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sur le bonheur que procure l'étude dans toutes les situations de la vie [1817]; et son Éloge de Rollin, discours remarquable par la gràce et l'élégance de la diction et par la finesse des aperçus; aussi remporta-t-il, en 1818, le prix d'éloquence (*). Dès-lors l'attention publique se porta sur M. Berville. Dès ce moment aussi son nom se trouva mêlé à la plupart des procès politiques. Ces causes furent en effet les plus fermes fondements de sa réputation, appuyée d'ailleurs sur des plaidoyers remarquables dans quelques affaires civiles, et notamment dans le procès des héritiers Bouclier contre le duc d'Orléans. En 1819, il défendit la « Société des amis de la presse », poursuivie dans les personnes de MM. Gevaudan et Simon Lorrière. Ce ne fut pas sans quelque hésitation que les notabilités libérales consentirent à laisser une cause qui était aussi la leur, dans les mains d'un jeune avocat, qui n'offrait pour titre à leur confiance que quelques couronnes académiques et un talent oratoire que la défense des patriotes, trois ans plus tôt, n'avait fait connaître qu'à demi. Mais il trouva des garants là, où dans une autre carrière, il eût pu craindre de ne rencontrer que des rivaux : les Dupin, les Mérilhou, les Mauguin, se firent ses répondants; et, soutenant ce rôle jusqu'à la fin, les deux premiers qui lui avaient été associés pour la défense, renoncèrent à prendre la parole après l'avoir entendu ; car tel est l'esprit du barreau: tandis qu'ailleurs la médiocrité jalouse repousse le candidat qui l'inquiète, les avocats éminents en savoir comme en éloquence, vont au-devant des talents qui doivent briller un jour auprès des leurs. M. Berville justifia, du reste, les espérances de son client le succès fut complet, et, de ce jour, il eut une position au barreau. Trop d'obligations et de sympathies l'attachaient à la cause libérale pour qu'il pût la négliger i prit la part la plus active à la lutte que,

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(*) La Biographie de la somme a fait erreur, croyons-nous, en plaçant à la même époque trois autres pièces académiques de M. Berville : 1° Son discours sur le genre d'éloquence propre à l'orateur de la tribune et à l'orateur du barreau, qui ne fut envoyé que pour le concours de 1828; 2o un poëme sur l'institution du jury; 3o un discours sur le génie poétique.

de concert avec la presse, la tribune judiciaire soutenait contre les ennemis de nos institutions. Cette lutte fut vive, et l'on se figurerait difficilement aujourd'hui les combats qu'eurent à soutenir ceux qui entrèrent les premiers dans cette arène de gloire et de dangers; tous les principes étaient mis en question; une partie de la magistrature était hostile; le barreau divisé n'offrait à ses membres qu'un appui faible et contesté; un avocat célèbre avait failli être rayé du tableau pour avoir fait partie de la chambre des cent-jours; un autre avait subi les honneurs de l'admonition, pour avoir repoussé les attaques d'un organe du ministère public, célèbre par sa haine pour les idées libérales et la forme poétique de ses discours. Ce fut dans ces temps difficiles que M. Berville fut chargé d'un grand nombre de causes politiques du plus haut intérêt. En 1820, M. Berville plaida pour l'auteur des « Lettres normandes, » Léon Thiessé [Voy. ce nom], poursuivi pour avoir contesté à la restauration le droit d'imposer à la nation française le deuil officiel du 21 janvier. Dix ans plus tard il défendit les mêmes principes, à la décharge d'un autre écrivain, Achille Roche [Voy. ce nom], qui s'était servi du nom de Levasseur, conventionnel obscur, pour publier des Mémoires destinés à réhabiliter les noms proscrits des hommes de la première révolution. Le plaidoyer de M. Berville dans l'affaire de M. Léon Thiessé, était un modèle de discussion claire, lumineuse, appuyée sur les principes de la raison. On y distinguait des mouvements oratoires d'une grande beauté. La restauration allait bon train dans ses poursuites, et ne laissait guère plus de temps à M. Berville au dehors du barreau. Pourtant il concourut dans la même année pour le prix d'éloquence, proposé par l'Académie française sur ce sujet Déterminer et comparer le genre d'éloquence et les qualités morales propres à l'orateur de la tribune et à l'orateur du barreau.Son discours fut mentionné honorablement l'Académie. Cette question résopar lue, tout aussitôt il reparut au palais où des questions non moins importantes mais plus vitales l'appelaient. La défense générale dans l'affaire des trou

