Le theatre de P. Corneille, Volume 3Chez Zacharie Chatelain., 1740 |
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Achorée affez aime ainfi ALCIPPE amour ANDROMEDE ANTIOCH ANTIOCH US auffi avoit c'eft c'eſt CASSIOPE Céfar CEPHE chofe ciel CLARICE CLEANDRE CLEOBULE CLEOPATRE CLITON cœur conferver connoître courroux craint crime deffein deftin Didyme Dieux digne DORANT douleur doux eſt étoit EUDOXE EXUPER Exupére fang fans fauver fecours fecret femble feroit fervir feul fien fils foins foit fouffrir foupirs fous fouvent frere fuis fuivre fujet fupplice GERONTE grace haine hazard HERACLIUS hymen j'ai j'en jufte l'amour l'un & l'autre laiffe LAONICE LEONTINE LISE Lucrece m'en Madame main maîtreffe Marcelle Martian MELISSE Monfieur monftre mort n'eft ORONTE paffe par-là Parthes PAULIN penfe pere PHILISTE PHINE'E Phinée PHOCAS PHOTIN PLACID Pompée préfent PREMIERE Prince Princeffe PTOLOM puiffe Puifque PULCHERIE refte rien RODOGUNE s'il SABINE SCENE Seigneur SELEUCUS STEPHANIE théatre THEODORE TIMAGENE trône tyran VALENS venger veux vois yeux
Popular passages
Page 103 - Ne fait qu'anéantir la force des couronnes; Le droit des rois consiste à ne rien épargner. La timide équité détruit l'art de régner : Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre ; Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre, Fuir comme un déshonneur la vertu qui le perd , Et voler sans scrupule au crime qui le sert.
Page 136 - Car enfin n'attends pas que j'abaisse ma haine : Je te l'ai déjà dit, César, je suis Romaine, Et, quoique ta captive, un cœur comme le mien De peur de s'oublier ne te demande rien.
Page 35 - Et l'univers entier ne peut rien voir d'égal Aux superbes dehors du palais Cardinal. Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des dieux ou des rois. Mais changeons de discours. Tu sais combien je t'aime?
Page 136 - Hélas! et sous quel astre, ô ciel! m'as-tu formée, Si je leur dois des vœux de ce qu'ils ont permis Que je rencontre ici mes plus grands ennemis, [prince Et tombe entre leurs mains plutôt qu'aux mains d'un Qui doit à mon époux son trône et sa province.
Page 314 - II vaut mieux mériter le sort le plus étrange. Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge ! J'en recevrai le coup d'un visage remis...
Page 135 - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...
Page 100 - Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants...
Page 135 - J'ai vû mourir Pompée, & ne l'ai pas fuivi, Et bien que le moyen m'en ait été ravi, Qu'une pitié cruelle à mes douleurs...