUDIGNIER. Coup-d'œil sur l'influence de la cuisine et sur les ouvrages de M. Carême. Paris, Levavasseur, 1830, in-8 de 24 pag. [1 fr.].

AUDIN [J.-M.-V.], homme de lettres et libraire. [Voy. la France littér., tom. I, p. 121].

M. Audin, sous le nom de Richard, a été l'arrangeur et l'augmentateur de la plus grande partie des «Guides des voyageurs » dans toutes les parties de l'Europe, et entre autres de ceux de l'Allemand Reichard, dont il a francisé le nom par celui de Richard, pour mieux cacher ses contrefaçons, et de ceux de Mariana Starke et autres auteurs.

Histoire de la vie, des écrits et des doctrines de Martin Luther. Paris, Maison; Vaton, 1839, 2 vol. in-8, avec deux portraits [15 fr.].

Depuis quelques années, Martin Luther est en France le sujet d'études historiques. En 1834, il a paru des « Mémoires de Luther écrits par lui-même,» traduits et mis en ordre par M. Michelet, précédés d'un Essai sur l'histoire de la religion, et suivis des biographies de Wicleff, Jean Húss, Erasme, Mélanchton, Hutten, et autres prédécesseurs et contemporains de Luther. [Paris, Hachette, 3 vol. in-8]. Dans le mois de mars dernier M. Barginet nous a donné, sous le titre de Martin Luther, 1505-' 1546 [Paris, J. Laisné, 2 vol. in-8], un roman plus ou moins historique. Voici venir à présent M. J.-M.-V. Audin, anc. libraire, écrivain trèsmonarchique, auteur de plusieurs ouvrages, de genres bien opposés, et entre autres d'une Histoire de la Saint-Barthélemy.

[ocr errors]
[ocr errors]

Le livre de M. Audin « n'est point un roman, mais une histoire catholique, c'est-à-dire « impartiale, du réformateur. L'écrivain, pour . en rassembler les matériaux, a compulsé les archives du Vatican, les bibliothèques de Flo⚫rence et de Bologne, les collections de Strasbourg, Lyon, Mayence, Cologne, Wittemberg, et les pamphlets du temps, allemands et latins. C'est le tableau des causes, des progrès, « des influences de la réforme; la vie réelle dé Luther, ses combats de parole, son duel avec « l'autorité, ses luttes contre la papauté, ses « écrits théologiques et littéraires, ses amitiés et ses colères, et jusqu'à son intérieur de ménage que l'auteur s'est attaché à reproduire. Ses autorités sont indiquées scrupuleusement, et les textes dont il appuie ses opinions, cités dans la langue originale. La réforme ne se joua pas seulement en Alle«magne, mais en Italie, et l'historien a voulu « décrire le mouvement intellectuel des deux « nations à cette époque.» Cette note, nous le garantissons, est de M. Audin; ainsi vous savez, lecteurs, qu'aux yeux de l'auteur de ce livre, le grand événement de la réformation ne fut qu'un jeu. [Revue bibliogr., 15 juin 1839.] L'ouvrage de M. Audin doit être lu avec beaucoup de précaution. Outre que sa manière d'écrire offre le vice de l'époque [le genre romantique, on y trouve des citations de la nature la plus indécente, des jugements hasardés, des faits démentis par l'histoire, etc. [Journ. hist. et litter. de Liége, février 1840.]

a

[ocr errors]
[ocr errors]

AUDIN-ROUVIÈRE [Joseph-Marie ], médecin. [Voy. la France littér., t. Ier, p. 121]. Ajoutez Mort à Paris, le 21 avril 1832.

AUDINET [E.], à Poitiers. I. Prosodie latine, ou Règles de la quantité et de la versification. Poitiers, Fradet, 1858, in-12 de 96 pag.

II. Prosodie latine élémentaire, ou

Règles de la quantité et de la versification latines. Poitiers, Fradet, 1838, in-12 de 60 pag.

III. Quantité latine, ou Règles de la quantité des voyelles et des syllabes latines. Poitiers, Fradet, 1838, in-12 de 36 pag.

AUDINET-SERVILLE [J.-G.], naturaliste, membre des sociétés entomologique et d'histoire naturelle de Paris, et de celle des naturalistes de Moscou. Histoire naturelle des insectes. Orthoptères. Paris, Roret, 1838, in-8, avec un cahier de 14 planches in-8, fig. noires [9 fr. 50 c. 1, et avec les fig. color. [12 fr. 50 c.].

On a encore de M. Audinet-Serville des Notices dans divers recueils scientifiques, et des Mémoires dans les Annales de la Société entomologique.

[blocks in formation]

Géométrie pratique, suivie de l'Art du lever des plans et du nivellement, d'après les méthodes employées dans les opérations cadastrales, etc., etc. Argenteuil, Berrier, 1837, in-8 avec 12 planches [5 fr.].

AUDOT [Louis-Eustache], libraire, à Paris. [Voy. la France litter., tom. Ier, p. 122]. Lisez Né le 26 février 1783, au lieu de 1782.

::

Sur les projets de loi relatifs à la poste aux lettres et à la liberté de la presse. Paris, de l'impr. de Pihan-Delaforest, 1827, in 8 de 4 pag.

La Cuisinière de la campagne et de la ville, etc., citée par la France litter., a obtenu une 23e édition en 1835.

Cet éditeur laborieux a publié plus de 150 ouvrages [la plupart sur les sciences usuelles) pour lesquels il a fort souvent réuni les maté riaux et indiqué le plan. Il s'est distingué par la publication de beaux ouvrages à figures, et c'est lui qui, le premier, les a mis à des prix inférieurs. M. Audot a visité l'Italie en amateur; rien de ce que contient d'intéressant ce pays des souvenirs et de la plus riche nature n'a échappé à son investigation. Il a recueilli plus de trois mille gravures inconnues en France, de vues et de scènes de mœurs; il en a fait dessiner beaucoup, et de là est résulté l'ouvrage qu'il a publié sous le titre de l'Italie, la Sicile et les îles Eoliennes, etc., en 7 vol. in-4. Cet ouvrage a été rédigé d'après l'ordre qu'il a indiqué et les nombreuses notes et corrections qu'il a fournies. D'immenses recherches l'ont mis à même de donner l'ensemble nécessaire au Musée de peinture et de sculpture, dont la rédaction est due à M. Duchesne aîné, et la gravure à M. Réveil. C'est encore lui qui a fait toutes les recherches sur l'Histoire des monuments de sculpture de Jean Goujon dont il a publié l'œuvre. Le Langage des fleurs, publié sous le pseudonyme de Mme Charlotte de la Tour, lui doit de longues recherches historiques et littéraires.

« PreviousContinue »