Ce monde entier qui nous contemple, L'honneur de lui donner l'exemple Que votre accord inébranlable Une barrière insurmontable Aux efforts de nos ennemis : bis. Contre eux, d'une ardeur peu commune, Que chaque orateur transporté Lance, du haut de la tribune, Sages, que la France rassemble L bis. Voilà les bases éternelles De sa gloire et de son bonheur ! bis. T. ROUSSEAU. DECLARATION. DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYING Les 20, 21, 22, 23 et 26 août 1789. Air: Philis demande son portrait, GENEREUX et braves Français En vantant son courage, De votre aréopage! Il s'élance à pas de geant Dans sa vaste carrière, Et rend à l'homme, en débutant, Sa dignité première. Prenant de tes augustes lois Pour baze la plus sûre, Tous les imprescribles droits Tu vas, sage législateur, Ces droits qu'ici tu reconnais En France comme au Paraguais, Apprends au despote cruel Qu'en traits ardens de flâmes, Dui, tous les hommes sont égaux, Et leurs droits sont les mêmes ;} On ne distingue les héros Qu'à leurs vertus suprêmes: Mais la loi qui vous pèse tous Dans sa juste balance, Mortels, ne doit mettre entre vous, Aucune différence. Wivre libre est le premier bien Aux champs comme à la ville L Par-tout on doit du citoyen Respecter l'humble asyle: Dès qu'à mon prochain respecté, Je puis désormais en tout lieu, Suivant ma conscience : Et ferme en mon opinion, Aujourd'hui libre de tes fers Pourroit sur toi, dans l'univers, Ailleurs on chercherait en vain Le bonheur n'est que dans ton sein, T. ROUSSEAU. LES BIENS DU CLERGÉ DÉCLARÉS NATIONAUX. Air: Les bourgeois de Chartres. QU UAND le Diable médite Les plus affreux complots, sudain les scélérats, effroi de leur patrie, D'infecter ses enfans du fiel Dont leur ame est pétrie. Soulevant mille traîtres Qu'ils arment de poignards, |