rateurs les plus actifs. Mal soutenus par le public, ne pouvant disposer pour leurs travaux philosophiques que des heures gagnées sur leurs loisirs ou leur sommeil, les rédacteurs de ce journal, trop sérieux pour ne pas être à ses auteurs une charge pesante, se déciderent à interrompre sa publication à partir de 1827; mais à cette publication succéda l'Organisateur », paraissant régulièrement tous les samedis depuis le milieu du mois d'août 1828, feuille exclusivement consacrée aux doctrines de l'école saint-simonienne; puis enfin << le Globe, » qui, à partir du commencement de 1831, était régulièrement écrit sous la dictée de Bazard. C'est encore à cette époque qu'appartient « l'Exposition de la doctrine saint-simonienne,» dont le second volume est en entier de Bazard. Vers la fin de 1831, une scission entre Bazard et Enfantin éclata : l'émission de propositions que ce dernier tenait depuis long-temps en réserve, détermina une rupture entre les deux chefs de la doctrine: il s'agissait du mariage (*) et du droit sacerdotal en général. Après cette rupture, arrivée le 11 novembre 1831, Bazard tenta de constituer une société nouvelle; mais aucun de ceux qui avaient repoussé la dictature d'Enfantin ne voulut consentir à se ranger sous la sienne. Il tenta également de commencer un débat public contre Enfantin; il publia un premier manifeste, intitulé: Discussions morales, politiques et religieuses. Première partie. 20 janv. 1832 [in-8 de 30 pages], qu'il signa : Bazard, l'un des deux chefs de l'ancienne hiérarchie saint simonienne, chef de la hiérarchie nouvelle. Il y attaquait violemment son ancien collègue, dévoilait le secret de la dissension qui avait commencé entre eux depuis vingt mois, c'est-à-dire depuis une époque antérieure à l'impulsion donnée à l'école saint-simonienne par les événements de 1830, et terminait, tout en promettant la suite de cette discussion, par la déclaration que l'effet des doctrines d'Enfantin, qui alors n'étaient point encore publiques, devait être de fonder le gouvernement humain sur la corruption, la séduction, la fraude. Il

(") C'est à Enfantin qu'est due l'immorale idée de la communauté des femmes.

avait en effet l'intention, tout délaissé qu'il était, de continuer à lui seul son œuvre, et de publier par la voie de la presse l'exposé de ses opinions sur la morale, la religion et la politique; mais atteint à la fois dans ses idées et dans le sanctuaire de ses affections les plus chères, les forces lui manquèrent. Huit mois après sa séparation publique d'Enfantin, Bazard mourut, le 29 juillet 1832, à Courtry, près Montfermeil, où il s'était retiré avec sa famille. Ses papiers ne renfermaient que quelques notes éparses et de peu de valeur (*).

BAZELAIRE [ Édouard de ], des Vosges, membre de plusieurs sociétés

savantes.

Promenades dans les Vosges. Souvenirs historiques et paysages; accompagnées de 20 lithog. Paris, Debécourt, 1838, in-4 [18 fr., et sur papier de Chine, 23 fr.].

BAZÉNAC [Nicolas ].

Instruction

[l'] au village, ou les Délassements de six élèves en vacances. Première livraison. Lyon, l'Auteur, 1837, in-8 de 32 pag.

BAZIGNAN [Jean-Baptiste ], D. M., à Paris, a fait imprimer deux thèses la première sur les tubercules pulmonaires; la seconde, à l'occasion du concours pour la place de professeur de clinique d'accouchement à la Faculté de médecine de Paris, sur cette question: « Dans les cas de présentations vicieuses du fœtus, que convient-il de faire? >>

BAZIN [A.]. Voy. BAZIN DE RAUCOU.

BAZIN [Ch.]. I. Canal de Marseille. Mémoire présenté par M. Ch. Bazin, exposant les motifs de la préféde M. Carella. Marseille, de l'impr. de rence à accorder à son projet sur celui Feissat, 1833, in-4 de 48 pag.

