Nous allons voir éclore Quatre vingt-trois chansons. C'est à tort qu'on plaisante Le Français, quand il chante, On dit, &c. CHANSON. Air: Aussi-tôt que la lumière. LORSQU'AU gré de son caprice ; Un tyran menoit l'état Il nous forçoit au combat: Quand notre sang aux batailles, Avoit coulépour les rois, Seuls ils cueilloient dans Versailles, Le fruit de tout nos exploits. Après un long esclavage, L'homme a reconquis ses droits, Et maître de son courage; S'il se bat, c'est pour les lois : Le laurier attend son front; S'il meurt aux champs de la gloire, Il revit au Panthéon. D'une si haute espérance, Belges dont la main défriche Aux yeux de l'aveugle Autriche, Sots enfans de l'Italie, Qu'un prêtre tient dans ses mains, L'ombre de Brutus vous crie Allez arrachant l'étole De votre sacré tyran, Des débris du Vatican. Sortez d'une nuit profonde, Peuples esclaves des rois : La France aux deux bouts du monde, Et plantons sur les deux pôles FIN. TABLE Des Chansons, Vaudevilles et Potspourris patriotiques contenus dans ce volume. MARCHE des Marseillais. Le Fou par espoir. Romance aux Français. Couplets. Les Sermens. La journée des Poignards. Les Emigrans. Les Contre-Vérités. Quel mal pourroient-ils faire. La journée des claques. Lettre pastorale. Et la sainte ligue des dévots Conseils civiques au beau sexe. Couplets chantés dans un dîner Jacobin. L'évasion manquée. Couplets pour un dîner d'Électeurs, |