Le français alsacien: fautes de prononciation et germanismes : essaiChez Derivaux, 1852 - French language |
Common terms and phrases
Adieu allemand Allons Alsace Alsaciens avril Bâle Baragouin beau belle bon chaud Brac brennt charmant cher frère cher Fritz Cher Jules cher Loulou cher oncle cher poëte Chère Pauline chère sœur chicard chose choucroute cœur Colmar cosaques décade demande Derb dire doux Écoute EXERCICE fais Frère Jacques FRITZ REDLICH fume garçon gentil germanismes habit heimlich Imagine-toi j'ai J'aime j'en jeunes amis jour JULES GUTMANN Knepfel Kougelhopf l'allemand l'Alsace laisse langue lettre Linele liste longtemps maintenant Maiselokker maître maman manismes matam méchant meinherr messieurs mieux Mile Milde Mlle Schnepperle Mme Frabas Monsieur Mulhouse musique N'est-ce nièce nismes Offenbourg papa parler passe PAULINE GUTMANN pauvre pense pensums petit petite plaisir politique prononcer Qu'est-ce raison rhume rien rire Rouffach s'est Scherz Schiltigheim sera seulement soir Strasbourg Strasbourgeois t'en très-affectionnée très-bien Très-cher Fritz très-cher oncle trouve vais veux viens vilain voici Voilà vois voix voudrais vrai
Popular passages
Page 40 - De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée, Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier? Est-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
Page 38 - LE GLAND ET LA CITROUILLE Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
Page 38 - Tel fruit, tel arbre, pour bien faire. C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré Au conseil de celui que prêche ton curé...
Page 39 - Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir :' Autant qu'un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d'un avenir qui n'est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées : Quittez le long espoir et les vastes pensées; Tout cela ne convient qu'à nous.
Page 37 - Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout; si bien qu'au bout de l'an II en rapporta davantage.
Page 38 - Cette réflexion embarrassant notre homme : « On ne dort point, dit-il, quand on a tant d'esprit. » Sous un chêne aussitôt il va prendre son somme. Un gland tombe : le nez du dormeur en pâtit.
Page 40 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république , Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleures du vieillard, il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter.
Page 40 - Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d'autrui? Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain , et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 37 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Page 41 - L'élevait dans un pâturage Où les eaux, les fleurs et l'ombrage Présentaient à la fois tous les biens réunis. Abusant pour jouir, comme on fait à cet âge, Le poulain tous les jours se gorgeait de sainfoin, Se vautrait dans l'herbe fleurie, Galopait sans objet, se baignait sans envie, Ou se reposait sans besoin. Oisif et gras à lard, le jeune solitaire S'ennuya, se lassa de ne manquer de rien ; Le dégoût vint bientôt ; il va trouver son père : Depuis longtemps, dit-il, je ne me sens pas...