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Même pièce, sauf quelques changements, que le n°*XVIII.

LXIV. Comtesse [la] de Chamilly, drame en 4 actes. Paris, Marchant, 1838, gr. in-8, de 32 pag. à 2 colonnes [40 c.].

Comédies en vers et en prose.
LXV. Important [l'], comédie en

de «Marie de Brabant », ont été réimprimées dans les OEuvres de l'auteur.

LXX. Ode sur le couronnement de S. M. l'empereur Nicolas Ier, autocrate de toutes les Russies. Moscou, de l'imp. de Semen, août 1826, in-8, de 7 pag.

Pièce fort médiocre, ce qui prouve que le couronnement de l'autocrate de toutes les Russies n'a pas beaucoup inspiré le poëte. L'auteur ne l'a pas jugée digne de la reproduire dans ses OEuvres.

Cette Ode est composée de seize strophes, de six vers chacune. Voici la première stro

phe.

La mort, multipliant ses pompes solennelles,
sur les trônes du monde a secoué ses ailes;

Partout l'autel en deuil a voilé ses flambeaux!
Des monarques chrétiens demeures sépulcrales,
Jamais en moins de jours, plus de cendres royales
Ont-elles peuplé vos tombeaux ?

En voici l'avant-dernière :

trois actes. Paris, Ponthieu, 1827, in-8. Oui! loin du temple ouvert à la pompe sacrée, [3 fr.].

LXVI. Avec M. Anatole Laborie: Heureuse comme une princesse, comédie en deux actes. Paris, Marchant; Barba, 1834, in-8, de 60 pag. [1 fr. 50 c.]. Autre édit. Paris, les mêmes, 1834, gr. in-8, de 24 pag. [40 c.].

Poésies.

Déployant les couleurs de son aile azurée,
Du Caucase à l'Ilmenn l'espérance à volé !
De l'erreur à genoux elle a séché les larmes;
Sous l'égide des lois le pauvre est sans alarmes,
Et le malheur est consolé.

les larmes n'est-il pas du genre que Boileau
Le vers De l'erreur à genoux elle a séché
eût appelé galimatias?

Quoique le nom et les titres de l'auteur se trouvent sur le titre de cette ode, il a cru cependant nécessaire de les répéter encore à la fin, et de signer, afin qu'on ne s'y trompat LXVII. Épître à M. X.-B. Saintine, point: Ancelot, chevalier de la Légion d'hon[Xav. Boniface]. 1824.

Imprimée à la tête de Fiesque, tragédie de l'auteur.

LXVIII. Marie de Brabant, poëme en VI chants. Paris, Urb. Canel; Ponthieu, 1825, in-8 [4 fr.]. IVe édit., précédée d'une Épître à M. ParcevalGrand-Maison. Paris, les mêmes, 1825, in-18 [4 fr.].

Il existe de la première édition des exemplaires tirés sur format in-4.

Cet ouvrage, dans lequel l'auteur, par une innovation que le succès a justifiée, introduisit les formes de la tragédie dans l'épopée, fut considéré par tous les critiques comme un des meilleurs ouvrages du jeune poëte. Marie de Brabant est arrivée en peu de mois à sa quatrième édition, dont une partie a été présentée au public comme la cinquième et la sixième édition; «supercherie commerciale indigne «des libraires, que les hommes de lettres ne devraient jamais permettre, et que la direc«tion générale de la librairie devrait pouvoir punir.»

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LXIX. Épître à M. Casimir Bonjour, sur sa convalescence. Paris, de l'imp. de Rignoux, 1825, in-12, de 12 pag. Opuscule tiré à 50 exempl. pour l'auteur et

ses amis.

Les deux Epitres à MM. Saintine et Cas.
Bonjour, ainsi
que celle à M. Parceval Grand-
Maison, impr. d'abord en tête de la IVe édition

«neur, bibliothécaire de S. M. le roi de « France, auteur de Louis IX, du Maire du « Palais, tragédies; et de Marie de Brabant, << poëme. >>

Plusieurs recueils de poésies contiennent des y a quelques années de les réunir en un voÉpitres de M. Ancelot : l'auteur se proposait i! lume auquel il eût joint ses poésies diverses.