II. Observations soumises à la commission d'enquête sur l'avant-projet de canal, présenté par M. de Mont-Richer.

(*) L'Encyclopédie nouvelle, tome II, renferme une notice sur Bazard, qui a plus de dix colonnes d'étendue elle a pour auteurs deux écrivains qui furent ses collègues dans des temps différents : M. Trélat, dans la première partie de cette notice, l'a suivi comme carbo naro, et M. J. Reynaud, dans la seconde partie, l'á considéré comme saint-simonien. C'est de cette notice que nous avons extrait celle qu'on vient de lire.

Marseille, de l'impr. de Feissat, 1837, in-8 de 8 pag. BAZIN aîné,

orientaliste.

M. Bazin a revu et augmenté d'un appendice la traduction, par M. A. Pichard, de l'ouvrage de J.-F. Davis, intitulé: la « Chine, ou Description générale des mœurs et des coutumes, etc.» [Paris, Paulin, 1836, 2 vol. in-8]; il est auteur de l'Introduction à l'ouvrage publié par M. Malpierre, intitulé: « la Chine, mœurs, usages, costumes, etc. » (Paris, 1839, in-4]; enfin, il a donné un Théâtre chinois, ou Choix de pièces de théâtre composées sous les empereurs Mogols; traduites, pour la première fois, sur le texte ori? ginal, précédées d'une Introduction et accompagnées de notes. [Paris, de l'impr. royale. Benj. Duprat,1838, in-8] [7 fr. 50 c.].

7

BAZIN, avocat. - Sentence [la] du meurtrier, impressions de cour d'assises. Châlons-sur-Saône, de l'impr. de Duchesne, 1840, in-8 de 36 pag.

BAZIN DE RAUCOU [Anaïs], littérateur et historien; né à Paris, le 26 janvier 1797; reçu avocat à la Cour royale de Paris, en 1818.

I. Eloge historique de ChrétienGuillaume Lamoignon de Malesherbes. Discours qui a remporté le prix d'éloquence décerné par l'Académie française dans sa séance du 9 août 1831. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1831, in-4 de 40 pag. [2 fr.].

Il. Cour [la] de Marie de Médicis. Mémoires d'un cadet de Gascogne [1615-1618]. Paris, Mesnier, 1830, in-8 [7 fr. 50 c.].

III. Epoque [1'] sans nom. Esquisses de Paris, 1830-1833. Paris, Alex. Mesnier, 1833, 2 vol. in-8 [15 fr.].

Esquisses de Paris après la révolution de juillet.

IV. Histoire de France Sous Louis XIII. Paris, Chamerot, 1837, 2 vol. in-8 [14 fr.].

Ouvrage très-remarquable. L'Académie française, dans sa séance du 14 mai 1840, a décerné à son auteur le second prix de mille francs] de la fondation Gobert, pour le meilleur ouvrage publié sur notre histoire ou quelques-unes de ses époques. Le premier prix [de 10,000 fr.] a été accordé à M. Augustin Thierry, pour ses Récits des temps mérovingiens, précédés de Considérations sur l'histoire de France» [1840, 2 vol. in-8], et cela au détriment, peut-être, de l'Histoire des Français par étais [de M. A.-A. Monteil 1.

M. A. Bazin a participé à la rédaction de plusieurs journaux et recueils littéraires.Avant 1830, il a fourni, sous le voile de l'anonyme, des articles à la «Quotidienne. » Plus tard, il est devenu l'un des nombreux auteurs du Livre des cent-et-un, » où l'on trouve de lui: le Bourgeois de Paris (tome 1er]; la Cham

་་

bre des députés [tome II];- Nécrologie [ de Mayeux, comme personnification des béotiens de Paris après 1830]; - Paris [tome IV ]; le Cholera-Morbus à Paris [tome V]. Ce sont ces divers morceaux qui, réunis à d'autres observations sur Paris, imprimées dans la « Revue de Paris,» ont formé, en grande partie, les deux volumes publiés, en 1833, sous le titre de l'Epoque sans nom.» Postérieurement, cet écrivain a fait insérer dans la « Revue de Paris,» dont il est l'un des coopérateurs habituels, une suite d'esquisses historiques sur des faits et des personnages de la France, et entre autres sur le Règne de Henri IV, Guez, seigneur de Balzac, le poète Théophile. Il a aussi fourni, au « Plutarque français,» publié par M. MenRechet, les notices sur Ph. de Mornay et sur Malesherbes. Enfin, M. Bazin est auteur d'une préface à citer, celle de l'édition des Mémoires de Sully, qui fait partie de la Collection publiée par l'académicien Michaud. On doit désirer que l'auteur se décide à réunir ces derniers morceaux et à les faire imprimer.

