Revue des cours et conférences

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Boivin., 1902 - Education
 

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Popular passages

Page 357 - Sa misère l'aigrit ; et, toujours plus farouche, Cent fois le nom d'Hector est sorti de sa bouche. Vainement à son fils j'assurais mon secours : « C'est Hector, disait-elle, en l'embrassant toujours ; Voilà ses yeux, sa bouche, et déjà son audace ; C'est lui-même, c'est toi, cher époux, que j'embrasse.
Page 358 - Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous , Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ; Que le jour recommence, et que le jour finisse, Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que, de tout le jour, je puisse voir Titus...
Page 518 - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt.
Page 291 - Je le suis , ma Psyché , de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez * Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche; Et, sitôt que vous soupirez , Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 487 - D'un tel aveuglement daignez me dispenser. Le ciel, juste à punir, juste à récompenser, Pour rendre aux actions leur peine ou leur salaire, Doit nous offrir son aide, et puis nous laisser faire. N'enfonçons toutefois ni votre œil ni le mien Dans ce profond abîme où nous ne voyons rien...
Page 357 - Rome vous vit, madame, arriver avec lui. Dans l'Orient désert quel devint mon ennui ! Je demeurai longtemps errant dans Césarée, Lieux charmants où mon cœur vous avait adorée.
Page 487 - Ils agissent en nous quand nous pensons agir; Alors qu'on délibère on ne fait qu'obéir; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, Que suivant que d'en haut leur bras la précipite. D'un tel aveuglement daignez me dispenser. Le ciel, juste à punir, juste à récompenser, Pour rendre aux actions leur peine ou leur salaire, Doit nous offrir son aide, et puis nous laisser faire.
Page 261 - Imite qui voudra les merveilles d'autrui: Malherbe a très bien fait, mais il a fait pour lui. Mille petits voleurs l'écorchent tout en vie: Quant à moi, ces larcins ne me font point d'envie. J'approuve que chacun écrive à sa façon: J'aime sa renommée, et non pas sa leçon.
Page 359 - Mais que contre ses vœux on combat vainement. Et que la différence est connue aisément De toutes ces faveurs qu'on fait avec étude, A celles où du cœur fait pencher l'habitude ! Dans les unes toujours on paroît se forcer; Mais les autres, hélas ! se font sans y penser : Semblables à ces eaux si pures et si belles Qui coulent sans effort des sources naturelles.
Page 34 - Régnier pense que le même feu qui anime le grand poète échauffe aussi l'ardeur amoureuse, et il ne serait nullement fâché que, chez lui, la poésie laissât tout à l'amour.

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