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bles du mois de juin 1820, fournit à l'avocat une carrière brillante et vaste. Un débat des plus animés s'était engagé sur la loi des élections; une seule voix pouvait faire pencher la balance. Malade alors, M. Chauvelin se fit porter à la Chambre des députés; son vote fit admettre un ainendement important; il fut reconduit en triomphe par les jeunes gens qui s'étaient réunis autour de la Chambre. Delà cinq jours entiers de luttes et de mouvements, et finalement des poursuites et un procès. L'avocat qui devait résumer les débats dans une défense générale, ayant été réduit au silence par l'abandon de l'accusation à l'égard de son client, ses confrères prièrent M. Berville de le remplacer. Il fallait se souvenir de tout, résumer tout et improviser un plan. M. Berville le fit, et il remplit sa tâche avec cette vigueur de raisonnement et ce bonheur d'expression que le feu d'une soudaine inspiration fournit plus souvent à l'orateur habile que la paisible et lente préparation du cabinet. Dans la défense de M. SauquaireSouligné [Voy. ce nom], accusé de complot contre la sûreté de l'État [1821], on remarqua des détails du plus haut intérêt, et l'on admira l'exorde et la péroraison. La défense du capitaine Lamothe ainsi que celle du colonel Maziau, celle-ci conjointement avec M. Odillon Barrot, devant la cour des pairs, affaire dite de la conspiration des officiers de la légion de la Seine, du 19 août [1821], et la suite de la même affaire, donnèrent à l'orateur, entr’autres avantages, celui de traiter la question de complot d'une manière neuve. D'autres appelèrent les passions à leur secours : M. Berville, avec le calme de l'honnête homme, et les hauteurs de la philosophie du droit, analysa les articles de la loi pénale qui punissent le complot, prouva qu'on ne pouvait y voir qu'un arsenal de tyrannie et de vengeance et non des prescriptions morales et justes, et fit acquitter ses clients en mettant au jour la cruauté du Code et l'iniquité que demanderait l'application brutale de son texte. Jamais on ne pourra caractériser la loi de fer de l'Empire sans invoquer cette belle discussion: elle sera désormais la réponse des malheureux de tous les partis que

voudra frapper une vengeance despotique. C'est là déjà un beau titre de gloire. En 1821 il défendit encore PaulLouis Courier, lors du procès que celuici eut à subir pour son «Simple Discours ». Mais le défenseur n'était pas alors dans son élément. Cette moquerie directe et amère de Courier, l'écrivain français qui a le mieux manié l'ironie, depuis Voltaire, et peut-être avec plus de verve bilieuse et de passion, semblait expirer sur les lèvres de l'orateur. Dans sa bouche cette satire mordante, qui flagellait et couronnait d'épines l'antique royauté française ne paraissait plus qu'une espèce de parabole évangélique. En vain déploya-t-il toutes les ressources de son talent, en vain se retrancha-t-t-il dans une habile interprétation des mots, une barrière infranchissable s'élevait entre sa parole gracieuse, fine, parée de tout le coloris moderne, et cette manière antique et sévère empruntée par Courier à Lucien, à Rabelais, à Montaigne et à Pascal. Aussi la défense de M. Berville n'eut-elle point de succès. Le vigneron de la Chavonnière fut condamné tout d'une voix. M. Berville ne tarda pas à prendre sa revanche. Chargé en 1822, conjointement avec M. Dupin aîné, de la défense des libraires Baudouin, poursuivis, pour la deuxième fois, comme fauteurs d'outrages à la morale publique par la publication des chansons de notre Anacréon, M. Berville prononça un petit plaidoyer très-remarquable par le mérite d'une discussion piquante dans ses formes et bien conduite dans ses développements. Il ent à y traiter l'importante question de la responsabilité des libraires. La péroraison fut applaudie à l'audience, et méritait de l'être. M. Berryer fils [Voy. ce nom] qui, dans Leçons et Modèles d'eloquence judiciaires» [1836, in-4] n'a, pour le XIXe siècle, admis que dix plaidoyers, y a compris celui de M. Berville pour les chansons de Béranger. M. Berville jona aussi un rôle dans la sanglante tragé die des sergents de la Rochelle [1822]. Il défendit nommément Baradère, jeune avocat, que l'acte d'accusation signalait comme l'un des principaux instigateurs du complot. M. Berville eleva son talent à la hauteur de sa mission. La marche de la plaidoierie est ferme et

