comme les maladies violentes dégoûtent des par des endroits opposés. Je suppose que plu- Aussi les hommes les plus extrêmes ne sont pas les plus capables d'une constante amitié. On ne la trouve nulle part si vive et si solide que dans les esprits timides et sérieux, dont l'ame modérée connoît la vertu; car elle soulage leur cœur oppressé sous le mystère et sous le poids du secret, détend leur esprit, l'élargit, les rend plus confiants et plus vifs, se mèle à leurs amusements, à leurs affaires et à leurs plaisirs mystérieux: c'est l'ame de toute leur vie. Les jeunes gens sont aussi très sensibles et très confiants; mais la vivacité de leurs passions les distrait et les rend volages. La sensibilité et la confiance sont usées dans les vieillards; mais le besoin les rapproche, et la raison est leur lien; les uns aiment plus tendrement, les autres plus solidement. Le devoir de l'amitié s'étend plus loin qu'on ne croit nous suivons notre ami dans ses disgraces; mais, dans ses foiblesses, nous l'abandonnons c'est être plus foible que lui. Quiconque se cache, obligé d'avouer les défauts des siens, fait voir sa bassesse 1. Êtes-vous exempt de ces vices, déclarez-vous donc hautement; prenez sous votre protection la foiblesse des malheureux; vous ne risquez rien en cela : mais il n'y a que les grandes ames qui osent se montrer ainsi. Les foibles se désavouent les uns les autres, se sacrifient làchement aux jugements souvent injustes du public, ils n'ont pas de quoi résister, etc. XXXVI. De l'amour. Il entre ordinairement beaucoup de thie dans l'amour, c'est-à-dire une inclination dont les sens forment le noeud; mais, quoiqu'ils en forment le noeud, ils n'en sont pas toujours l'intérêt principal; il n'est pas impossible qu'il y ait un amour exempt de grossièreté. Les mêmes passions sont bien différentes dans les hommes. Le même objet peut leur plaire Quiconque se cache, obligé d'avouer les défauts des siens, fait voir sa bassesse. Toute cette pensée est mal expri mée et obscure. Quiconque se cache d'avoir des amis dont il est obligé d'avouer les défauts, fait voir sa bassesse. Je crois que c'est ainsi qu'il faut l'expliquer. M. confondre avec l'amitié : car, dans l'amitié, c'est XXXVII. De la physionomie. La physionomie est l'expression du caractère et celle du tempérament. Une sotte physionomie est celle qui n'exprime que la complexion, comme un tempérament robuste, etc.; mais il ne faut jamais juger sur la physionomie : car il y a tant de traits mâles sur le visage et dans le maintien des hommes, que cela peut souvent confondre; sans parler des accidents qui défigurent les traits naturels, et qui empêchent que l'ame ne s'y manifeste, comme la petite-vérole, la maigreur, etc. On pourroit conjecturer plutôt sur le caractère des hommes, par l'agrément qu'ils attachent à de certaines figures qui répondent à leurs passions; mais encore s'y tromperoit-on. XXXVIII. La pitié n'est qu'un sentiment mêlé de tris- C'est une tristesse qui nous donne, pour la cause qui l'excite, une secrète aversion: on appelle cette tristesse jalousie, lorsqu'elle est un effet du sentiment de nos désavantages comparés au bien de quelqu'un. Quand il se joint à cette jalousie de la haine, une volonté de vengeance dissimulée par foiblesse, c'est envie. Il y a peu de passions où il n'entre de l'amour et de la haine. La colère n'est qu'une aversion subite et violente, enflammée d'un desir aveugle de vengeance; l'indignation, un sentiment de colère et de mépris; le mépris, un sentiment mêlé de haine et d'orgueil; l'antipathie, ne haine violente et qui ne raisonne pas. XXXIX. De la haine. La haine est une déplaisance dans l'objet haï3. On pourroit conjecturer plutôt sur le caractère des hommes, par l'agrément qu'ils attachent à de certaines figures qui