Ceux de Turin, de Napoli: Grace aux soins de l'abbé Maury.... bis. Car chacun jure comme un carme, Bravo, bravo, l'abbé Maury. bis. Tremblans par-tout pour leurs calottes, Et peut-être pour leurs culottes, Les cardinaux ne font qu'un cri: Grace aux soins de l'abbé Maury.... bis. Ils vont, par leur toute-puissance, Au diable envoyer notre France, Comme ils firent au grand Henry: Bravo, bravo, l'abbé Maury. Notre gros papa de nonce > De tous les côtés nous annonce Grace aux soins de l'abbé Maury.... bis. bis. L'intéressant charivari : Bravo, bravo, l'abbé Maury. bis. Allons, qu'on nous excommunie; C'est une vieille comédie, Que nous verrons donc à Paris: Grace aux soins de l'abbé Maury... bis. Mais il arrivera, j'espère, Qu'on se torchera le derrière, De cet œuvre de fiel nourri, Vos cinq ou six fausses gazettes, Messieurs, sont déja toutes prêtes; Les Royou, Malet, Emery, bis. N'attendent qu'après vous, Maury... bis. Nous allons voir tous ces plats traîtres Chanter victoire pour leurs prêtres, Qui finiront au pilori: Grace aux soins de l'abbé Maury. bis. LE LE MOYEN DE FINIR PROMPTEMENT LA GUERRE. Air: Aussi-tôt que la lumière. SANS doute à vos yeux nous sommes Un bétail, un instrument. Sur la mort de cent mille hommes Princes, qui souillez la terre, Votre sort est dans nos mains. Vous méditez des batailles, Pour des titres, des chimères. Que vous voulez soutenir, Des milliers de nos frères Mais qu'un seul d'eux réfléchisse, Qu'on ne peut mourir deux fois. Il frappe votre supplice : Fait trembler les mauvais rois. Sachez, peuples de la terre, Que de vous dépend la paix ; Si vous le voulez, la guerre Ne vous troublera jamais : Fattes descendre du trône Ces assasins conquérans. Plus de rois, plus de couronne, Vous n'aurez plus de tyrans. Au milieu de vos armées, Et même au sein de vos cours, Tremblez pour vos destinées, Nous attaquerons vos jours. Despotes, vaines idoles, Qui croyez tout fait pour vous; Sachez qu'il est des Scévoles Qui vous destinent leurs coups. Défenseurs de la patrie, Sortis des murs de Marseille, Cinq cens jeunes Phocéens, Pleins d'une ardeur sans pareille, Vont s'unir aux Parisiens; Avec ceux de nos provinces, Mille braves délégués, Jureront la mort des princes Qui contre nous sont ligués. |