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quatrième éditions du « Cours de droit criminel» ont été contrefaites à Bruxelles, en un volume in-8, imprimé à 2 colonnes, éditions compactes.

XII. Notice sur la nouvelle édition de Cochin, précédée d'un Coup-d'œil sur la méthode des orateurs du barreau français aux XVIe et XVIIe siècles, Ine à la Société royale des Antiquaires, le 9 juillet 1823.

Insérée dans la « Thémis», tome v, page 433 et suiv. [1823].

XIII. Coup-d'œil sur l'emploi de la langue latine dans les actes anciens et sur sa prohibition au XVIe siècle; lu à la même Société, les 19 et 29 novembre 1824.

Inséré dans les Mémoires publiés par la la Société, tome VI, p. 273 et suiv.

XIV. Rapport et recherches sur les procès et jugements relatifs aux animaux, lus à la même Société, les 29 mars, 10 avril et 9 mai 1826.

Imprimé dans le même volume, pag. 403 et suiv.

XV. Avec M. Longueville : Observations sur la Dissertation de M. Biener, relative à l'usage que Cujas a fait des Basiliques.

Imprimées dans le tome X de la « Thémis », pag. 161 et suiv.

XVI. Recherches sur la législation et la tenue des actes de l'état civil depuis les anciens jusqu'à nos jours, lues à la Société royale des Antiquaires de France, les 19 et 29 novembre 1850.

Imprimées dans le tome IX du recueil des Mémoires de ladite Société, pages 245 et suiv. [1832].

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Quoique, à différentes époques anciennes et modernes, on ait parfaitement senti l'importance de constater par des actes authentiques l'état civil des personnes, la tenue régulière de ce genre de registre est un perfectionnement beaucoup plus nouveau qu'on ne pense. Il suffit de jeter les yeux sur ceux de ces actes qui se rencontrent en divers dépôts publics, pour se convaincre qu'avant la déclaration du 9 avril 1736 [préparée par d'Aguesseau], presque nulle part, ni en France, ni ailleurs, on n'avait apporté à les rédiger, à les recueillir, à les conserver, l'exactitude et les soins qu'ils méritent. Il s'en faut même que depuis 1736 jusqu'en 1792 et au-delà, ce service ait acquis toute la régularité désirable; au fond il n'en est devenu susceptible que lorsqu'il a commencé d'être considéré comme purement civil. Les recherches de M. Berriat-Saint-Prix sont fort instructives, mais nous ne les croyons pas complètes. »

[Journal des Savants, 1831.]

XVII. Coup d'œil sur les violences exercées jadis contre les huissiers on

sergents, lu à la Société royale des Antiquaires de France, les 19 et 29 novembre 1834.

Imprimé dans le tome XI, ou 1er de la nouvelie série, du recueil de la Société des Antiquaires [1835]. Des exemplaires tirés à part [Paris, de l'impr. de Fain, 1835, in-8 de 8 p.] ne portent pas de nom d'auteur.

XVIII.Mémoire sur le remboursement des rentes et sur l'indemnité due aux rentiers du XVIe siècle. [Lu à l'Académie des sciences morales et politiques, dans sa séance du 20 août 1856]. Paris, C.H. Langlois, 1837, in-8 de iv et 64 p.

XIX. Recherches sur la législation et l'histoire des barbiers-chirurgiens, lues à la Société royale des Antiquaires de France, les 10 et 29 mars 1837.

Imprimées dans le tome XIII, ou IIIe de la nouvelle série, du recueil de la Société.