Romans et Nouvelles.

LXXI. Homme [l'] du monde. Paris, A. Dupont, 1827, 4 vol. in-12 [12 fr.].

seconde édition ou tirage.
Cet ouvrage a eu dans la même année une

du cœur humain; on y remarque des caractè-
Ce roman annonce une grande connaissance
res fortement tracés, et de piquantes obser-
société avec son ami Saintine [Xav. Boniface],
vations sur la société actuelle. L'auteur, en
haut.
en a tiré un drame que nous avons cité plus

Paris. Nouvelles. Paris, Allardin, 1834,
LXXII. Emprunts [les] aux salons de
in-8, de xiv et 390 pag. [7 fr. 50 c.].

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de vieillesse ou de chagrin. Les nouvelles que renferme ce volume sont l'appui de cette singulière proposition.

Le libraire Ambr. Dupont annonce sur ses catalogues, pour paraitre prochainement, un ouvrage intitulé Mémoires de mon domestique,

par Franc. LADGÉ, 2 vol. in-8. Si nous n'avons pas été induit en erreur, M. Ancelot est le secrétaire intime de ce domestique bel-esprit.

HISTOIRE.

LXXIII. Six mois en Russie: Lettres [en prose et en vers] écrites à M. X. B. Saintine [Xav. Boniface], en 1826, à l'époque du couronnement de S. M. l'empereur. Paris, Dondey-Dupré; Ponthieu, 1827, in-8, de IV et 426 pages [7 fr.].

Cet ouvrage a eu dans la même année une seconde édition ou plutôt tirage.

« Cet ouvrage, composé en effet pendant le séjour de M. Ancelot en Russie, a obtenu du succès, et deux éditions [ou peut-être mieux tirages] ont été épuisées en deux mois. On y a surtout remarqué deux chants dithyrambiques, l'un: le Champ de bataille de Lutzen, et l'autre la Montagne des moineaux. » I est honorable pour M. Ancelot d'avoir fait entendre sur sa lyre, dans une cour étrangère, des accents consacrés à la gloire de cette belle armée française, si digne d'un meilleur sort et dont les drapeaux victorieux avaient flotte sur les bords de la Moskowa et sur le palais des czars.

« Comme peinture de mœurs et de l'état politique de la Russie, ces lettres sont loin d'être suffisantes».

Un Russe a publié contre cet ouvrage : Six mois suffisent-ils pour connaître un pays? ou Observations sur l'ouvrage de M. Ancelot, intitulé: « Six mois en Russie. » Par J. T.....y [J. TOLSTOY]. Paris, Ledoyen, 1837, in-8, de 32 pag.

Outre les ouvrages que nous venons de citer, M. Ancelot a fourni plusieurs articles de litté rature, signés de lui, aux Annales de la littérature et des arts qui parurent de 1820 à 1823. Il s'était associé, en 1822 et 1823, année où il reçut la décoration de la Légion d'honneur, à la rédaction d'un journal politique fondé, en 1820, par MM. Cyprien Bérard et Arm. Dartois, intitulé: « La Foudre. » M. Ancelot a aussi rédigé « Le Réveil,» feuille qui, avec les mêmes intentions, eut moins de vigueur et de durée que la précédente. On regrette qu'un homme du talent de M. Ancelot ait prêté son appui à des journaux aussi violents. Il a participé à la composition de quelques-uns des recueils de contes publiés dans ces dernières années, entre autres au «Livre des conteurs », dans lequel on trouve de lui un conte, intitulé: une Demoiselle de compagnie, inséré au tome II, et un autre qui a pour titre : un Jour de coquetterie, inséré au tome III. Le premier de ces contes a été réimprimé dans les (( Emprunts aux salons» de l'auteur. Enfin, M. Ancelot a mis en cinq actes, et cela d'après les matériaux laissés dans ce but par son auteur, la tragédie d'Abufar, ou la Famille arabe, de Ducis, telle qu'elle a été représentée au Théâtre-Français en février 1818 et imprimée dans Ja même année.

