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Courez, yalez, sur nos frontières,
Faites flotter vos étendards;

Le feu brûlant de vos regards

Glacera de vils mercenaires!...

La gloire, Marseillois, vous appelle aux combats; Marchez, marchez, et les tyrans n'auront plus de soldats.

Chœur.

Marchons, marchons, et les tyrans n'auront plu de soldats.

J'entends leurs phalanges d'esclaves,
A l'aspect de votre fierté,

S'écrier, brisant leurs entraves,

Vive à jamais la liberté !

Cette déité titulaire

Désormais armera leurs bras:

Je les vois marcher sur vos pas,
Vous embrasser comme des frères.
La gloire, &c.

Faut-il que cet heureux présage
Ne soit qu'un rève séducteur?
Que l'espoir d'un riche pillage
Contre vous arme leur fureur ?

bis

bise

Frappez dans votre ardeur guerrière
Ces satellites des tyrans :.

Les coups de vos bras triomphans
Leur feront mordre la poussière.
La gloire, &c.

A la liberté rien ne coûte :
Quatorze cents Helvétiens

A Morat, ont mis en déroute
Plus de vingt mille Autrichiens.
Jaloux d'imiter ce modèle,
Après avoir brisé vos fers,
Vous rendrez libre l'univers :
La voix des peuples vous appelle,

La gloire, &c.

Pour ensevelir l'esclavage
Vous avez juré de mourir,

Ce serment fait par le courage,

Vos grands cœurs sauront le tenir.

Le sang que coûté la victoire

Ne doit pas être regretté :
On naît à l'immortalité,

bis

bis.

Quand on meurt aux champs de la gloire. La gloire, &c,

1

Sous l'aîle de la providence
Le ciel protège nos drapeaux ;
Les rois ennemis de la France
Verront échouer leurs complots.
Envain une horde rebelle

Se ligue avec eux contre nous :
La liberté nous arma tous,
Nous triompherons avec elle.
La gloire, &c.

O toi, qui d'une cour barbare,
Soutiens les sinistres projets,
Mottié de l'orgueil qui t'égare
Apprens quels seront les succès:
En combattant pour la patrie,
Tu rendois ton nom glorieux :
Vil instrument des factieux,

Tu vivras couvert d'infamie.

bis.

bis

Accourez, Marseillois, dans le champ des com bats,

Marchez, (bis) de ses complots instruisez nos

soldats.

Chœur.

Marchons, (bis) de ses complots instruisons nos

soldats.*

LES TRAVAUX DU CAMP,

CHANT

PATRIOTIQUE.

Air Vous qui d'amoureuse aventure

naud d'Ast.

AMIS, le cri de la patrie

Appelle aujourd'hui nos secours;
Les François, à sa voix chérie,
Jamais ne se montreront sourds.
Allons, travaillons,

Travaillons, braves patriotes ;*
Allons, , pressons,

Poussons vivement nos travaux :
Les esclaves et les despotes,
Ici trouveront leurs tombeaux.

Ici la fatigue est légère,
Pour qui chérit la liberté ;
Chacun à côté de son frère,

Veut bêcher pour l'égalité.
Allons, &c.

Tremblez, lâches aristocrates,
En voyant près de leurs époux,

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Les femmes les plus délicates
Manier le fer comme nous.
Allons, &c.

Pour se soustraire à l'esclavage
Nos enfans n'ont pas moins de cœur
Et la foiblesse de leur âge
Disparoît devant leur ardeur.
Allons, &c.

Oui, la liberté de la terre
Dépend aujourd'hui de nos bras :
Jurons de ne finir la guerre

Que quand les rois seront à bas.
Allons, &c.

Alors une immortelle gloire
Ceignant notre front de laurier,
Nous chanterons notre victoire.
Et le bonheur du monde entier.
Allons, &c.

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