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STRABON

TRABON rapporte que dans le temps de la plus haute antiquité, il y avait en Egypte des mages fi puiffans, qu'ils difpofaient de la vie des rois. C'est une opinion reçue que ces mages opéraient des prodiges terribles, foit par la connaissance des fecrets de la nature, et par un art qui a péri avec eux, foit par un commerce avec des êtres furnaturels.

On fait que les pasteurs étaient abhorrés dans le pays où ces mages dominaient; et qu'enfin les pasteurs régnèrent en Egypte.

Cet établissement des rois pafteurs, les prodiges des mages confondus, leur pouvoir anéanti, et le commencement du culte d'Ofiris

et d'Ifis font le fondement de cet ouvrage.

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THE NEW YORK PUBLIC LIBRARY

ASTOR, LENOX AND TILDEN FOUNDATIONS

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Percez plutôt ce cœur plein de trouble et d'ennui.

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DIEUX bienfefans qu'en ce bois on adore,
Protégez-moi toujours contre mes oppreffeurs!
Les mages de Memphis me poursuivent encore;
Et de fimples bergers font mes feuls défenseurs.
C'eft ici que Tanis a repouffé la rage

De nos implacables vainqueurs.

Je n'ai d'autres plaifirs dans mes cruels malheurs
Que de parler de fon courage.

PANO PE.

Oubliez-vous Phanor?

ZELID E.

A mon père attaché,

Il a fuivi mon fort; je connais sa vaillance.

Ah!

que

PANOPE.

vous le voyez avec indifférence!

ZELID E.

Il a fait fon devoir; mon cœur en est touché.

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