OEUVRES.

LXXIV. OEuvres complètes de M. Ancelot, précédées d'une Notice sur sa tine [Xav.- Boniface]. Paris, Delloye; vie et ses ouvrages, par M. X.-B. SainLecou, 1837, gr. in-8 [12 fr.].

Cette édition des OEuvres de M. Ancelot est improprement dite complète, car elle est loin de contenir tout ce que l'on doit à la plume de M. Ancelot, et l'indication suivante de ce Louis IX, trag., suivie d'un Examen critique, qu'elle renferme en convaincra. THÉATRE. par M. Duviquet; le Maire du palais, trag., Fiesque, trag., suivie d'un Examen critique, suivie d'un Examen critique, par M. Duvipar M. Sauvo; l'Important, com.; Olga, trag., quet; Elisabeth d'Angleterre, trag., suivie d'un Examen de M. Duviquet; un Mariage d'amour, com.; le Roi fainéant, trag.; Lord Byron à Venise, drame; Léontine, drame; l'Escroc du grand monde]. POÉSIES. [Marie de Brabant, poëme; trois Epitres à MM. Saintine, Parceval Grand-Maison, et Cas. Bonjour; le Chant de bataille de Lutzen, dithyrambe, et la Montagne des moineaux]. SIX MOIS EN RUSSIE, et L'HOMME DU MONDE.

Nous connaissons, indépendamment de la notice placée en tète de ce volume, trois autres notices sur M. Ancelot : la première dans la « Biographie du Havre, » par M. J. B. Levée, suppl. page 51-54 [1828]; la seconde dans le tome V ou supplément de la «< Biographie universelle et portative des contemporains,» page 14 [1836]; et la troisième dans «< la Galerie de la presse » [1838].

ANCELOT [Marguerite (*) CHARDON, dame], épouse du précédent, peintre et auteur dramatique; née à Dijon [Côte-d'Or], le 15 mars 1792.

I. Reine, cardinal et page, comédie en un acte, mêlée de chants. Paris, Dondey-Dupré, 1832, in-8 [1 fr. 50 c.]. Autre édition. Paris, Marchant, 1835, gr. in-8, de 16 pag. [20 c.].

Dans une lettre, dont nous allons parler tout à l'heure, aux auteurs de « la Galerie de la presse,» madame Ancelot ne cite, comme lui appartenant en propre, que les comédies représentées au Théatre-Francais, et pourtant, disent les auteurs de la Biographie mentionnée, << ses véritables débuts littéraires, sans la col<< laboration de son mari [voy. la note finale « de cette notice], remontent à un très-joli « vaudeville représenté, il y a trois ou quatre « ans, au théâtre de rue de Chartres, sous le « titre de Reine, cardinal et page. La pièce fut jouée [et imprimée] sous le nom de M. Ance« lot; mais des indiscrets de coulisses trahi« rent le secret de la comédie, et c'est à partir « de cette époque que madame Ancelot sur« monta sa frayeur et consentit à laisser pa<< raitre son nom sur l'affiche: depuis lors, les

(*) Nous donnons à madame Ancelot un autre prénom que celui de Virginie pris par cette dame. Cette substitution est justifiée par un acte de l'état civil que nous avons eu sous les yeux.

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applaudissements du public ont dù dissiper « entièrement les craintes du trop timide au<< teur. >>

II. Un Mariage raisonnable, comédie en un acte, en prose. Paris, Marchant, 1835, in-8, de 44 pages [2 fr.].-Autre édit. Paris, le même, 1835, gr. in-8, de 18 pag. [20 c.].

C'est encore une pièce imprimée sous le nom de M. Ancelot, et que sa femme, dans sa lettre à l'un des auteurs de « la Galerie de la presse,» revendique comme étant d'elle.

III. Marie, ou Trois époques, comédie en trois actes, en prose. Paris, Marchant, 1836, in-8, de 96 pag. [3 fr. 50 c.]. Autre édit. Paris, le même, 1836, in-8, de 32 pag. [40 c.]