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rapide, l'argumentation pressante et décisive. Parmi les répliques, qui toutes furent remarquables, la sienne fut particulièrement distinguée; on l'applaudit et son client fut acquitté : Il remplit aujourd'hui les fonctions de consul dans l'une des républiques de l'Amérique méridionale. Après l'arrêt, on fit un procès aux journaux qui avaient rendu compte des débats. M. Berville fit un mémoire pour le « Constitutionnel », le « Courrier Français », le << Pilote » et le «Journal du Commerce ». Sous les formes oratoires les plus heureuses, et à travers les ménagements que les circonstances commandaient, perce l'indignation de l'avocat, sentiment que l'on partage avec d'autant plus de vivacité, que la modération qui semble le contenir, le rend plus pénétrant et plus fort. De 1825 à 1824 M. Berville fit avec succès un cours à l'Athénée sur la littérature appliquée à l'art oratoire, dont les leçons, quel que jour publiées, seront un bienfait pour les jeunes gens qui se destinent à l'éloquence de la tribune et du barreau. Il n'y a eu d'imprimé de ce cours que le seul discours d'ouverture. En 1823, M. Berville fut assez heureux pour devenir le gendre de l'un de nos meilleurs littérateurs, et l'un des hommes les plus estimables que nous ayons eu, M. Andrieux, enlevé aux lettres en mai 1833. Cette alliance avec un homme de tant de goût, n'a pu être que trèsavantageuse à l'avocat sous le rapport des conseils. M. Berville n'avait point abandonné le barreau. Il reparut de nouveau sur cette scène, où il comptait déjà tant de succès, par la défense de MM. de Sénancourt, et Durey, son libraire, traduits, en 1827, devant les assises, pour offense à la morale publique par la publication d'un «Résumé des traditions religieuses ». Une discussion riche de preuves et prise de haut est relevée par la convenance de l'expression. M. Berville dans cette cause parut véritablement inspiré de l'esprit de Voltaire. Remarquable tout à la fois comme œuvre judiciaire et comme œuvre politique, le plaidoyer pour M. Leleux, éditeur-gérant de «l'Echo du Nord», mis en jugement pour avoir inséré le prospectus d'une association pour le refus d'impôt illégal, se dis

tingue encore par une narration rapide et faite avec art, par une liaison naturelle du fait à la question et par une discussion puissante. C'est encore à cette époque qu'appartient le plaidoyer pour M. Achille Roche dont nous avons déjà parlé. Une appréciation philosophique et judicieuse de la révolution française, une défense franche, élevée et courageuse de ce grand évènement, une discussion étincelante de traits énergiques et pénétrants, se font remarquer dans ce plaidoyer. On peut dire que l'avocat, en s'associant complètement au prévenu, fit preuve d'un dévouement qui égalait son talent. Il osa venger la Révolution des lâches attaques d'un pouvoir rétrograde et revendiquer pour la Convention nationale, devant les juges de Charles X, la part glorieuse qui lui fera l'histoire dans nos discordes et dans nos conquêtes. Resserrée dans un espace de deux heures cette défense pulvérisa l'accusation, qu'une éloquence diffuse avait délayée dans deux audiences d'une longue durée. Indépendamment de ces différentes affaires, M. Berville fut entendu dans d'autres causes d'un très-grand intérêt, notamment dans l'affaire de Me Grand, avocat, traduit devant les chambres réunies de la Cour royale, à raison d'un discours prononcé sur la tombe du conventionel Laignelot; dans celle de Mac-Gregor, cacique de Poyais; dans celle de MM. Ternaux contre la republique d'Haïti, sur la question de savoir jusqu'à quel point les souverains étrangers sont justiciables des tribunaux français en matière réelle; dans celle de l'avocat Isambert, affaire de la «Gazette des tribunaux » et dans des affaires civiles non moins importantes. La plupart de ces défenses ont été insérées dans la collection du «Barreau français publiée par Panckoucke, et dans les «Annales du barreau français», publiées par Warée. La critique reproche à M. Berville d'avoir peut-être trop négligé une partie essentielle de l'art oratoire, l'action que les anciens prisaient si haut. Sa voix manque d'accent; ses gestes d'expression et de force; il ne sait donner à ses pensées les plus vives et les plus saisissantes, qu'on relief imparfait et dépourvu de