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Nous empruntons au compte-rendu des tomes X à XIV, des mémoires de la société royale des Antiquaires de France que M. de Golbéry a fourni à la «Revue du xixe siècle », sec. série, tome VI, pages 575 et suivantes, ce que cet érudit magistrat dit de l'histoire des barbiers chirurgiens de M. Berriat Qui croirait qu'au dix-septième siècle encore, des lettres - patentes autorisaient un chirurgien célèbre de Grenoble à tenir boutique ouverte. C'est ainsi que l'on traitait les prédécesseurs des Dupuytren et des Dubois. L'auteur, voyant que l'Histoire de la chirurgie, par Dujardin, était restée incomplète, a recherché tous les pamphlets qui ont paru pendant les longues discussions des chirurgiens et des médecins au dix-huitième siècle; il a eu recours aux anciens édits et sta

tuts. Le premier texte est de Philippe-le-Bel. Ce roi, informé que des voleurs, des faux monnayeurs et des ribauds se mêlent, sans avoir été examinés ni reçus, de pratiquer l'art de chirurgie, ordonne qu'à l'avenir ni homme ni femme [nulla cirurgica] ne pour rait s'immiscer sans avoir été examiné par des chirurgiens-jurés, délégués par Jean Pitard, chirurgien-juré du roi. Alors leur profession était séparée de celle des barbiers; mais on reconnaissait à ceux-ci le droit de saigner. Les professions tendirent successivement à se confondre, et l'ordonnance du 3 octobre 1372 maintint les barbiers dans la possession où ils étaient de curer et guérir toutes manières de clous, boces, apostumes et plaies ouvertes, en cas de péril et autrement, si les plaies n'étaient mortelles, sans pouvoir en être empêchés par les chirurgiens. Mais les barbiers eux-mêmes subissaient des examens. Les détails auxquels M. Berriat consacre ce mémoire sont très-piquants: nous regrettons de ne les point indiquer; seulement nous ferons remarquer que la confusion entre les barbiers et les chirurgiens n'est point particulière à la France, qu'elle a passé dans les idées populaires de plusieurs nations, et qu'il est bien des pays où l'on envoie chercher le bar bier quand on est blessé, quoique ce ne soit pas le barbier qu'on appelle, mais le chirurgien (*). »

(*) A Vienne, capitale de l'Autriche, les chi

Ces Recherches ont été réimprimées, à l'exception de quelques notes, dans la «Gazette médicale » du 9 décembre 1837, pages 969 et et suiv.

XX. Mémoire sur la législation relative à la vente du mobilier des mineurs. Lu à l'Académie des sciences morales et politiques, le 17 juin 1837. Paris, C.-H. Langlois, 1837, in-8 de 24 pag.

Extrait du tome LIII du « Journal des avoués».

Ce Mémoire a été réimprimé, en partie, dans «<le Temps » et le « Constitutionnel », suppléments des 27 et 29 janvier 1838.

XXI. Réflexions et recherches sur le serment judiciaires, lues à l'Académie des sciences morales et politiques, le 14 juillet 1836. Paris, Langlois, 1858, in-8 de 40 pag.

Extrait de la « Revue de législation et de jurisprudence », tome VIII, 4 livraison [31 juillet 1838].

Ces Réflexions ont été réimprimées à Bruxelles dans les « Archives de droit et de législation», tome III, page 243 et suiv. [1839], et traduites en italien, sous ce titre: Ricerche sul giuramento giudiziario, lette nell' Academia delle scienze morali e politiche di Francia....; tradotle in italiano da Nicola SPACCAPIETRA, presidente del tribunale civile de 2o Abruzzo ultra [à Aquila], con note del tradutore. Napoli, 1839.

M. Berriat à publié des Observations sur les notes les plus importantes de M. Spaccapietra [Voy. le n° XXIII].

XXII. Discours sur l'enseignement du droit en France, avant et depuis la création des écoles actuelles, prononcé le 5 novembre 1838, à la séance solennelle de rentrée de la Faculté de droit de Paris. Paris, Langlois, 1838, in-8 de 80 pag.

XXIII. Observations sur les remarques faites par M. Spaccapietra, à la suite de sa traduction italienne d'un mémoire sur le serment judiciaire, lues à l'Académie des sciences morales et politiques, le 15 février 1840. Paris, P.-J. Langlois, 1840, in-8 de 40 pag.

Voy. plus haut le n° XXI.