IV. Château [le] de ma nièce. Comédie en un acte, en prose. Paris, Marchant, 1837, in-8 de 52 pag. [2 fr. 50 c.]. - Autre édition. Paris, le même, 1837, gr. in-8 de 16 pag. [20 c.] V. Isabelle, ou Deux jours d'expé

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rience. Comédie en trois actes et en prose. Paris, Marchant, 1838, in-8 de 72 pag. [2 fr. 50c.].-Autre édit. Paris, lemême, 1838, gr. in-8, de 28 pag. [40c.] VI. Juana, où le Projet de vengeance. Comédie en deux actes, mêlée de chant. Paris, Marchant, 1838, gr. in-8, de 28 pag. [40 c.]

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Les éditions de ces six pièces, imprimées sur format grand in-8, sont à deux colonnes et font partie du « Magasin théâtral. »

«Les pièces de Mad. Ancelot réunissent au plus haut degré les mérites que l'on rencon«tre d'ordinaire dans tous les ouvrages dus à "des plumes féminines, c'est-à-dire beaucoup « de finesse et d'esprit, et l'accueil flatteur que Marie et les autres pièces du même auteur « ont reçu dans toutes les villes de province où elles ont été représentées prouve bien que « le succès de ces charmantes comédies n'était pas du seulement au talent si parfait de Ma« demoiselle Mars, Cependant si tout récemment Isabelle n'a pas obtenu un aussi grand «Succès que Marie, c'est que malheureusement « le principal role avait été confié au talent si

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«contestable et si contesté de Mademoiselle « Plessis.... » [ Gal. de la presse ].

Madame Ancelot est-elle véritablement l'auteur des pièces que nous venons de citer, et ne l'est-elle seulement que de celles-là? Voilà deux questions auxquelles il nous serait difficile de répondre soit affirmativement, soit négativement.

Voici ce que dit Mad. Ancelot elle-même dans une lettre adressée à l'un des auteurs de « la

Galerie de la presse, » lettre qui, reproduite textuellement, forme, sauf une courte addition, la Notice consacrée à cette dame, dans cette nouvelle biographie:

«Il y a six ou sept ans, quand M. Ancelot se mit à faire des ouvrages pour les théâtres secondaires, je commençai à m'amuser à arranger avec lui quelques petites pièces je

travaillai bientôt à des pièces plus importantes, et j'en fis quelques-unes moi seule; mais, comme je ne cherchais que le plaisir d'exprimer mes idées, je craignais beaucoup de voir mon nom livré à la publicité, et je mettais autant de soin à le cacher qu'on en prend d'ordinaire ici pour le mettre en évidence. Depuis, cela est devenu impossible, et je n'ai eu qu'à me louer de la bonté qui a protégé un nom de femme; la presse ne m'a pas été hostile, et des hommes d'un grand talent m'ont été favorables, etc. (*).

ANCEST.

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Code des commissaires de police: Manuel général et portatif contenant sommairement et par ordre alphabétique la réunion de tous les faits contraventions, etc., contenant en ouréputés, suivant leur nature, délits ou tre la jurisprudence de la Cour de cassation. Paris, Charles-Béchet, 1829 in-8 [7 fr. 50 c.].

ANCEY [Antonin]. - I. Essai sur la première éducation de l'enfance, ou l'Éducation paternelle, source des bon

nes mœurs, du bonheur des individus et des familles. Paris, Ladvocat; Ledentu, 1827, in-12.

II. Arc [l'] de triomphe de Marseille, en 1829, ou le Canal de Provence. Marseille, de l'impr. de Feissat, 1831, in-8, de 20 pages.

ANCIAUX, de Glimes [Belgique], auteur de plusieurs articles sur l'amélioration des races de chevaux en Belgique, insérés dans le «Journal des haras», publ. à Bruxelles.