vigueur. Mais il se recommande par un goût délicat et par une rare facilité d'élocution. On l'entend toujours sans fatigue et sans avoir jamais à redouter ces malheureuses rencontres d'idées et d'expressions qui font si souvent trébucher un improvisateur. L'élocution de M. Berville est d'une abondance toujours pure, qui semble n'appartenir qu'à lui, et qui ne laisse jamais dans l'embarras. De l'ensemble des œuvres Judiciaires de M. Berville, naît cette remarque très-honorable pour son caractère, qu'il a osé être vrai à une époque où la vérité n'était pas sans péril, et n'a jamais fait de concessions sur les principes: il fut permis à sa parole d'être libre, comme il le dit lui-même, parce qu'elle n'était jamais offensante, et d'être sincère sur les choses, parce qu'elle respectait les personnes. Îl regretta, au reste, quand il quitta pour la magistrature, la carrière du barreau, de n'avoir eu que bien rarement l'occasion de développer la qualité la plus éminente que la nature lui ait donnée, ce sentiment si puissant sur l'auditoire, la sensibilité, sources des impressions les plus profondes et les plus vives. Mais ses causes d'éclat furent presque toujours des affaires de principes et de raisonnement, qui n'admettent aucun des mouvements par lesquels l'àme de l'orateur se communique au cœur de ceux qu'il s'attache à convaincre. Le plaidoyer pour M. Ach. Roche fut le dernier que M. Berville eut à prononAprès la révolu

cer comme avocat.

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tion de juillet, qui enflamma toutes ses sympathies, au moment où M. Dupont [ de l'Eure] était ministre de la justice, M. Berville, accepta, avec quelque hé-sitation, les fonctions d'avocat-général. Ce poste si difficile et si glissant, le vit, comme par le passé, pur et sans tache. aurait relevé le ministère public si le siége des Mangin et des Bellart, des Marchangy et des Persil n'était pas à jamais terni. Le discours de rentrée qu'il fut chargé de prononcer, à l'audience solennelle de 1830, peut être considéré comme une déclaration de l'esprit qui devait le diriger dans cette nouvelle carrière; il prit pour texte la Vérité. Ce discours, non moins pur que ceux de d'Aguesseau, l'emporte peut-être sur ceux-ci par la substance et

l'intérêt. Une seule fois M. Berville a porte la parole dans une affaire de presse. Il s'agissait d'une éloquente et vive diatribe publiée par M. de La Mennais, dans un journal catholique intitulé l'Avenir. Le nouveau membre du parquet combattit avec force les erreurs philosophiques du prévenu, mais il n'insista pas sur l'accusation. Il déclara même qu'il voyait seulement dans l'illustre prêtre un adversaire, et un de ces adversaires à qui l'on serait heureux de toucher la main. Une autre fois, il a rempli les fonctions de son ministère dans un procès de conspirateur carliste, et ses ennemis mêmes, si toutefois il peut avoir des ennemis, ont dû rendre hommage à son impartialité, à sa modération et à sa haute probité judiciaire. Depuis que le justemilieu a fait des tribunaux un instrument de vengeance, M. Berville s'est renfermé dans la partie purement civile de ses attributions et n'a jamais consenti à prêter l'appui de son talent aux hommes qui ont déchiré notre programme de juillet: Honneur à lui! Ils le destitueront quand ils se croiront assez forts pour rejeter un dernier reste de pudeur; faveur qu'il doit plutôt désirer que craindre. Mais sa carrière d'avocat général aura donné une grande leçon aux hommes du pouvoir : elle aura prouvé qu'il n'y a pas de fonctions que la probité n'honore; elle aura prouvé que la fermeté de caractère s'allie bien avec la douceur des mœurs et la véritable modération. M. Berville fera mieux comprendre et détester les parjures de ses anciens collegues Barthe et Mérilhou. Le noble caractère que M. Berville a constamment montré, l'a fait choisir, en 1838, par les électeurs de Pontoise, comme mandataire du départetement de Seine et-Oise à la chambre des députés, terrain tout aussi glissant que celui du parquet, et où tant d'hommes ont succombé sous le poids des séductions du pouvoir; mais là encore, M. Berville, par une opposition raisonnable a montré qu'avant tout il voulait l'indépendance. Dans la session de 1839, M. Berville lut, le 21 janvier, un Rapport fait au nom d'une commission chargée d'examiner la demande en autorisation de poursuites, formée par M. de Prédaval contre M.