A la suite de ces observations sont des notes finales qui remplissent les pages 23 à 40. Ces notes, qui n'ont point été lues à l'Académie, sont relatives à l'élection de l'auteur à la cinquième classe de l'Institut, attaquée dans une revue judiciaire, par suite du déplaisir que son rédacteur éprouva d'avoir vu échouer un

rurgiens ordinaires de la ville ont encore aujourd'hui pour antichambre une officine de barbier; mais ils ne coiffent pas. La ville possède aussi gens rasant et coiffant, mais leur profession est distincte des barbiers-chirurgiens.

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XXV. Mémoire sur la filature à froid de la soie, lu à l'Académie de Grenoble, le 20 septembre 1796.

Imprimé dans le « Magasin encyclopédique» de Millin, seconde année, tome IV, page 175 et suiv.

XXVI. Discours d'ouverture d'un cours d'Economie politique, prononcé à l'École centrale de l'Isère, le 14 février 1800.

Imprimé dans les « Mémoires d'économie publique » du conseiller d'état Roederer [depuis pair de France], t. 1, p. 382 et suiv.

M. Berriat a professé ce cours d'économie politique pendant trois ans.

XXVII. Mémoire sur le plâtre, considéré comme engrais, lu à l'Académie de Grenoble, le 21 février 1800, et refondu en 1802.

Imprimé dans les «Annales de l'Agriculture française », de M. Tessier, de l'Institut, tome XI, p. 229 et suiv.

XXVIII. Mémoire sur le peignage ou sérançage du chanvre, tel qu'il se pratique à Grenoble.

Imprimé dans la «Bibliothèque commerciale de Peuchet ». an xi, no 16, t. XI, p. 68 et suiv. [Il est aussi dans « l'Annuaire statistique de l'Isère », de l'an xi...

XXIX. Mémoire sur les progrès de la population de la France et en particulier de la ville de Grenoble, pendant la révolution, lu à l'Académie de Grenoble, le 24 juin 1800.

Imprimé dans les « Annales de statistique française et étrangère [Paris, vallade], tome VII, p. 1 et suiv.

XXX. Mémoire sur les engrais tirés des immondices et des latrines de Grenoble, lu à la mème Académie, le 8 février 1805.

Imprimé dans l'Annuaire statistique de l'I-. sère de 1808, p. 125 et suiv.

III. Littérature.

XXXI. Amour [l'] et la philosophie. Paris, Lavillette, an ix [1801], 5 vol. in-12.

Roman très-amusant, qui présente des ca

ractères bien tracés, et, ce qui est peu ordinaire, bien soutenus, et qui donne la description d'un grand nombre de localités de l'Isère beaucoup plus exactement que certains ouvrages pittoresques et descriptifs. En le débarrassant de ses longueurs, ce roman obtiendrait du succès dans une seconde édition.

XXXII. Discours sur les jouissances des gens de lettres, prononcé en séance publique de l'Académie de Grenoble, le 20 avril 1807. Grenoble, Peyronnard; et Paris, Goujon, 1807, in-8.

XXXIII. Dissertation sur la signification du verbe imposer, lue à la même Académie, le 2 juillet 1808.

Imprimée dans ies Mémoires de l'Athénée de la langue française, tome 1, p. 44 et suiv.

XXXIV. Remarques sur les anciens jeux des mystères, lues à la Société royale des Antiquaires, les 30 déceinbre 1822 et 20 janvier 1823.

Insérées dans le recueil des Mémoires publlés par la Société, tome V, p. 163 et suiv. [1823].

XXXV. OEuvres de Boileau, collationnées sur les anciennes éditions et sur les manuscrits, avec des Notes historiques et littéraires, et des Recherches sur sa vie, sa famille et ses ouvrages, et une Notice bibliographique des diverses éditions, au nombre de plus de 350. Paris, Langlois; Delaunay, 1830-54;ou avec de nouveaux titres, Paris, Philippe, 1837, 4 vol. in-8.