répondent à leurs passions. Cette phrase est obscure et négligée; il faudroit, ce me semble, conjecturer du caractère. M. Il entre aussi de l'aversion dans le dégoût; il n'est pas une simple privation comme l'indifférence; et la mélancolie, qui n'est communément qu'un dégoût universel sans espérance, tient encore beaucoup de la haine. A l'égard des passions qui viennent de l'amour, j'en ai déja parlé ailleurs; je me contente donc de répéter ici que tous les sentiments que le desir allume sont mêlés d'amour ou de haine. XL. De l'estime, du respect et du mépris. L'estime est un aveu intérieur du mérite de quelque chose; le respect est le sentiment de la supériorité d'autrui. Il n'y a pas d'amour sans estime ; j'en ai dit la raison. L'amour étant une complaisance dans l'objet aimé, et les hommes ne pouvant se défendre de trouver un prix aux choses qui leur plaisent, peu s'en faut qu'ils ne règlent leur estime sur le degré d'agrément que les objets ont pour eux. Et s'il est vrai que chacun s'estime personnellement plus que tout autre, c'est, ainsi que je l'ai déja dit, parcequ'il n'y a rien qui nous plaise ordinairement tant que nous mêmes. Lu pilié n'est qu'un sentiment mélé de tristesse et d'amour. Vauvenargues entend ici par amour, toute disposition qui nous porte vers un objet; comme il entend par haine, toute disposition qui nous en éloigne. Autrement il seroit impossible d'expliquer le chapitre suivant, où il dit qu'il y a peu. Ainsi, non seulement on s'estime avant tout, mais on estime encore toutes les choses que l'on aime, comme la chasse, la musique, les de pas sions où il n'entre de l'amour et de la haine : que le mépris chevaux, etc.; et ceux qui méprisent leurs pro est un sentiment mélé de haine et d'orgueil. S. 3 La haine est une déplaisance dans l'objet haï. C'est plutôt l'effet de cette déplaisance. Il faudroit, ce semble, la haine nait du déplaisir que nous cause, etc. M. Je crois comme je l'ai dit plus haut, que Vauvenargues prend plutôt ici la haine pour ce sentiment même de déplaisance qui nous éloigne d'un objet. Cette expression n'est pas usitée en ce sens; cependant je crois bien que c'est celui qu'il lui donne. S. pres passions ne le font que par réflexion, et | Mais pour les petites finesses qu'on emploie en par un effort de raison : car l'instinct les porte au contraire. vue de surprendre ou de conserver les suffrages; attendre les autres, se faire valoir, réveiller par des froideurs étudiées ou des amitiés ménagées le goût inconstant du public, c'est la ressource des hommes superficiels qui craignent d'être approfondis; il faut leur laisser ces misères dont ils ont besoin avec leur mérite spécieux. Mais c'est trop s'arrêter aux choses; tâchons d'abréger ces principes par de courtes définitions. Par une suite naturelle du même principe, la haine rabaisse ceux qui en sont l'objet, avec le même soin que l'amour les relève. Il est impossible aux hommes de se persuader que ce qui les blesse n'ait pas quelque grand défaut; c'est un jugement confus que l'esprit porte en lui-même, comme il en use au contraire en aimant *. Et si la réflexion contrarie cet instinct, car il y a des qualités qu'on est convenu d'estimer, et d'autres de mépriser, alors cette contradiction ne fait qu'irriter la passion; et plutôt que de céder aux traits de la vérité, elle en détourne les yeux. Ainsi elle dépouille son objet de ses qualités naturelles pour lui en donner de conformes à son intérêt dominant. Ensuite elle se livre témérairement et sans scrupule à ses préventions insensées. Il n'y a presque point d'hommes dont le jugement soit supérieur à ses passions. Il faut donc bien prendre garde, lorsqu'on veut se faire estimer, à ne pas se faire haïr, mais tàcher au contraire de se présenter par des endroits