BAZO [Manoel], traducteur espagnol.

Plantadores [los] de America, o las Nacimientos del Susquehanna. Novela descriptiva por Fenimore Cooper, traducida al castellano por don Manoel Bazo. Paris, Wincop, 1857, 4 vol. in-18.

BAZOLDO [G.]. I. Poemetto alle signore Malibran-Garcia e Sontag, per la representazione straordinaria del Tancredi. Parigi, dai torchi di Didot, 1829, in-12 de 20 pag.

II. Retorno [il] al regio teatro italiano della signora Enrichetta Sontag, celebre cantatrice, poemetto. Parigi, dai torchi di F. Didot, 1829, in-12 de 24 pag.

BAZONNI [Giambattista J.- Castello [il] di Trezzo, novella storica. Parigi, Baudry, 1838, in-12 [5 fr. 50 c.].

BAZOT [Étienne-Franç.], littérateur, secrétaire-perpétuel de la Société générale de la ci-devant Société royale académique des sciences, membre de l'Athénée des arts, de l'ancienne Société grammaticale, de l'Académie de Macon, etc.; né à Château-Chinon [Nièvre], le 15 mars 1782. [Voy. la France littér., tome Ier, p. 255].

I. *Tuileur [le] expert des sept grades du rite français ou moderne; trente-trois degrés du rite écossais ancien et accepté; grades symboliques de la Grande-Loge d'Écosse; maître écossais du régime rectifié de Dresde; grand inspecteur général anglais primitif. Avec une notice, etc. Paris, Boiste fils aîné, 1828, in-12 de 228 p. [2 fr. 50 c.).

-

II. Morale de la Franc-Maçonnerie,

et esprit, pensées et maximes des francs maçons les plus distingués ; avec une préface, un discours préliminaire, des observations et des notes historiques, dogmatiques et critiques. Paris, Boiste fils ainé, 1827, in-18 de 257 pag. [2 fr.].

III. Code des francs - maçons, ou lois, doctrines, morale, secrets, mystères, cérémonies, etc., etc., de l'institution maçonnique. Ouvrage indispensable aux francs-maçons et aux profanes, faisant suite à la Morale de la franc-maçonnerie. Paris, Aimé André, etc., 1830, in-18 de xv et 320 pag. [3 fr.].

IV. Tableau historique, philosophique et moral de la franc-maçonnerie en France. Divisé en trois parties. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1836, in-8 de 48 pag.

V. Chansons maçonniques. Paris, Carré, 1858, in-18 [2 fr. 50 c.].

L'une des chansons est intitulée: Voltaire. VI. Chansons [nouvelles] maçonniques. Paris, Me Dondey-Dupré, 1839, in-8 in-18 [2 fr.] (*).

BAZY [S.].- De la Fabrication des sucres en France et aux colonies. Paris, de l'impr. de J. Didot ainé, 1829, de 80 pag.

BEATSON [ Alexandre ], major-génėral anglais.

Nouveau Système de culture sans fumier, ni chaux, ni jachère d'été, pratiqué à la ferme de Knowle, dans le comté de Sussex; traduit de l'anglais, par M. Cavoleau. Paris, Mme Huzard,

