Parnasse latin moderne: ou Choix des meilleurs morceaux des Poètes latins qui se sont le plus distingués depuis la renaissance des lettres jusqu'à nos jours, avec leurs notices et la traduction françoise, Volume 2Chez Yvernault et Cabin, 1808 - 486 pages |
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Page 315
... Brave l'effort de la tempête . Tout vous est aquilon , tout me semble zéphyr . Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage , Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrois de l'orage ; Mais vous ...
... Brave l'effort de la tempête . Tout vous est aquilon , tout me semble zéphyr . Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage , Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrois de l'orage ; Mais vous ...
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Parnasse latin moderne: ou Choix des meilleurs morceaux des Poètes ..., Volume 2 Jean Brunel No preview available - 1808 |
Popular passages
Page 79 - Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public à Paris y monta la première ; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété. Le savoir, à la fin dissipant l'ignorance, Fit voir de ce projet la dévote imprudence. On chassa ces docteurs prêchant sans mission ; On vit renaître Hector, Andromaque, Ilion.
Page 303 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 301 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU. LE chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 421 - D'un choc épouvantable ils se frappent soudain. La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en un ciel brûlant deux effroyables nues , Qui, portant le tonnerre et la mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs et volent sur les vents; De leur mélange affreux les éclairs rejaillissent ; La foudre en est formée, et les mortels frémissent.
Page 403 - Sur un autel de fer, un livre inexplicable Contient de l'avenir l'histoire irrévocable : La main de l'Eternel y marqua nos désirs, Et nos chagrins cruels, et nos faibles plaisirs. On voit la Liberté...
Page 75 - Jadis de nos auteurs les pointes ignorées Furent de l'Italie en nos vers attirées. Le vulgaire , ébloui de leur faux agrément , À ce nouvel appât courut avidement. La faveur du public excitant leur audace , / Leur nombre impétueux inonda le Parnasse...
Page 85 - Que Neptune en courroux, s'élevant sur la mer, D'un mot calme les flots, mette la paix dans l'air, Délivre les vaisseaux , des syrtes les arrache : C'est là ce qui surprend , frappe, saisit, attache'.
Page 81 - Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleurs , il faut que vous pleuriez . Ces grands mots dont alors l'acteur emplit sa bouche Ne partent point d'un cœur que sa misère touche.
Page 69 - Telle qu'une bergère, au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l'or l'éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements; Telle, aimable en son air, mais humble dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante Idylle.
Page 67 - Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le Burlesque effronté Trompa les yeux d'abord...