agréables; parceque les hommes penchent à juger du prix des choses par le plaisir qu'elles leur font. Il y en a à la vérité qu'on peut surprendre par une conduite opposée, en paroissant au-dehors plus pénétré de soi-même qu'on n'est au dedans'; cette confiance extérieure les persuade et les maîtrise. Mais il est un moyen plus noble de gagner l'estime des hommes ; c'est de leur faire souhaiter la nôtre par un vrai mérite, et ensuite d'être modeste et de s'accommoder à eux. Quand on a véritablement les qualités qui emportent l'estime du monde, il n'y plus qu'à les rendre populaires pour leur concilier l'amour, et lorsque l'amour les adopte, il en fait élever le prix. 1 C'est un jugement confus que l'esprit porte en lui-même, comme il en use au contraire en aimant. Au contraire, pour d'une manière contraire: expression négligée. S. Il y en a à la vérité qu'on peut surprendre par une conduite opposée, en puroissant au-dehors plus pénétré de soimême qu'on n'est au-dedans. Comme on dit d'un homme qu'il est plein de lui; expression elliptique. Qu'on n'est au-dedans: il faudroit qu'on ne l'est. S. Le desir est une espèce de mésaise que le goût du bien met en nous1, et l'inquiétude un desir sans objet. L'ennui vient du sentiment de notre vide; la paresse naît d'impuissance; la langueur est un témoignage de notre foiblesse, et la tristesse, de notre misère. L'espérance est le sentiment d'un bien prochain, et la reconnoissance, celui d'un bienfait. Le regret consiste dans le sentiment de quelque perte; le repentir, dans celui d'une faute; le remords, dans celui d'un crime et la crainte du châtiment 3. La timidité peut être la crainte du blâme, la honte en est la conviction. Le desir est une espèce de mèsaise que le goût du bien met en nous. Par le goût du bien, il faut entendre l'umour du bien-être. s. 2 L'ennui vient du sentiment de notre vide; la paresse nait d'impuissance. Qu'est-ce que notre vide? La paresse suppose, au contraire, le pouvoir d'agir combiné avec l'inaction. M. L'auteur entend ici par notre vide ce qu'il entend ailleurs par l'insuffisance de notre étre, c'est-à-dire l'impossibilité où nous sommes de trouver en nous-mêmes de quoi suffire à notre bonheur. Par impuissance, il entend, je crois, impuissance de l'ame, l'impossibilité où elle est de sortir de sa langueur. S. 3 Le regret consiste dans le sentiment de quelque perte; le repentir, dans celui d'une faute; le remords, dans celui d'un crime et la crainte du châtiment. Ce n'est pas, à ce qu'il semble, la différence de la faute et du crime, qui constitue celle du repentir et du remords. On peut expier ses crimes par le repentir, et sentir le remords d'une faute. Si le repentir est moins cruel, c'est qu'il suppose le retour, et une résolution de ne plus retomber, qui console toujours. Le remords peut exister avec la résolution de se rendre encore coupable. Heureux, si je puis, dit Mathan dans Athalie : A force d'attentats, perdre tous mes remords. C'est ainsi que les scélérats les perdent. Il n'y a point pour eux de repentir. Dieu fit du repentir la vertu des mortels. Heureusement le remords peut naître sans la crainte du chátiment: mais ce n'est guère que pour les premiers crimes. S. De l'amour des objets sensibles. Il seroit impertinent de dire que l'amour des choses sensibles, comme l'harmonie, les saveurs, etc., n'est qu'un effet de l'amour-propre, du desir de nous agrandir, etc., etc. Cependant tout cela s'y mêle quelquefois. Il y a des musiciens, des peintres, qui n'aiment chacun dans leur art que l'expression des grandeurs, et qui ne cultivent leurs talents que pour la gloire ainsi d'une infinité d'autres. Les hommes que les sens dominent ne sont pas ordinairement si sujets aux passions sérieuses l'ambition, l'amour de la gloire, etc. Les objets