Recherches philosophiques sue les premiers objects des connaissances morales: Démonstration philosophique du principe constitutif de la société ; Méditations politiques tirées de l'évangile |
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Common terms and phrases
actions animaux Aristote arts Bacon besoins Bossuet brute c'est-à-dire calvinisme cause première causes finales cerveau chose christianisme Cicéron Condillac connaissance conséquent conservation constitution corps croyances Damiron déisme Descartes Dieu dire distinctes Divinité doctrine dogmes effet enfants esprit état expression faculté famille Fénelon force force physique générale genre humain gouvernement hommes idées images intellectuelle intelli intelligence inventé jamais Kant l'âme l'animal l'auteur des Rapports l'autre l'écriture l'esprit l'état l'existence l'expression l'homme l'idée l'imagination l'univers langage langue législateur Leibnitz lois lui-même lumière mahométisme Malebranche matériel matière ment métaphysique ministres monarchie monde Montesquieu morale mouvements moyen nations nature naturelle nécessaire objets opinions organes organisation parler parole particulier passions pensée peuples philosophie physique Platon plutôt politique polygamie pouvoir presbytérianisme primitive principe propre puisse qu'un raison religieuse religion chrétienne rien sacrifice science semblables sens sensations sensible sentiments serait servir seul siècle social société domestique sujet suppose système tence théisme tion universel vérité vertu volonté
Popular passages
Page 312 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 537 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Page 117 - Quant à moi , effrayé des difficultés qui se multiplient, et convaincu de l'impossibilité presque démontrée que les langues aient pu naître et s'établir par des moyens purement humains, je laisse à qui voudra l'entreprendre la discussion de ce difficile problème , lequel a été le plus nécessaire de la société déjà liée à l'institution des langues, ou des langues déjà inventées à rétablissement de la société.
Page 352 - Quelques philosophes ont même avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de tel homme à telle bête.
Page 191 - Dieu n'en a nullement besoin ; la connaissance infinie comprend tous les individus , et il ne lui est pas plus difficile de penser à tous en même temps que de penser à un seul. Pour nous, la capacité de notre esprit est remplie, non-seulement lorsque nous ne pensons qu'à un objet, mais même lorsque nous ne le considérons...
Page 182 - Notre entendement est ce lieu obscur où nous n'apercevons aucune idée, pas même celle de notre propre intelligence, jusqu'à ce que la parole, pénétrant par le sens de l'ouïe...
Page 194 - Rives (Revins). véritable, c'est à savoir que la nature a mis en nous une faculté par laquelle nous pouvons connaître Dieu. Mais que je n'ai jamais écrit ni pensé que de telles idées fussent actuelles, ou qu'elles fussent des espèces distinctes de la faculté même que nous avons de penser. Et même je dirai plus, qu'il n'ya personne qui soit si éloigné que moi de tout ce fatras d'entités scolastiques ; en sorte...
Page 300 - ... est une machine en même temps hydraulique, pneumatique et pyrobolique, dont le but est d'entretenir un certain mouvement, et en montrant ce qui sert à ce but et ce qui nuit, on ferait connaître tant la physiologie que la thérapeutique. Ainsi on voit que les causes finales servent...
Page 134 - C'est de lui (Cadmus) de qui nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et, par des traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
Page 260 - On prouverait au premier que jamais Etat ne fut fondé que la Religion ne lui servît de base, et au second que la loi chrétienne est au fond plus nuisible qu'utile à la forte constitution de l'Etat.