Édition aussi recommandable sous le rapport de la pureté du texte que sous le rapport de son exécution typographique, due à M. Paul Renouard; malheureusement le commentaire est surchargé d'accessoires que la critique n'a pas toujours jugés utiles. L'éditeur avait mis vingt ans à préparer cette édition, à réunir toutes les particularités qui pouvaient se rattacher à Boileau, à sa famille et aux ouvrages du poëte; il aurait dû avoir le courage de sacrifier nombre de notules qui n'ajoutaient point au mérite de l'édition, mais qui avaient été recuellies avec une longue persévérance.

Le premier volume, publié en 1834, avec le millésime de 1830, renferme la plus grande partie du travail immense de l'éditeur. Il contient: 1o Avertissement du nouvel éditeur; 2o Fragments d'un Essai sur la vie et les ouvrages de Boileau: 3° Notices bibliographiques [sur les éditions de Boileau, dont on s'est servi pour celle-ci, et sur les ouvrages divers consultés pour cette édition]; 3o Supplément [en 8 pages] au travail de l'éditeur pour les quatre volumes de l'édition.

viennent ensuite: 1° six préfaces générales des diverses éditions originales des OEuvres de Boileau; 2o Catalogue des OEuvres de Boileau, d'après l'édition de 1713; 3° Table chronologique de la composition de chacun des ouvrages de Boileau; 4° le Discours au roi et les douze Satires.

Le volume est terminé par trois tables :

1. Table des quatre chapitres de l'Essai sur Boileau; II. Table des noms des personnages mentionnés dans l'Essai; III. Table du volume.

La première des Notices bibliographiques comprend les éditions, soit totales, soit partielles, de Boileau, examinées par M. B. S., au nombre de 352, parmi lesquelles 125, dont plus de 60 complètes, ont paru du vivant de Boileau. Les éditions originales y sont distinguées par des signes; à l'article de chacune des autres, il indique les éditions antérieures qui leur ont servi de type, et les pièces étran gères à Boileau, qu'on a mêlées souvent parmi ses œuvres sans avertir qu'il n'en était pas l'auteur.

Dans ces 352 éditions, il s'en trouve beaucoup de fort médiocres. Si M. B. S. les a examinées, c'cst, observe-t-il, pour en signaler les fautes, et empêcher que ces fautes ne fussent reproduites, ainsi que cela est fréquemment arrivé, dans des éditions ultérieures. Il assure que ces fautes signalées dans ses notes ne s'élèvent pas à moins de sept cents, dont un assez grand nombre de fort grossières, commises quelquefois dans 20 à 60 éditions différentes. Il en donne des exemples page 9.

Le Tableau généalogique de la famille de Boileau, comprenant plus de 500 personnes, et qui, malgré cela, est, par sa belle exécution typographique, de la plus grande clarté, doit être placé dans le t. III.

IV. Histoire.- Antiquités.

XXXVI. Annuaire statistique de 'Isère, pour les années IX-XII. Greno ble, Allier, ans Ix-x11, 4 vol. in-18.

Chacun des volumes de cet Annuaire contient des dissertations et recherches particulières sur divers sujets d'histoire, d'économie publique, etc.

« Ils renferment, sur une grande partie de l'ancien Dauphiné, des Notices historiques, archéologiques et biographiques que l'on ne trouverait pas toujours dans les quatre volumes in-fol. de Chorier et valbonnais, les deux principaux historiens de la province. »

XXXVII. Description des repas d'Humbert 11, dernier dauphin de Viennois, lue à l'Académie de Grenoble, le 7 janvier 1802.

Imprimée dans le « Magasin encyclopédique», septième année, tome VI, p. 297 et suiv. [revue et réimprimée avec des augmentations, en 1836, à la suite d'une nouvelle édition des Recherches sur la législation criminelle, etc. Voy. n° III].

