Théatre de P. Corneille: avec les commentaires de Voltaire, Volume 3Ches Bossange, Masson et Besson, 1797 |
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Page 31
... madame , est - ce ainsi qu'il faut dissimuler ? Et faut - il perdre ainsi des menaces en l'air ? 2 ) ` 1 ) S'il cesse de m'aimer , qu'il commence à me craindre . Le vers de Séneque Adeone credit omne consumptum nefas ? parait bien plus ...
... madame , est - ce ainsi qu'il faut dissimuler ? Et faut - il perdre ainsi des menaces en l'air ? 2 ) ` 1 ) S'il cesse de m'aimer , qu'il commence à me craindre . Le vers de Séneque Adeone credit omne consumptum nefas ? parait bien plus ...
Page 33
... Madame , pensez mieux à l'éclat que vous faites . Quelque juste qu'il soit , regardez où vous êtes ; Considérez qu'à peine un esprit plus remis Vous tient en sureté parmi vos ennemis . MÉ DÉ E. L'ame doit se roidir plus elle est menacée ...
... Madame , pensez mieux à l'éclat que vous faites . Quelque juste qu'il soit , regardez où vous êtes ; Considérez qu'à peine un esprit plus remis Vous tient en sureté parmi vos ennemis . MÉ DÉ E. L'ame doit se roidir plus elle est menacée ...
Page 34
... madame ? MÉ DÉ E .. 1 Oui , tu vois en moi scule et le fer , et la flâme , Et la terre , et la mer , et l'enfer , et les cieux , sceptre des rois , et la foudre des dieux . Et le 1 ) Moi ... Moi , dis - je , et c'est assez . Ce moi est ...
... madame ? MÉ DÉ E .. 1 Oui , tu vois en moi scule et le fer , et la flâme , Et la terre , et la mer , et l'enfer , et les cieux , sceptre des rois , et la foudre des dieux . Et le 1 ) Moi ... Moi , dis - je , et c'est assez . Ce moi est ...
Page 35
... agir pleinement mon savoir et ma haine . NERIN E. ( Scule . ) Madame .... Elle me quitte au lieu de m'écouter ; Ces violens transports la vont précipiter ; D'une trop juste ardeur l'inexorable envie Lui fait abandonner le TRAGÉDIE . 35.
... agir pleinement mon savoir et ma haine . NERIN E. ( Scule . ) Madame .... Elle me quitte au lieu de m'écouter ; Ces violens transports la vont précipiter ; D'une trop juste ardeur l'inexorable envie Lui fait abandonner le TRAGÉDIE . 35.
Page 38
... madame ; il sort de son palais . SCENE I I. CREON , MÉDÉE , NERINE , SOLDAT S. CREO N. Quor ! je te vois encore ! Avec quelle impudence Peux - tu sans t'effrayer soutenir ma présence ? Ignores - tu l'arrêt de ton bannissement ? Fais ...
... madame ; il sort de son palais . SCENE I I. CREON , MÉDÉE , NERINE , SOLDAT S. CREO N. Quor ! je te vois encore ! Avec quelle impudence Peux - tu sans t'effrayer soutenir ma présence ? Ignores - tu l'arrêt de ton bannissement ? Fais ...
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Common terms and phrases
acte amant amour Aristote assez auroit aussi-bien avoit bannissement beau beautés bienséance bras cardinal de Richelieu Castille CHIM Chimène chose cœur colère combat comte Corinthe Corneille courage CREO Créon Créuse crime défaut desirs devoir dois doit DON ARIA don Diegue DON RODRIGUE don Sanche douleur Elvire enfans ennemis esprit étoit eût falloit dire fille flâme fût gloire grace haine homme honneur honte hymen Ibid j'ai JASO Jason jugement L E RO l'académie l'amour l'auteur l'honneur L'INFANT l'observateur laisse lauriers lieu madame main malheureux Maures MÉ DÉ Médée mort mourir n'étoit NERIN parler paroître passer passion père personnages pièce pleurs poëme poésie poëte pouvoir prince punir qu'à qu'un raison rendre rien rimer rois s'il sang scène Scudéri semble Sénèque Sennor sentimens seroit seul Sire sort souffrir soupirs suivans sujet du Cid supplice tems théâtre Thessalie tragédie trépas vainqueur vengeance venger veux victoire vois vraisemblable yeux
Popular passages
Page 214 - Demandait à l'ardeur d'un généreux courage : Tu n'as fait le devoir que d'un homme de bien ; Mais aussi , le faisant , tu m'as appris le mien. Ta funeste valeur m'instruit par ta victoire ; Elle a vengé ton père et soutenu ta gloire : Même soin me regarde , et j'ai , pour m'affliger, Ma gloire à soutenir, et mon père à venger. Hélas! ton intérêt ici me désespère.
Page 171 - Mourir sans tirer ma raison! Rechercher un trépas si mortel à ma gloire! Endurer que l'Espagne impute à ma mémoire D'avoir mal soutenu l'honneur de ma maison!
Page 457 - J'adorai donc Philis ; et la secrète estime Que ce divin esprit faisait de notre rime Me fit devenir poète aussitôt qu'amoureux : Elle eut mes premiers vers, elle eut mes derniers feux ; Et, bien que maintenant cette belle inhumaine Traite mon souvenir avec un peu de haine...
Page 195 - Sire, mon père est mort : mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux De se voir répandu pour d'autres que pour vous, Qu'au milieu des hasards n'osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d'en couvrir la terre.
Page 198 - Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire, Moi , que jadis partout a suivi la victoire , Je me vois aujourd'hui, pour avoir trop vécu, Recevoir un affront et demeurer vaincu.
Page 170 - Père, maîtresse, honneur, amour. Noble et dure contrainte, aimable tyrannie, Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie. L'un me rend malheureux, l'autre indigne du jour.
Page 391 - Et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort.
Page 455 - Là , content du succès que le mérite donne , Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée , Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée, Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
Page 236 - Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient, Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient : La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre, et leur rend leur vertu.
Page 299 - Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu'a fait, après tout, ce grand nombre d'années. Que ne puisse égaler une de mes journées? Si vous fûtes vaillant, je le suis aujourd'hui; Et ce bras du royaume est le plus ferme appui.