(*) Nous avons fait erreur dans notre « France littéraire,» article Bazot, en présentant le Manuel du franc-maçon comme une nouvelle édition du « Vocabulaire des francsmaçons », réimprimé pour la troisième fois en 1810 non-seulement ce sont deux ouvrages différents, mais encore de différents auteurs. L'auteur du « Vocabulaire » est Laurens, à qui l'on doit des Essais historiques et critiques sur la franc-maçonnerie. La première édition du Manuel qui parut en 1811 chez Caillot, ne formait que 196 pages. M. Bazot a augmenté chaque nouvelle édition de son livre; ainsi, la 2o, de 1812, a 250 pages; la troisième, de 1817, a 376 pages et une fig.; la quatrième, de 1819, a le même nombre de pages que la précédente, et, de plus, un titre gravé. - Enfin, la sixième édition a paru en 1834; cette dernière est entièrement revue, corrigée et augmentée d'une Explication des grades symboliques, etc. Paris, Mme Seignot, Plancher de Lanoe, 2 vol. in-12 [7 fr.).

BEAUCHAMP [ Alphonse de], histoIer, p. 234]. Ajoutez : mort à Paris, le rien [Voy. la France littéraire, tome 4 juin 1832.

I. *Mémoires de Fauche-Borel. Paris, Moutardier, 1828 - 1829, 4 vol. in-8, y compris un Supplément de 14 feuilles [32 fr.].

II. Réponse de M. Fauche-Borel au sieur baron d'Eckstein, à M. Pierre Grand, à M. le baron Marguerit et au respectable M. de Bergasse, au sujet de in-8 de 72 pages. ses Mémoires. Paris, Moutardier, 1829,

III. Réplique à une réponse publiee à l'occasion des Mémoires de FaucheBorel. Paris, de l'impr. de Crapelet, 1830, in-8 de 12 pages.

On ne connaîtra jamais toutes les publica tions dues à la prodigieuse activité de Beauchamp la «France littéraire » est loin de les avoir fait connaitre complètement. Ainsi, ce fut Beauchamp qui fut chargé de refaire les Mémoires du comte de VAUBAN [1806, in-8]: il est l'un des arrangeurs des Mémoires tirés des papiers d'un homme d'Etat, etc., présentés comme ceux du comte de HARDENBERG (1831-37, 13 vol. in-8]. [Voy. notre article du comte Arm.-Franç. d'Allonville]; il avait ébauché des Mémoires de Fleury, de la Comédie-Française, qui ont été terminés et publiés par un autre. Enfin Beauchamp a laissé de nombreux manuscrits dont une partie n'était pas ache

vée.

BEAUCHEMIN [E.-Hippolyte de]. Elementos de la lengua francesa, o Metodo pratico para aprender este idioma. Paris, Bihourd, 1839, in-8.

BEAUCHESNE [Hyacinthe-Alcide de], poète, né à Lorient, en avril 1801. I. Souvenirs poétiques. Paris, Delan

gle, 1850, in-16 [ 4 fr. ]. Seconde édition. Paris, le même, 1830, in-8. III* édition, revue, corrigée et augmentée d'un livre nouveau. Paris, Guyot; Dentu, 1834, in-8 [7 fr. 50 c.].

II. A M. Victor Hugo. [En vers]. Paris, de l'impr. de Béthune, 1830, in-8 de 4 pages.

Extrait de la «Chronique de France. »

M. A. de Beauchesne est un des auteurs des Souvenirs du vieux Paris » [1834], et aussi des Méditations poétiques contenues dans le Livre des Saints » [1834].

BEAUDÉ [J.-P.]. [Voy. la France littéraire, tome Ier, p. 256]. Ajoutez : médecin à Paris, l'un des secrétaires de l'Athénée de médecine.

Au Mémoire cité au nom de ce médecin, il faut ajouter un article sur la zoologie antediluvienne, impr. dans «l'Europe littéraire. » BEAUDÈMOULIN [ L.-A. ], ingénieur en chef au corps royal des ponts-etchaussées, ancien élève de l'École polytechnique.

1. Recherches théoriques et pratiques sur la fondation, par immersion, des Ouvrages hydrauliques et particulièrement des écluses. Paris, Carilian-Gœury, 1829, in-4 avec 4 planches, gravées par Adam [5 fr.].

II. Considérations administratives sur les ponts-et-chaussées, les chemins vicinaux, l'organisation départementale et la police du roulage. Paris, CarilianGœury, 1833, in-8 de 80 pages.