Mauguin, député ; le 22 juillet, il prit la parole sur un projet de pension qu'on proposait d'accorder à un matelot anglais; le 29 du même mois, il l'a prit de nouveau, dans une question d'intérét local. Dans la session suivante, il prit part à la discussion, sur la proposition de M. Gauguier, ayant pour objet de suspendre, pendant les sessions, le traitement des députés fonctionnaires [6 février 1840]. Le 21 mars, il fut le rapporteur de la commission nommée pour l'examen du projet de loi de crédit supplémentaire applicable aux dépenses secrètes. Le 6 mai il prit part à la discussion de la loi sur les sucres. Le 18 mai il fit son rapport sur le projet de loi concernant le tribunal de la Seine. Dans la session de 1841, M. Berville n'a pris qu'une seule fois la parole, dans la discussion sur le projet de loi sur la propriété littéraire; homme de lettres, il ne s'en est pas moins montré très-opposé aux exigences de plus d'un de ses collègues dans les lettres qui figurent à la chambre. Médiateur par la modération et l'éloquence, entre tous les hommes qui, d'accord sur le but, mais divisés sur les moyens, travaillent à assurer par de sages lois l'indépendance et la prospérité de leur pays, voilà l'honorable rôle qu'il s'est réservé.

OUVRAGES DE M. S.-A. BERVILLE.

I. Ecrits judiciaires et politiques. I. Plaidoyer de M. Berville, pour M. Thiessé, auteur et rédacteur des «Lettres normandes ». Paris, de l'impr. de Plassan, 1820, in-8 de 32 pag.

M. Foulon, éditeur responsable des Lettres normandes, avait été aussi mis en cause, mais ce dernier fut défendu par M. Blanchet, dont le plaidoyer fut imprimé en même temps que celui de M. Berville.

II. Des lois constitutionnelles.
III. Du jury.

Ces deux morceaux ont été imprimés, en 1820, dans le « Journal de législation et de jurisprudence ».

IV. Consultation de Me Berville... sur le Mémoire de l'ex-colonel Touquet, libraire, appelant d'un jugement rendu dans l'affaire de «l'Evangile » par le tribunal correctionnel de Paris. Paris, de l'impr. de Boucher, 1826, in-8 de 24 pag.

Cette consultation, imprimée d'abord dans

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Imprimées dans « le Constitutionnel », et réimprimées dans le volume intitulé « Collection relative au projet de loi sur la police de la presse, proposé le 29 décembre 1826, etc. » [recueilli par J.-B. GOURIET]. Paris, 1827, in-8.

VI. Lettre sur la liberté d'enseignement. Imprimée, en 1827, dans le « Nouveau Journal de Paris ».

VII. Lettres [trois] sur la loi de la presse. Imprimées, en 1827, dans le «Nouveau Journal de Paris ».

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VIII. Choix de Plaidoyers et Mémoires de MM. Berville et Marie. Paris, Warée, 1834, in-8 de xxxv et 566 pag.

Ce volume forme le tome VIII de la collection intitulée : « Annales du barreau français », etc.: Barreau moderne. En tête de ce volume on trouve une notice de M. L.-H. Moulin [ en 35 pag.] qui fait connaitre les circonstances qui donnèrent lieu aux poursuites, les questions qui s'offraient à résoudre, et la manière supérieure dont notre orateur les traita. Les plaidoyers et mémoires de M. Berville terminent à la page 438.

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Plusieurs des Plaidoyers et Mémoires de M. Berville ont été imprimés aussi dans la collection intitulée «le Barreau français >> [Panckoucke], mais d'une manière moins exacte; l'auteur les a revus pour les « Annales du barreau français".

La plupart des plaidoyers contenus dans les « Annales du barreau» avaient d'abord été imprimés séparément, notamment ceux-ci : Défense des amis de la liberté de la presse, 1819; - de M. L. Thiessé, 1820; - de P.-L. Courrier, 1821; de MM. de Béranger et Baudouin, 1822; des Mémoires de Levasseur, 1829. IX. Rapport fait à la Société de la morale chrétienne par M. Berville, au nom de la commission chargée de l'examen du concours sur l'exercice de la liberté religieuse [prix fondé par M. le marquis de La Rochefoucauld]. Paris, de l'impr. d'Henry, 1829, in-8 de 16 pag.

Antérieurement ou postérieurement M. Berville a fait à la même société un autre Rapport sur le même sujet. [Voy. le Journal de la morale chrétienne].

X. Lettres [deux ] sur le système électoral. Imprimées, en 1830, dans le « Nouveau Journal de Paris ».

XI. Discours sur la Vérité, prononcé à l'audience de rentrée de la Cour royale de Paris, en 1830.

Recueilli par les journaux judiciaires.
XII. Étude du droit public.

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