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sur les révolutions de France au temps de Charles VI et Charles VII, et surtout de la Pucelle d'Orléans; avec un Itinéraire exact des expéditions de Jeanne d'Arc, son portrait, deux cartes, l'une du siége d'Orléans, et l'autre du théâtre de la guerre au temps de Charles VII, plusieurs pièces justificatives inédites et des tables chronologiques et alphabétiques. Paris, Pillet, 1817, in-8 [6 fr.].

La première pièce justificative de cet ouvrage est composée d'une seconde édition, revue, d'une Notice d'un manuscrit original de la bibliothèque de Grenoble, contenant les poésies d'Antoine Astezan, d'Asti en Piémont, lue à l'Académie de Grenoble, le 22 mars 1800, imprimée dans le « Magasin encyclopédique », huitième année, t. 1er, p. 179 et suiv.

XLI. Histoire du droit romain, suivie de l'Histoire de Cujas. Paris, Nève, 1821, in-8 de 620 pag. [6 fr.].

» L'auteur y expose la marche, non de chaque institution en particulier, mais du droit considéré dans son ensemble, et il présente successivement l'histoire des sources du droit romain, celle de ses auteurs principaux, soit empereurs, soit jurisconsultes, bornée aux événements qui peuvent offrir quelques éclaircissements sur l'esprit de leurs travaux; il traite ensuites des collections de Justinien, de la destinée du droit romain, de son autorité, de ses manuscrits, éditions et interprètes. »

L'Histoire du droit romain, ainsi qu'on l'a vu plus haut [n° 1, faisait primitivement partie du premier volume du « Précis du cours de législation », 1803-04.

il paraîtrait que l'auteur, pressé de marquer son entrée à la Faculté de droit de Paris, par la publication d'un nouveau livre, s'est borné à développer, pour servir comme d'une espèce d'introduction à son Histoire de Cujas, l'Histoire du droit romain qui avait paru, en 1803, dans son « Précis du cours de législation », et sans mettre assez à profit les excellents travaux sur l'histoire et le droit du peuple-roi, publiés en Allemagne depuis la primitive apparition de son livre, si ce n'est pourtant quelques fragments de MM. Hugo,de Göttingue, et Savigny, de Berlin.

M. de Rossi, alors professeur de législation à l'Académie de Genève, aujourd'hui pair de France, et M. Alphonse Taillandier, alors avocat, depuis conseiller à la Cour royale et membre de la chambre des députés, ont publié des examens critiques de cet ouvrage : le premier dans le tome II, 2e partie, des "Annales de législation et de jurisprudence », pages 383 à 417 [Genève, 1821, in-8], et le second dans la « Revue encyclopédique »>, tome XIII, page 573 et suivantes [mars 1822]. L'opinion du premier de ces deux critiques est que l'ouvrage de M. Berriat ne justifie pas son titre : ce n'est point une histoire du droit romain, car une véritable et bonne histoire du droit romain doit se composer de deux parties, dont l'une, qu'on pourrait appeler historico-philosophique, est celle indiquée à peu près dans la définition que donne M. Ber