Pour être complètes, ces Considérations doivent être suivies d'une Note supplémentaire publiée dans la même année.

III. Considérations sur le système du rétrécissement par des digues submersibles, proposé pour l'amélioration des rivières à fond mobile essayé sur la Loire en 1755 et en 1825. Paris, Carilian-Goury, 1833, in-8 de

48 pages.

et

Extrait des « Annales des ponts-et-chaussées. »

BEAUDOUIN [ Félix ]. Avec M. Adolphe Ménars le Huguenot, drame en cinq actes. Besançon, de l'impr. de Déis, 1839, in-8.

mission directrice de l'exposition de 1836, à Bruxelles.

I. Du salut de la France; par un ancien officier de la maison du roi. Paris, Patris, 1815, in-8 de 97 pages.

II. Avec le comte Henri de Mérode : De l'esprit de vie et de l'esprit de mort. Paris, Renduel, 1833, in-8 ̊[ 7 fr. ].

III. Souvenirs d'Italie; par un catholique [ Bruxelles ]. Paris, rue Saint-Antoine, no 76, 1838, in-8 [6 fr.]; Lille, Lefort, 1859, 3 vol. in-18.

ou

L'édition originale de ce livre a paru à Bruxelles, en 1838 celle de Lille est abrégée et fait partie d'une Collection, intitulée : Nouvelle Bibliothèque catholique.

BEAUFORT [François-Louis-CharlesAmédée d'HERTAULT, comte de], litté rateur, né, en 1814, à Béziers [Hérault], d'une ancienne famille du Languedoc, débuta dans les lettres par des articles de critique qu'il fournit à la «Gazette du Languedoc », ainsi qu'à la « Revue du Midi", deux journaux paraissant à Toulouse : on trouve de lui, dans le dernier, un travail qu'on ne doit pas passer sous silence: ce sont des études sur les deux Faust de Goethe. Venu à Paris, bien que fort jeune encore,mais précédé pourtant par une certaine réputation, M. de Beaufort ne tarda pas à être accepté pour rédacteur par plusieurs directeurs de journaux et de recueils littéraires de la capitale ; aussi a-t-il fourni des articles à « la Quotidienne› » « l'Univers ». à la France », à la « Revue de l'Université catholique », et à celle de Paris. Outre sa coopération aux journaux que nous venons de citer, on a de M. de Beaufort les ouvrages suivants :

à

I. Gaston, drame en trois actes et en prose. Toulouse, de l'impr. de Paya, 1856, in-8.

II. Vies de quelques bienfaiteurs de l'humanité. Paris, rue Saint-Antoine, 1838, in-8 [2 fr. 25 c.].

Les personnages dont ce volume contient la vie, sont: S. Grégoire-le-Grand, S. Bernard, S. Pierre Nolasque, Las Casas, S. Charles Borromée, S. Vincent-de-Paul, Fénélon, J.-B. de Lasalle, Stanislas, roi de Pologne, et l'abbé de L'Épée.

III. Histoire des papes, depuis SaintPierre jusqu'à nos jours avec une Introduction [Préface], par M. Laurentie. Paris, rue Saint-Antoine, 1858, in-8.

Cet ouvrage a été annoncé comme devant

former 4 vol. qui auraient été publiés en 40 livraisons; mais il n'a paru que les deux premières livraisons, ensemble de 7 feuilles.

La publication de cet ouvrage, dont le manuscrit est entièrement terminé, n'a point été indéfiniment suspendue, mais seulement retardée par des circonstances indépendantes de la volonté de l'auteur.

IV. Légendes et Traditions populaires de la France. Paris, Debécourt, 1840, in-8 de lxvij et 326 pages [3 fr.].

Ces légendes et traditions sont particulières aux provinces du Midi : l'auteur se propose, pour les compléter, de publier un second volume: celui que nous citons renferme quinze légendes.