sensibles les amusent et les amollissent; et s'ils ont les autres passions, ils ne les ont pas aussi vives. : On peut dire la même chose des hommes enjoués; parceque ayant une manière d'exister assez heureuse, ils n'en cherchent pas une autre avec ardeur. Trop de choses les distraient ou les préoccupent. On pourroit entrer là-dessus, et sur tous les sujets que j'ai traités, dans des détails intéressants. Mais mon dessein n'est pas de sortir des principes, quelque sécheresse qui les accompagne : ils sont l'objet unique de tout mon discours; et je n'ai ni la volonté, ni le pouvoir de donner plus d'application à cet ouvrage 1. 1 Je n'ai ni la volonté ni le pouvoir de donner plus d'application à cet ouvrage. Donner plus d'application, mauvaise expression, pour dire développer davantage des principes par des applications; ce qui précède prouve que c'est là le sens. S. XLII. Des passions en général. Les passions s'opposent aux passions, et peuvent servir de contre-poids; mais la passion dominante ne peut se conduire que par son propre intérêt, vrai ou imaginaire, parcequ'elle règne despotiquement sur la volonté, sans laquelle rien ne se peut. Je regarde humainement les choses, et j'ajoute dans cet esprit : Toute nourriture n'est pas propre à tous les corps, tous objets ne sont pas suffisants pour toucher certaines ames. Ceux qui croient les hommes souverains arbitres de leurs sentiments ne connoissent pas la nature; qu'on obtienne qu'un sourd s'amuse des sons enchanteurs de Murer; qu'on demande à une joueuse qui fait une grosse partie, qu'elle ait la complaisance et la sagesse de s'y ennuyer: nul art ne le peut. Les sages se trompent encore en offrant la paix aux passions : les passions lui sont ennemies'. Ils vantent la modération à ceux qui sont nés pour l'action et pour une vie agitée; qu'importe à un homme malade la délicatesse d'un festin qui le dégoûte? Nous ne connoissons pas les défauts de notre ame; mais quand nous pourrions les connoître, nous voudrions rarement les vaincre. Nos passions ne sont pas distinctes de nousmèmes ; il y en a qui sont tout le fondement et toute la substance de notre ame. Le plus foible de tous les êtres voudroit-il périr pour se voir remplacé par le plus sage? Qu'on me donne un esprit plus juste, plus. aimable, plus pénétrant, j'accepte avec joie tous ces dons; mais si l'on m'ôte encore l'ame qui doit en jouir, ces présents ne sont plus pour moi. Cela ne dispense personne de combattre ses habitudes, et ne doit inspirer aux hommes ni abattement ni tristesse. Dieu peut tout; la vertu sincère n'abandonne pas ses amants; les vices même d'un homme bien né peuvent se tourner à sa gloire. Les passions lui sont ennemies. C'est un latinisme: gens inimica nulli. On dit ennemi de quelqu'un, et non ennemi à quelqu'un. S. LIVRE TROISIÈME. XLIII. Du bien et du mal moral. Ce qui n'est bien ou mal qu'à un particulier, et qui peut être le contraire à l'égard du reste des hommes, ne peut être regardé en général comme un mal ou comme un bien '. Afin qu'une chose soit regardée comme un bien par toute la société, il faut qu'elle tende à l'avantage de toute la société; et afin qu'on la regarde comme un mal, il faut qu'elle tende à sa ruine: voilà le grand caractère du bien et du mal moral. Les hommes étant imparfaits n'ont pu se suffire à eux-mêmes: de là la nécessité de former des sociétés. Qui dit une société, dit un corps qui subsiste par l'union de divers membres et confond l'intérêt particulier dans l'intérêt général; c'est là le fondement de toute la morale. Mais parceque le bien commun exige de grands sacrifices, et qu'il ne peut se répandre également sur tous les hommes, la religion, qui répare le vice des choses humaines, assure des indemnités dignes d'envie à ceux qui nous semblent lésés. Et