STRABON TRABON rapporte que dans le temps de la plus haute antiquité, il y avait en Egypte des mages fi puiffans, qu'ils difpofaient de la vie des rois. C'est une opinion reçue que ces mages opéraient des prodiges terribles, foit par la connaissance des fecrets de la nature, et par un art qui a péri avec eux, foit par un commerce avec des êtres furnaturels. On fait que les pasteurs étaient abhorrés dans le pays où ces mages dominaient; et qu'enfin les pasteurs régnèrent en Egypte. Cet établissement des rois pafteurs, les prodiges des mages confondus, leur pouvoir anéanti, et le commencement du culte d'Ofiris et d'Ifis font le fondement de cet ouvrage. DIEUX bienfefans qu'en ce bois on adore, De nos implacables vainqueurs. Je n'ai d'autres plaifirs dans mes cruels malheurs PANO PE. Oubliez-vous Phanor? ZELID E. A mon père attaché, Il a fuivi mon fort; je connais sa vaillance. Ah! que PANOPE. vous le voyez avec indifférence! ZELID E. Il a fait fon devoir; mon cœur en est touché. |