Londres et les Anglais des temps modernes, Volume 1

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Popular passages

Page 142 - toujours été maître chez moi, quelquefois chez les « autres : ne m'en faites pas souvenir.
Page 373 - Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez : je suis Roi, je puis vous en procurer au gré de vos souhaits ; et, ce qui sûrement ne vous arrivera pas vis-à-vis de vos ennemis, je cesserai de vous persécuter, quand vous cesserez de mettre votre gloire à l'être.
Page 204 - Mais on vient dans un pays pour y « être aimé et honoré. » Cela n'est pas une chose nécessaire; il faut donc faire comme eux, vivre pour soi; comme eux, ne se soucier de personne, n'aimer personne, et ne compter sur personne. Enfin il faut prendre les pays comme ils sont : quand je suis en France...
Page 372 - J'admire vos talents, je m'amuse de vos rêveries qui, soit dit en passant, vous occupent trop et trop longtemps. Il faut, à la fin, être sage et heureux. Vous avez fait assez parler de vous par des singularités peu convenables à un véritable grand homme.
Page 378 - Londres, où il ya des acteurs plus importants à siffler, on sut à peine la rupture survenue entre l'ex-citoyen de Genève et le philosophe d'Ecosse; et les Anglais furent assez sots pour s'occuper moins de cette grande affaire que de la formation du nouveau ministère et du changement du grand nom de Pitt en celui de comte de Chatham.
Page 213 - Vous y voyez partout le langage des honnetes gens avec des actions de fripon ; ce qui prouve qu'il connaissait bien son monde, et qu'il vivait dans ce qu'on appelle la bonne compagnie.
Page 208 - Newton employa pour préparer et développer l'immortel ouvrage des Principes de la philosophie naturelle, où tant de découvertes admirables sont exposées, il n'exista que pour calculer et penser ; et, si la vie d'un être soumis aux besoins de l'humanité peut offrir quelque idée de l'existence pure d'une intelligence céleste, on peut dire que la sienne présenta cette image. Souvent, perdu dans la méditation de ces grands objets, il agissait sans songer qu'il agît et sans que sa pensée...
Page 373 - Démontrez à vos ennemis que vous pouvez avoir quelquefois le sens commun : cela les fâchera, sans vous faire tort. Mes États vous offrent une retraite paisible ; je vous veux du bien, et je vous en ferai, si vous le trouvez bon. Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez.
Page 212 - Le génie poétique des Anglais ressemble, jusqu'à présent, à un arbre touffu planté par la nature, jetant au hasard mille rameaux, et croissant inégalement et avec force ; il meurt, si vous voulez forcer sa nature, et le tailler en arbre des jardins de Marly.
Page 199 - ... Plus tard, Buffon commença ses grandes recherches de la nature, par l'étude et la traduction des découvertes anglaises. L'esprit le plus actif du dix-huitième siècle, après Voltaire, Diderot, emprunta de l'Angleterre ses premières études philosophiques et son premier essai d'Encyclopédie.

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