ANCILLON [ Jean-Pierre-Frédéric ], successivement conseiller d'État, directeur de la section de politique au ministère des affaires étrangères de Prusse, enfin ministre de ce département, puis secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences et belles-lettres de Berlin; né, le 30 avril 1766, à Berlin, où il

(*) Nous souhaitons que cette explication donnée par Mad. Ancelot, elle-même, persuade un assez grand nombre d'incrédules qui, tout en reconnaissant beaucoup d'esprit à Madame Ancelot, n'en considèrent pas moins les productions dramatiques jouées et imprimées sous son nom, comme étant de son mari. Ainsi le premier type de Marie, ou Trois époques, son meilleur ouvrage, se trouve dans la nouvelle de M. Ancelot, intitulée: Charlotte de Leymon, imprimée deux ou trois ans avant la représentation de la comédie de Marie. Les contradicteurs à la gloire littéraire de notre spirituelle artiste, ne disent point que M. Ancelot ait mis la main aux charmants tableaux de Madame Ancelot qu'on a admirés aux expositions de peinture.

est mort, en 1838. [Voy. la France lit- et ses intérêts. Berlin, Duncker tér. t. Ier p. 54.] (*). Humblot, 1828, 2 vol. in-12 [8 fr.].

Pensées sur l'Homme, ses rapports

(*) La France littéraire ne devait pas relater l'indication des ouvrages fort remar

quables publiés en allemand par cet homme distingué; mais elle a omis un certain nombre de morceaux écrits en français qu'on doit à ce publiciste, et qui insérés dans le recueil de l'Académie de Berlin, n'ont été reproduits ni dans les « Mélanges de littérature et de philosophie » de l'auteur, ni dans ses « Essais philosophiques,» ni dans ses nouveaux Essais de politique et de philosophie [Voy. la France littéraire]. Ces morceaux sont:

Considérations sur l'état de la nature (Mém. de l'Acad. de Berlin, année 1792]; 2° Réflexions sur les rapports de la synthèse psychologique et de la synthèse morale (ann. 1793); 3° Observation psychologique sur l'effet des ouvrages sur le génie [ann. 1796]; 4° Essai d'une théorie de la sensibilité (ibid.); 5° Mémoire sur la certitude, et en particulier sur la nature de la certitude humaine (ann. 1798]; 6" Doutes sur les bases du calcul des probabilités [ann. 1799]; Considérations sur le principe de la pensée, ou Examen du passage de Locke sur ce sujet [ibid.]; 7° Dialogue entre Berkeley et Hume (ibid.; 8° Essai ontologique sur l'âme (ibid.]; 9° Mémoire sur les pressentiments [ann. 1800]; 10° Considérations sur la différence de nos idées [ann. 1803]; 11° Mémoire sur les fondements de la métaphysique [ibid.]; 12° Considé rations sur l'analyse des principes dans les sciences [ann. 1804]; 13° Pensées philosophiques et morales, 49 pag. [ibid.; 14o Examen de la métaphysique des Grecs dans les questions relatives au monde [ibid.]; 15° Suite des Pensées philosophiques et morales [ibid.]; 16° Recherches sur le déterminisme et ses deux extrêmes [ann. 1807]; 17° Considérations sur l'idée et le sentiment de l'infini (ibid.]; 18° Recherches critiques et philosophiques sur l'entéléchie d'Aristote, mémoire de 78 p. [ann. 1815]; 19° Essai sur l'esprit du leibnitzianisme [ann. 1816]; 20° Suite du mémoire intitulé: Examen de la métaphysique des Grecs dans les questions relatives au monde, en deux parties [ibid.]; 21° Aphorismes politiques (ibid.]; 22° Considérations sur les théories et les méthodes exclusives, mém. de 16 pag. [ann. 1818]; 23° Sur la législation de la presse, mém. de 24 pages [ann. 1819]. Plusieurs de ces Dissertations ont été tirées à part, et nous avons trouvé à Paris le Dialogue entre Berkeley et Hume [Berlin, 1799, in-4, de 108 pag.], et le Mémoire sur les fondements de la métaphysique [Berlin, 1803, in-4, de 55 pag.].

Le discours de réception de F. Ancillon, imprimé dans le même recueil, année 1805 a été réimprimé en 1824, dans les « Nouveaux Essais de politique et de philosophie» de l'auteur, et son Éloge de J. B. Mérian, impr. dans le vol. de 1804-11, a été réimprimé à part en 1810, in-8 (I).