toutefois ces motifs respectables n'étant pas assez puissants pour donner un frein à la cupidité des hommes, il a fallu encore qu'ils convinssent de certaines règles pour le bien public, fondé, à la honte du genre humain, sur la crainte odieuse des supplices; et c'est l'origine des lois. Nous naissons, nous croissons à l'ombre de ces conventions solennelles; nous leur devons la sûreté de notre vie, et la tranquillité qui l'accompagne. Les lois sont aussi le seul titre de nos possessions: dès l'aurore de notre vie, nous en recueillons les doux fruits, et nous nous engageons toujours à elles par des liens plus forts. Quiconque prétend se soustraire à cette autorité dont il tient tout, ne peut trouver injuste qu'elle Ce qui n'est bien ou mal qu'à un particulier, et qui peut étre le contraire à l'égard du reste des hommes, ne peut étre regardé en général comme un mal ou comme un bien. Oui; mais si toute la société avoit la fièvre ou la goutte, ou étoit manchotte ou folle? V. — — Qu'à un particulier au lieu de pour un particulier. S. lui ravisse tout, jusqu'à la vie. Où seroit la raison qu'un particulier ose1 en sacrifier tant d'autres à soi seul, et que la société ne pût, par sa ruine, racheter le repos public 2? 3 C'est un vain prétexte de dire qu'on ne se doit pas à des lois qui favorisent l'inégalité des fortunes. Peuvent-elles égaler les hommes 3, l'industrie, l'esprit, les talents? Peuvent-elles empêcher les dépositaires de l'autorité d'en user selon leur foiblesse? Dans cette impuissance absolue d'empêcher l'inégalité des conditions, elles fixent les droits de chacune, elles les protégent. On suppose d'ailleurs, avec quelque raison, que le cœur des hommes se forme sur leur condition. Le laboureur a souvent dans le travail de ses mains la paix et la satiété qui fuient l'orgueil des grands 4. Ceux-ci n'ont pas moins de desirs que les hommes les plus abjects 5; ils ont donc autant de besoins: voilà dans l'inégalité une sorte d'égalité. Ainsi on suppose aujourd'hui toutes les conditions égales ou nécessairement inégales. Dans l'une et l'autre supposition, l'équité consiste à maintenir invariablement leurs droits réciproques, et c'est là tout l'objet des lois. Heureux qui les sait respecter comme elles méritent de l'être! Plus heureux qui porte en son cœur celles d'un heureux naturel! Il est bien facile de voir que je veux parler des vertus; leur noblesse et leur excellence sont l'ob 1 Où seroit la raison qu'un particulier ose en sacrifier tant d'autres à soi seul, et que la société ne pût, par sa ruine, racheter le repos public? Il faudroit qu'un particulier osát. Par sa ruine est équivoque, et veut dire la ruine de ce particulier. M. → On aperçoit aisément la fausseté de cette conclusion. Il n'y a certainement point de raison qu'un particulier sacrifie les auchète son repos par la ruine de l'un de ses membres. Elle n'a tres à lui seul; il n'y en a pas davantage à ce que la société rajamais droit de punir, mais de corriger. Toute peine qui n'a pas pour objet le bonheur de l'individu même contre lequel elle est dirigée, est une injustice. F. 3 Égaler les hommes, il faudroit égaliser. B. 4 Le laboureur a souvent dans le travail de ses mains la paix, etc. On pourroit dire tout cela bien mieux. V. — Satiété n'est pas là dans son sens ordinaire, selon lequel il signifie un peu de dégoût résultant de l'abandon; au lieu qu'ici il signifie la satisfaction résultant de la jouissance du nécessaire. Cette acception n'est plus d'usage. M. — Voyez le Discours sur l'inégalité des richesses. B. 5 Ceux-ci n'ont pas moins de desirs que les hommes les plus abjects. Il faudroit de l'état le plus abject. M. 6 Il est bien facile de voir que je veux parler des vertus. Distinguons vertus et qualités heureuses: bienfaisance scule est |