riat dans ses Observations préliminaires sur l'histoire du droit ; l'autre, qu'on pourrait appeler historico-critique, est celle dont il nous donne un essai dans son livre. L'une est l'histoire des causes politiques et morales du droit; l'autre celles des productions qui en sont résultées, du travail qu'on y a employé, des hommes qui ont coopéré, du temps qu'on y a consacré, des formes extérieures qu'on a adoptées, etc. L'ouvrage de M. le professeur Berriat est partagé en cinq grandes divisions: 1o les sources du droit romain; 2o les auteurs du droit; 3' le corps du droit; 4° les observations diverses sur le droit romain; 5° les tableaux relatifs à l'histoire de ce droit, le tout renfermé dans 372 pages et en gros caractères, et l'histoire du droit, dès la fondation de Rome, jusques aux compilations de Justinien inclusivement, n'occupe que 200 pages. Nous étions assez bornés, dit le critique, pour croire qu'en 1821 le titre d'histoire du droit n'allait plus à un tel ouvrage, et qu'on aurait dù l'appeler Histoire des sources et des auteurs, ou Histoire extérieure du droit romain, ou mieux encore Notices pour servir à l'Histoire extérieure du droit romain. M. Taillandier, naguère élève de M. Berriat, et plus tard son collègue à la Société royale des Antiquaires, tout en examinant la publication du professeur de la Faculté de Paris avec moins de sévérité que M. Rossi, finit pourtant par convenir «Que si la méthode employée » par l'auteur a l'avantage d'empêcher la con"fusion des matières, elle présente aussi l'in» convénient de détacher sans cesse l'atten» tion du lecteur de l'objet principal. Le récit » est décousu, et offre, selon nous, plutôt des » dissertations sur plusieurs points histori » ques et bibliographiques du droit romain, » qu'une véritable histoire de ce droit. Nous » croyons aussi que la partie qui concerne >> l'introduction en France de la législation » romaine, pendant le moyen-âge, est incom>>> plète et ne remplit pas l'attente du lecteur, qui est en droit de demander d'au» tres détails sur une matière si intéressante. >> On pourrait désirer d'ailleurs, dans l'ou» vrage, un style plus ferme et plus soigné. »

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L'Histoire de Cujas, qui remplit les pages 373 à 611, est le juste tribut payé par un savant professeur du XIXe siècle, à la mémoire du plus illustre des jurisconsultes français !

« La vie du prince des jurisconsultes avait été traitée d'une manière peu digne de sa renommée; des recherches immenses ont fourni à M. Berriat Saint-Prix les moyens de réparer les omissions, et de relever les erreurs de ses devanciers. >>

Quoi qu'il en soit, l'Histoire du droit romain a été traduite en italien par M. Giuseppe DEL RE [Napoli, 1823, in-8]; l'Histoire de Cujas a été également trad. en allemand par M. Ernst de SPANGENBERG, Conseiller à la cour de zelle, tribunal supérieur du Hanôvre, auteur de plusieurs ouvrages de droit public et privé, mort en 1833 Cette dernière traduction a paru sous le titre de Jacob Cujas und seine Zeitgenossen [Leipzig, 1822, in-8), et on l'a contrefaite en Belgique, avec une partie de l'Histoire du droit romain » sous ce titre : Traduction de la 2 partie de l'Histoire du droit romain, suivie de l'Histoire de Cujas, par Berriat Saint-Prix, in-8, Bruxelles, 1822. [Journ. génér. de la litté rature étrangère, 1823, p. 13].

XLII. Observations

sur plusieurs

lettres inédites de François et Henry, ducs de Guise, lues à la Société royale des Antiquaires, les 19 et 29 mars 1822.

Insérées dans le recueil des Mémoires publiés par cette Société, tome IV, p. 133 et suiv. [1823].

XLIII.Recherches sur une réponse au Pape, attribuée à Sully, et sur quelques lettres inédites de ce ministre, lues à la Société royale des Antiquaires, les 29

mars et 9 avril 1824.

Imprimées dans les Mémoires de la Société royale des Antiquaires de France, tome VII, pag. 307 et suiv. [1826].

XLIV. Rapport sur les antiquités et les bains d'Uriage, près de Grenoble, fait à la même société, les 9 novembre 1825 et 30 janvier 1826.

Imprimé dans le tome VIII p. 291 et suiv. du recueil précité [1828].

XLV. Supplément au récit que fait Chorier des désordres qui accompagnèrent, en 1562, l'occupation de Grenoble par les protestants, lu à la Société des Antiquaires, le 29 mai 1858.

Inséré dans le tome XIV [IVe de la deuxième série] des Mémoires de cette Société.

XLVI. Examen historique du tableau de Gérard, représentant l'entrée de Henri IV à Paris, avec des Recherches sur cet événement mémorable; lus à la Société royale des Antiquaires de France, le 19 août 1839. Paris, P.-J. Langlois, 1839, in-8 de 80 pag. [1 fr.].

