Histoire de la Convention nationale, Volumes 3-4Méline, Cans et comp., 1852 - France |
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Common terms and phrases
10 août accusés administrateurs amis aristocrates armée assignats autorité avaient Barère bataillons Billaud-Varennes Brissot c'était Camille Desmoulins Canclaux Chabot Chaumette chefs citoyens Collot Collot d'Herbois comité de salut commandement commissaires commission commune conspiration constitution Convention Cordeliers courage Couthon crime Custine Danton déclaration décret défense demanda dénoncer départements députés désordre détenus devait disait disait-il Dubois-Crancé Dumouriez ennemis envoyé Fabre d'Églantine faction Fouquier-Tinville fût général girondins gouvernement guerre civile guillotine jacobins jour justice Kléber l'accusation l'armée l'Assemblée l'échafaud l'insurrection liberté Lyon Marat Mayence menaces ment mesures militaire mille hommes montagnards mort municipalité n'avait n'était naire nationale officiers parler passer patrie patriotes peuple Phelipeaux politique pouvait président prêtres prison projet publique représentants en mission républicains république révolution Robespierre Ronsin Rossignol s'était Saint-Just salut public sang sans-culottes sauver séance sections serait seulement société populaire soldats sorte suspects tion tionnaire traîtres tribunal révolutionnaire tribune tyrannie Vendée Vendéens vengeance Vergniaud Vieux Cordelier voté voulait
Popular passages
Page 337 - L'athéisme est aristocratique. L'idée d'un grand être qui veille sur l'innocence opprimée et qui punit le crime triomphant est toute populaire.
Page 130 - Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien.
Page 175 - Sont réputés gens suspects : 1° ceux qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté; 2°...
Page 38 - Le peuple français reconnaît l'existence de l'Être suprême et l'immortalité de l'âme ; il reconnaît que le culte digne de l'Être suprême est la pratique des devoirs de l'homme...
Page 325 - Nature, reçois l'expression de l'attachement éternel des Français pour tes lois, et que ces eaux fécondes qui jaillissent de tes mamelles, que cette boisson pure qui abreuva les premiers humains, consacrent dans cette coupe de la fraternité et de l'égalité les serments que te fait la France en ce jour...
Page 52 - La preuve nécessaire pour condamner les ennemis du peuple est toute espèce de document, soit matérielle, soit morale, soit verbale, soit écrite, qui peut naturellement obtenir l'assentiment de tout esprit juste et raisonnable. La règle des jugements est la conscience des jurés éclairés par l'amour de la patrie; leur but, le triomphe de la République et la ruine de ses ennemis, la procédure, les moyens simples que le bon sens indique pour parvenir à la connaissance de la vérité dans les...
Page 132 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 36 - Divinité n'existe pas, ô toi qui te passionnes pour cette aride doctrine, et qui ne te passionnas jamais pour la patrie? Quel avantage trouves-tu à persuader à l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées et frappe au hasard le crime et la vertu, que son âme n'est qu'un souffle léger qui s'éteint aux portes du tombeau?
Page 228 - ... utile, et qui est mort comme il a vécu, vertueux et honnête. « Puissent mes concitoyens prendre des sentiments plus doux et plus humains ! Le sang qui coule par torrents dans ma patrie me dicte cet avis. Non la crainte, mais l'indignation, m'a fait quitter ma retraite, au moment où j'ai appris qu'on avait égorgé ma femme. Je n'ai pas voulu rester plus longtemps sur une terre souillée de crimes...
Page 50 - La vie des scélérats est ici mise en balance avec celle du peuple ; ici, toute lenteur affectée est coupable , toute formalité indulgente ou superflue est un danger public. Le délai pour punir les ennemis de la patrie ne doit être que le temps de les reconnaître ; il s'agit moins de les punir que de les anéantir.