M. le comte A. de Beaufort a deux ouvrages terminés qui seront livrés à l'impression d'un jour à l'autre ce sont d'abord une Introduction à l'Histoire des Papes, 1 vol. in-8, et ensuite des Etudes sur les écrivains ascétiques, 1 vol. in-8. La « Revue de Paris » doit publier dans l'un de ses plus prochains numéros un fragment de ce dernier ouvrage, qui a sainte Thérèse pour objet.

BEAUFORT D'AUBERVAL [AlphonseAimé]. [Voy. la France littéraire, tome ler, p. 256 (*)]. Ajoutez : tour à tour acteur, directeur de théâtre et, dans les dernières années de sa vie, souffleur au théâtre de Comte, devait le jour,croit-on, à mademoiselle Con*** qui fut long-temps l'honneur de la scène française; il était le filleul d'un duc, et il assurait lui tenir de plus près; et pourtant Beaufort d'Auberval est mort dans une profonde indigence, à l'hospice Beaujon, le 26 août 1825, à l'âge

de 61 ans.

Bâtard [le] d'une haute et puissante dame, précédé d'une Notice sur la vie de l'auteur, et suivi de l'œillet et la fatalité, par M. Aug. Imbert. Paris, Poulton, 1831, 2 vol. in-12 [3 fr.].

BEAUFORT D'HAUTPOUL [la comtesse Anne-Marie]. [Voy. la France littér., tome Ier. page 257]. Ajoutez : née à Paris, le 9 mai 1763.

(*) La Notice de M. Imbert sur Beaufort d'Auberval nous apprend que ce dernier est l'auteur d'un volume publié en 1816 sous le voile de l'anonyme, et que nous n'avons pas cité dans notre France litter. Ce volume est intitulé: Voyages et séances anecdotiques de M. Comte (de Genève), physico-magi-ventriloque le plus célèbre de nos jours, publiés par un témoin auri-oculaire. [Paris, Dentu, in-12 de 10 feuilles deux tiers, avec 3 planches]. Beaufort d'Auberval a composé un certain

nombre de comédies et de vaudevilles dont la réunion pourrait former 2 vol.; mais, sauf «la vérité dans un puits », citée par la France littér, elles ne paraissent pas avoir été imprimées.

I. Avec M. Biscarat : Manuel complet de style épistolaire, ou Choix de lettres puisées dans les meilleurs auteurs, précédé d'instructions sur l'art épistolaire et de notices biographiques. Paris, Roret, 1829, 1834, in-18 [5 fr.].

Mad. Beaufort d'Hautpoul s'est beaucoup occupée d'un Classique épistolaire qui n'eût formé rien moins que 4 vol. in-8: le manuscrit doit être encore entre les mains de l'auteur.

II. Notice sur Mme la marquise de Gévaudan [née de Nogaret].

Imprimée dans la « Biographie des Femmes auteurs contemporaines françaises,» [ 1836, in-8].

Mad. Beaufort d'Hautpoul avait commencé un poëme religieux, intitulé: Clotilde reinc et sainte, ou le Baptême de Clovis : elle en terminait le troisième chant, lorsque une perte douloureuse, celle de son fils, vint en arrêter l'achèvement.

On trouve une Notice sur Mad. Beaufort

d'Hautpoul, par M. MOLLEVAUT, de l'Institut, dans la « Biographie des Femmes auteurs contemporaines françaises » [1836, in-8], laquelle nous fait apercevoir que les indications que nous avons données sur cette dame dans notre « France littéraire, » quoique très-succinctes, sont entièrement fausses : nous lui avons donné pour prénom celui de Joséphine, et nous l'avons dite née de Coutances, tandis que M. Mollevaut la présente comme fille de RenéGuillaume Monlgeroult, trésorier-général de la maison du Roi, et de Anne-Elisabeth Marsolier-Desvivetières.

BEAUFORT D'HAUTPOUL [le marquis de]. [Voy. la France littér., tome Ier, p. 237.] Ajoutez: fils de la précédente; mort le 24 juillet 1831.

BEAUGEARD [Jean-Simon-Ferréol], d'abord homme de lettres et journaliste, puis avocat à Lyon; né à Marseille, en 1754, mort à Lyon, le 21 juin 1828. On trouve une notice sur lui, dans le supplément à la Biographie universelle.