V. Histoire littéraire.

XLVII. Notice historique sur Pierre Liotard, botaniste; lue a l'Académie de Grenoble, les 6 et 17 août 1799.

Imprimée dans le « Magasin encyclopédique», quatrième année, t. XI, p. 504 et suiv. Elle est aussi, en partie, dans les « Siècles littéraires » de Desessarts, et dans le « Nouveau Dictionnaire historique » de Chaudon et Delandine. L'article ALCIAT, du même dictionnaire, est aussi de l'auteur.

XLVIII. Notice sur la vie et les ouvrages du président de Valbonnais, auteur d'une Histoire de Dauphiné. [Première édition.] An Ix [1801.]

Imprimée dans le « Magasin encyclopédique», septième année, t. 1er, p. 354. Elle a été réimprimée avec des augmentations, en 1836, à la suite d'une nouvelle édition des Recherches sur la législation criminelle, etc. {Voy. n° III.]

Dans la Notice sur valbonnais, l'auteur justifie voltaire, à qui Sabatier, de Castres, et après lui Desessarts ont reproché d'avoir placé ce président de la chambre des comptes du

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Dauphiné, dans la liste des écrivains du siècle de Louis XIV, et de lui avoir attribué des Mémoires inconnus dans la librairie. Ces mémoires ont été imprimés en 1720, en 2 vol. infol., sous le titre « d'Histoire du Dauphiné et des princes qui ont porté le nom de Dauphins ». De Boze, secrétaire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, fait mention de cet ouvrage dans l'éloge de Valbonnais, qui était correspondant-honoraire de cette compagnie. [Journal des Savants, 1836.]

XLIX. Notice d'un manuscrit original de la bibliothèque de Grenoble, contenant les poésies d'Antoine Astezan, d'Asti en Piémont; lue à l'Académie de Grenoble, les 22 février et 22 mars 1800.

clopédique », huitième année, tome Ier, p. 179 Imprimée, en 1802, dans le « Magasin encyet suiv. [Revue, et réimprimée dans l'histoire de Jeanne d'Arc, page 279 et suiv. Voy. no XL.]

L. Éloge historique de M. Mounier, conseiller d'état, lu à la même Académie, en séance publique, le 20 mai 1806. Grenoble, Allier; et Paris, Gou jon, 1806, in-8.

LI Remarques et recherches sur Massillon, d'Alembert et La Harpe. Imprimées dans le « Magasin encyclopédique », de mai 1811, tome III, p. 29 et suiv. LII. Histoire de l'ancienne université [de droit] de Grenoble. Sec. édition, insérée dans le tome V de la « Revue du Dauphiné ». Valence, L. Borel; et Paris, C-H. Langlois, 1859, gr. in-8 de 60 pag.

Cet opuscule curieux annonce de laborieuses recherches de la part de l'auteur. Une collection de travaux analogues sur les villes et provinces de la France serait une source précieuse et inépuisable d'instructions en divers genres. [Revue encycl., t. XX, p. 573, 1821.]

Une note placée au bas de la première page nous apprend que cette Histoire a été lue d'abord, en partie, le 23 septembre 1819 à la Société des sciences de Grenoble, qu'elle le fut ensuite, en totalité, à la Société royale des Antiquaires de France, les 19 avril et 9 mai 1820, et qu'on l'inséra, en vertu d'une délibération, dans le tome i (p. 391 et suiv.) des Mémoires de cette Société, publié en 1821. Des exemplaires en furent tirés séparément.

Depuis cette époque, dit l'auteur, nous avons trouvé d'anciens titres, et l'on en a découvert aussi en refaisant les inventaires des archives de la mairie de Grenoble; ils nous ont fourni des documents propres à éclaircir divers points de notre travail, et nous en avons puisé d'ailleurs dans d'autres sources.... Les additions, corrections, etc., de cette seconde édition, sont insérées dans des notes distinguées de celles de la première par des astérisques joints aux numéros, et lorsqu'elles seront placées dans les anciennes notes, nous y joindrons le signe Add. ou Addit.

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