(1) Le « Discours sur la question : Quels sont, outre l'inspiration, les caractères qui assurent aux livres saints la supériorité sur les livres profanes cité dans la France littéraire n'est pas de lui ce Discours a pour auteur LouisFrédéric Ancillon, pasteur de l'église française de Berlin.

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et

ANDALE [Prosper]. — Ma première Épître en réponse à la trente-neuvième de M. Viennet: Paris, Guillaumin; Perrotin, 1834, in-8, de 24 pag.

ANDELLE [A.], ancien courtier de commerce à Paris.

I. Considérations sur l'essor à donner en France aux chemins de fer, avantages qu'ils présentent ; suivies des détails des dépenses et produits du chedepuis son ouverture. Paris, de l'impr. min de fer de Liverpool à Manchester, de Migneret, 1833, in-4, de 36 pag.

doit construire les grandes lignes de II. Chemins de fer. Le gouvernement chemins de fer en France. Considérations. Paris, de l'impr. de madame Delacombe, 1837, in-4, de 32 pages.

en

ANDERS [Gottfried-Engelbert], littérateur musicien, né sur les bords du Rhin, aux environs de Coblence, 1795, a fait de bonnes études, dont il fait un usage utile dans des recherches philologiques sur l'histoire littéraire de la musique. Établi à Paris depuis 1829, M. Anders a été, en novembre 1832, admis à la bibliothèque du roi, comme employé, chargé de la partie musicale. I. Amicissimo Ludovico de Sinner summis in philosophiâ honoribus ornato gratulantur: Chr. Walz, Ferd. Hauthal, G. E. Anders. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1830, in-8, de 12 pages.

E. Anders: elle n'a été imprimée que pour les Cette brochure contient deux pièces de M. G. amis des auteurs.

II. Nicolo Paganini. Sa vie, sa perSonne, et quelques mots sur son secret. Paris, Delaunay, 1831, in-8, de 44 pages [2 fr.]

Ces deux brochures sont tout ce que nous connaissons de M. Anders, imprimé séparément; mais cet écrivain est auteur d'un certain nombre d'articles de littérature musicale, in

sérés dans des recueils consacrés aux beauxarts et spécialement à la musique, et entre autres: 1° dans la Gazette musicale de Leipzig; 2° dans le recueil périodique allemand intitulé «Cæcilia;» le numéro 56 du dernier recueil cité, contient de lui un morceau intéressant sur l'Histoire du violon; 3° dans la Revue musicale, publiée par M. Fétis | 1831-33]; 4° dans la Gazette musicale [1834-38]. L'Encyclopédie des gens du monde renferme plusieurs autres articles de M. Anders, soit sur la théorie et l'histoire de la musique, soit sur des musiciens célèbres.

M. Anders s'occupe depuis plusieurs années d'une Bibliographic musicale, plus complète

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que les deux seules qui existent celles de J. Nic. Forkel et de P. Lichtenthal. «Si l'on peut préjuger de ce travail par plusieurs frag«ments de littérature musicale publiés par cet << auteur, on croira sans peine qu'un travail de «< ce genre sera recommandable de tout point,

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« et que personne, plus que M. Anders, n'est capable de le conduire à bonne fin. » [ CHORON et DE LAFAGE, Manuel de musique, 1838, t. III, p. 120].

On trouve une courte notice sur M. Anders, dans la Biographie des musiciens, par M. Fétis, tom. Ier, p. 72.

ANDERSON.—Avec MM. Twamby, Desmaretz et autres: Art de faire le beurre et les meilleurs fromages. Sec. édit. Paris, de l'impr. de madame Huzard, 1833, in-8, avec 7 planches [4 fr. 50 c.].

ANDERSON.

Exposé de quelques principes républicains à l'occasion de la réception de plusieurs membres dans une section de la Société des droits de 'Homme. Paris, Adolphe Rion, 1833, in-8, de 4 pages.

ANDIGNÉ DE LA BLANCHAYE [le marquis Paul-Marie-Céleste d'], député de Maine-et-Loire, en 1827, et de nouveau en 1830, pair de France par ordonnance du 3 octobre 1837; né le 5 mai 1763, à Angers, d'une ancienne famille de l'Anjou.

-Discours prononcé au banquet constitutionnel de Maine-et-Loire, le 13 juin 1830. Angers, de l'impr. de Lesourd, 1830, in-8, de 8 pages (*).

On trouve une courte notice sur M. le marq. d'Andigné, dans la «Biographie des hommes du jour, publiée par M. G. Sarrut et B. Saint-Edme, tome III, 2 part., pag. 272.

ANDOUARD [A.]. Principes de grammaire latine, puisés dans les meilleurs auteurs, et mis dans un ordre simple et méthodique. Paris, Chamerot, 1838, in-12 [1 fr. 50 c.].

ANDRADA [Francisco-Ladislao-Alvares d']. - Abella [a], on Collecção de conhecimentos os mais agradaveis, instructivos, necessarios, etc.; journal portuguez publicado mensalmente em Paris. N° I. Junho de 1330. Paris, de la impr. de F. Didot, 1830, in-8, de 60

pages.

(*) Un M. d'Andigné, associé correspondant de la Société d'agriculture de Paris, peut-être le meme que celui dont nous nous occupons, a publié au commencement de ce siècle des Melanges en vers et en prose. Paris, Déterville, 1803, in-18 de 66 pag. [ 60 c. ].

fesseur de la faculté de mathématiques ANDRADE [Joaquim-Maria d'], proà l'université de Coïmbre, directeur de l'observatoire de la même université, correspondant de l'Académie royale des Sciences de Lisbonne, etc.

- Essai de trigonométrie sphérique, traitée d'après un nouveau plan; trad. du port. par G.-J.-A.-D. Pegado. Brest, de l'impr. de Rozais, sept. 1833, petit in-4 de Iv et 32 pag., avec une planche.

Fr. littér.]. Ajoutez : professeur à la FaANDRAL fils [Gabriel], D. M. [Voy.la culté de médecine, et membre de l'Académie royale de médecine.

I. Précis d'anatomie pathologique. Paris, et Montpellier, Gabon, 1829, 3 vol. in-8 [18 fr.].

re

II. Cours de pathologie interne, professé à la Faculté de médecine, cueilli et rédigé par Amédée Latour. Paris, Just Rouvier et Lebouvier, 1836, 3 vol. in-8 [24 fr.].

III. Avec M. Meriadec Laennec: Notes et Additions au Traité de l'auscultation médiate de Laennec. Paris, Chaudé, 1837, in-8, avec 2 pl. [6 fr.].

Ces Notes et Observations extraites à 100 exempl. de la IVe édit. du « Traité de l'auscultation médiate», servent, dit M. Beuchot (N° 5694 de 1836], de complément à la seconde édition de l'ouvrage de Laennec. La troisième édition de ce dernier ouvrage, publiée en 1831, est augmentée de notes étendues, mais qui ont M. Mer. Laennec, seul, pour auteur: elles ont été conservées par M. Andral, dans les Notes et Additions de 1837.

Aux recueils auxquels le docteur Andral a coopéré, cités par la France littéraire, il faut ajouter le Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, les Annales d'hygiène publique, et le Journal hebdomadaire de mede

cine.

On doit à M. G. Andral un assez grand nombre de rapports qui ont échappé à nos investigations: nous nous bornerons à en citer deux l'un à l'Académie de médecine sur un écrit intitulé: Projet d'un Essai sur la vitalité, par M. Roquet, imprimé en 1835, en tête de cet écrit; l'autre, Rapport fait au nom d'une commission sur la fievre typhoide, imprimé

dans le premier volume du Bulletin de l'Acadé

mie royale de médecine, page 482 et suiv.

ANDRAUD, l'un des augmentateurs du « Dictionnaire du commerce » de Mac-culloch [Voy. ce nom].

ANDRAUD. Philippe III, tragédie en cinq actes. Paris, Marchant, 1838, in-8, de 100 pages [3 fr.]; ou gr. in-8 de 28 pages à 2 colonn. [40 c.].

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